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PSG/Lille (2-1), les performances individuelles

Publié le dimanche 24 avril 2016 à 12:43 par Philippe Goguet
Le PSG a battu Lille 2-1 en finale de la Coupe de la Ligue à l'issue d'un match des plus disputés. Retour sur les performances des joueurs parisiens, au cas par cas.

Sirigu : S'il n'a pas gardé sa cage inviolée comme quelques jours plus tôt à Lorient, le gardien italien a encore une fois brillé dans ses buts. Toujours bien placé et attentif, il a su repousser pratiquement tous les assauts lillois, bien que beaucoup aient certes été plutôt centrés sur lui. Sur le coup-franc encaissé, il ne peut rien faire car le mur se délite. Dans son jeu au pied, il n'a pas pris de risques et a la plupart du temps joué simplement.

Aurier : Après un match convaincant à Lorient, Aurier a confirmé son renouveau face au très attendu Boufal. Malgré un carton jaune rapide et bien mérité pour un tacle tout en puissance et pas très maîtrisé sur Sidibé, l'Ivoirien a ensuite offert une prestation des plus solides en mangeant le dribbleur lillois pratiquement sur chacune de ses prises de balle. Offensivement, il a également tenté d'apporter son écot mais ses centres ont rarement été réussis. Il faut tout de même noter que c'est en s'arrachant qu'il obtient le corner qui mène au premier but.

Thiago Silva : Face à un Eder au gabarit imposant, le capitaine parisien n'a pas hésité à aller au contact et il a pratiquement toujours pris le dessus sur le costaud attaquant portugais, parfois même au physique. Pour le reste, il a rayonné comme d'habitude au sein de sa défense centrale, intervenant quand il était nécessaire tout en dirigeant ses troupes. Dans la relance, il a fait ce qu'il avait à faire, sans trop prendre de risques toutefois. 

Marquinhos : Aligné aux côtés d'un Thiago Silva qui était à peu près partout, il n'a finalement pas eu grand chose à faire et s'est pratiquement contenté de ramasser les miettes, ce qu'il a très bien fait. Peu présent donc, mais jamais pris en défaut. Concernant l'apport offensif, il a comme son capitaine pris peu de risques mais c'est tout de même lui qui envoie Zlatan au but à la demi-heure de jeu d'une passe longue très bien vue. 

Kurzawa : Pour son premier match qui compte avec le PSG, on ne peut pas dire que la copie rendue ait été très bonne pour l'ancien Monégasque. Il commence pourtant idéalement avec ce centre parfait pour Ibra au bout de 20 secondes mais, comme pour le Suédois, ce sera sa meilleure action du match. Présent dans les phases offensives mais rarement bien sollicité ni en capacité de centrer, il a donc eu du mal à apporter un plus dans ce domaine. Défensivement, il a encore plus souffert et ses quelques glissades sur des attaques lilloises n'ont pas rassuré quant à son niveau de performance dans ce domaine. 

Rabiot : Un match qu'il est bien difficile de juger pour le jeune Parisien, positionné devant la défense dans le rôle de Motta, ce qui n'est pas son meilleur rôle. C'est d'ailleurs à cette position qu'il hérite de son premier carton jaune juste après la pause d'une faute évitable et qui offrira l'égalisation. Son deuxième carton n'est guère plus malin avec une faute à 60m de ses buts au départ d'un contre, sur un côté qui plus est... Pour le reste, il a bien tenté d'animer le jeu et a plutôt réussi, avec une activité non négligeable, mais a aussi perdu beaucoup de ballons avant la pause.

Pastore : De retour dans le onze de départ plus d'un mois après sa dernière titularisation, Pastore a certes souffert d'un manque de densité physique, particulièrement après la pause, mais il a au moins éclairé le jeu tant que son coprs lui permettait, particulièrement en première période où ses prises de balle étaient à la fois vers l'avant, constructives et tranchantes. Son but, pas si évident à mettre, récompense sa belle prestation d'ensemble et rappelle qu'il peut aussi être décisif. Défensivement, il n'aura pas démérité et n'a pas hésité à aller au contact malgré sa fragilité. Un joli retour, qu'on aurait aimé voir plus tôt... Remplacé par David Luiz pour les 10 dernières minutes, le Brésilien a joué devant la défense et amené ce qu'on connaît de lui : de l'agressivité et un impact physique énorme dans les duels. Pour colmater les brèches en fin de match, c'était très bien. Concernant l'utilisation du ballon, c'était en revanche plutôt moyen.

Matuidi : Encore un match pénible pour l'international français. Il court certes beaucoup, est disponible pour les autres, fait même des efforts défensifs qu'on ne le voyait plus faire à certaines périodes mais son déchet technique est incroyable et il est un poids mort à la création. Il a retrouvé un peu d'abattage défensivement et a souvent fait tampon devant sa défense mais, dans une équipe qui a autant le ballon, ses approximations balle au pied sautent aux yeux.

Lucas : Titularisé côté gauche à la place de son grand concurrent Cavani, il n'a pas vraiment marqué des points durant cette finale. Régulièrement trouvé dans le coeur du jeu, il a alors montré son mauvais côté, celui du percuteur qui s'enferme et perd la balle ou l'utilise mal. Sur l'aile, on l'a rarement trouvé et ses combinaisons avec Matuidi ou Kurzawa n'ont que trop rarement fonctionné tandis que ses coups de pieds arrêtés n'ont jamais amené le danger. Paradoxalement, c'est devant le but qu'on l'a le plus vu mais il n'a pas su convertir ses quelques occasions. Un match qu'on peut malheureusement considérer comme raté pour le Brésilien. Remplacé par Marco Verratti pour les vingt dernières minutes, l'Italien a montré tout ce qu'il pouvait amener à l'occasion de ce retour : des tacles, des passes, des courses, des récupérations, de la vie. Verratti, quoi.

Di Maria : Aligné côté droit, l'Argentin a lui aussi vécu une finale contrastée. Il loupe une énorme occasion d'ouvrir le score d'entrée et réalise ensuite une partie avec autant de bonnes choses que de mauvaises. Plus percutant que Lucas, il est régulièrement aussi maladroit dans les fins d'action et peinera à servir Ibra dans de bonnes conditions. Arrive ensuite un quart d'heure où il va pratiquement tout réussir autour de l'heure de jeu et frôler le but à plusieurs reprises. Ce sont finalement les Lillois qui lui offriront ce but, bien que la réalisation finale n'était pas évidente et qu'il faille lui donner un vrai crédit. Ses coups de pieds arrêtés ont en revanche été des plus moyens mais Di Maria a fait ce qu'il sait faire de mieux, être décisif. Remplacé par Cavani pour les derniers instants.

Ibrahimovic : Sa finale aurait pu basculer au bout de 20 secondes quand il sert parfaitement Di Maria dans la surface et ce sera pratiquement sa meilleure action du match. Isolé dans la charnière centrale lilloise et bien pris par le duo Basa/Soumaoro, il n'aura que trop rarement su se mettre dans le bons sens. La seule fois où il leur échappe, il réussit un contrôle majestueux mais rate ensuite son duel face à Enyeama en tirant au-dessus. Dans le jeu, il sera également moins redescendu que d'habitude et a globalement eu du mal à exister dans cette finale, sa relation technique avec ses partenaires n'étant pas des meilleures. En revanche, il faut souligner son impact sur les coups de pieds arrêtés défensifs, un domaine dans lequel il est précieux.


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