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PSG/Monaco (2-0), les perfs individuelles

Publié le jeudi 5 mars 2015 à 9:55
Retour sur les prestations individuelles des Parisiens hier face à Monaco (2-0)

Douchez : Pas grand-chose à faire face à des Monégasques qui ont peu existé pour la doublure de Sirigu : tout juste un centre-tir de A.Traoré à capter à la 36ème, et il avait regardé le coup-franc du Burkinabé s'écraser sur sa barre peu avant. Très sollicité sur des passes en retrait par ses défenseurs en milieu de première mi-temps, il a été mis sous pression et son niveau de jeu au pied s'est liquéfié dans ce contexte.

Marquinhos : Le Brésilien enchaînait sa onzième titularisation consécutive et il a encore répondu présent. D'abord sobre dans son couloir droit, il aurait pu être crédité d'une passe décisive sur un bon centre au sol pour Lavezzi après l'heure de jeu mais l'Argentin a manqué le cadre. Il a terminé pendant vingt minutes en récupérateur devant la défense : vraie réflexion pour préparer Chelsea de la part de Laurent Blanc ou fausse piste ? L'avenir le dira vite. S'il souffle samedi contre Lens, il y a fort à parier qu'il sera dans le 11 à Londres.

T.Silva : On commence à se répéter au moment de qualifier les prestations du Capitaine rouge et bleu. Sa constance à un très haut niveau force le respect depuis maintenant plusieurs semaines. Ce soir, il a dégouté les Monégasques de par ses jaillissements au sol dans les pieds adverses, qui ont coupé un nombre élevé de situations. Constant, bluffant, en un mot indispensable. Touché à la pommette sur un sale coup de coude de Berbatov, il est très vite revenu avec un oeuf sous l'oeil droit, comme un guerrier.

D.Luiz : Le positionnement du Brésilien ce soir était l'une des grandes interrogations de l'avant-match et Blanc a décidé de réinstaller l'ancien de Chelsea au coeur de la défense pour 90 minutes. Sans doute une manière de se laisser un maximum d'options ouvertes avec un élément qui n'avait plus évolué défenseur depuis près de trois semaines et la réception de Caen. Sa prestation a été fidèle à sa saison : inégale, avec des bonnes choses dans l'impact et des manques de lucidité dommageables. Auteur de la faute qui a entraîné le coup franc envoyé sur la barre par A.Traoré, sur lequel il a été averti. Mais c'est surtout son ouverture du score dès la 3ème minute, de la tête sur corner et qui débloque tout qu'on retiendra.

Digne : L'ancien du LOSC manque de vivacité sur ses premiers contrôles et ses carences dans l'attaque de balle le privent parfois de l'espace offert par ses bons appels. Même problème au marquage, parfois exécuté d'un peu loin et il lui arrive d'être en retard sur son vis-à-vis : ce soir, il est passé près du carton jaune à deux reprises. Rien d'accablant dans l'ensemble sur ce match et certaines montées auraient pu connaître un meilleur sort, comme ce centre pour Cavani en début de match à l'issue d'une bonne action collective.

Rabiot : On taxe souvent le relayeur formé au club d'un trop plein de nonchalance au coeur de l'entre-jeu parisien, et il avait visiblement des choses à prouver dans ce domaine ce soir. Averti après 35 minutes, il a encore fait deux fautes avant la mi-temps qui ont fait craindre qu'il ne termine pas le match, sur expulsion ou sur remplacement par son coach. Mais il a mieux dosé son agressivité en seconde période, avec de la justesse dans son jeu et ses replis défensifs jusqu'aux dernières minutes ont fait plaisir à voir.

Verratti : L'Italien n'est pas encore de la famille des monstres, comme son capitaine. Mais sa constance, son caractère décisif et son travail défensif aperçus ce soir le rendent déjà indispensable. Un sans faute dans la conservation et la relance, ses pertes de balles s'étant comptées sur les doigts d'une main. Passeur pour Cavani d'une maître ouverture dans le dos de A.Diallo, on l'a énormément vu tacler, pas toujours avec réussite mais avec générosité. L'ancien de Pescara, petit par la taille, est déjà grand par le talent et la personnalité. Remplacé par Van der Wiel pour les 20 dernières minutes : entrée propre du Néerlandais qui se voyait offrir un peu de jeu après son match difficile de dimanche.

Matuidi : Il a été l'un des premiers Parisiens à rentrer dans son match, avec une grosse volonté d'aller de l'avant et des trésors de ballons grattés au fer face aux visiteurs. Encore présent au pressing jusqu'à la toute fin, il a fait un vrai match d'équipe, avec une utilité palpable. Son activité et sa qualité dans ce registre sobre et juste feront du bien à Stamford Bridge dans la bataille de mercredi prochain. Remplacé par Maxwell, entré poste pour poste en tant que relayeur pour la fin de match.

Lavezzi : L'équilibre de l'attaque des trois Sud-Américains, déjà entrevu dimanche à Louis-II, est intéressant et l'ancien de Naples a eu des situations de combinaisons grâce à de bons déplacements. Il ne les a pas spécialement bien exploitées, la faute à un manque de justesse qui lui a coûté le but du 2-0, de près face à Stekelenburg à la 62ème. Tireur sur le coup franc du premier but, il a parfois été intéressant en point d'appui, dans le rôle de Cavani, dans les moments où son bloc-équipe peinait à remonter en première période. Il lui aurait fallu un but pour peser dans son match avec Pastore en vue de Chelsea, et il est sorti sans l'avoir obtenu, au profit de Bahebeck pour les dix dernières minutes.

Pastore : Presque le copier-coller de son match de dimanche, déjà contre Monaco. D'abord assez bas sur le terrain, c'est plus haut ensuite qu'il a fait le plus de mal à l'adversaire. Encore plus magique dans certains de ses gestes qu'à Louis-II, il a aussi gâché encore davantage, avec une demi-douzaine de situations plus ou moins franches, dont un loupé inexplicable à bout portant à la 60ème, quelques secondes après avoir fracassé le poteau de Subasic. Il voulait visiblement bien faire, et en particulier en marquant suite aux propos de Blanc sur ses manques dans le dernier geste. Il a aussi manqué des passes qui ont mis son camp en danger, comme sur l'action qui entraîne la barre transversale de Traoré.

Cavani : A l'issue de 180 minutes d'un double-match très à l'avantage des Parisiens face à l'équipe du Rocher, il est le seul des trois attaquants des Champions de France à avoir tiré son épingle du jeu au tableau d'affichage. Buteur d'un bon enchaînement appel, contrôle, frappe sèche sans calcul comme on aimerait le voir en exécuter plus souvent, il a fait son match et a même eu une opportunité de doubler la mise, mais le poteau l'a contrarié. Plus actif pour défendre qu'en déplacement dimanche, il aurait même pu obtenir un penalty sur un contact avec A.Touré, que M.Turpin n'a pas sanctionné. Actif et décisif, on espère voir cette version de l'Uruguayen dans le match de mercredi prochain, qui occupe déjà tous les esprits.

Iaro


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