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Retour sur PSG/Atalanta (4-0) en 30 pensées rapides

Publié le jeudi 18 septembre 2025 à 16:35 par Philippe Goguet

Après le premier match de Ligue des Champions de la saison remporté haut la main par le PSG face à l'Atalanta (4-0), voici 30 pensées sur ce match en général, la prestation très brillante des Parisiens, les éclats de génie individuels ou encore la suite.

Entre l'équipe de Youth League dans l'après-midi (5-1) et les pros le soir (4-0), le PSG nous a offert un mercredi 17 septembre absolument délicieux, en termes de jeu comme de résultats. Pas sûr que l'Atalanta garde un très bon souvenir de son premier voyage à Paris en revanche.

Parce que l'équipe de Youth League du #PSG a signé des débuts enthousiasmants face à l'Atalanta, retour sur le jeu et les joueurs qui ont fait ce large succès

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— CulturePSG (@CulturePSG) September 17, 2025
Avec trois points et une excellente différence de buts déjà acquise, le PSG a déjà fait pratiquement un tiers du chemin jusqu'à la qualification pour les barrages.
Si ce PSG/Atalanta ne peut évidemment pas prétendre au panthéon des meilleurs matches de l'ère Luis Enrique, le premier quart d'heure est en revanche possiblement le meilleur. C'est un véritable raz-de-marée rouge et bleu qui a frappé l'Atalanta.
Le PSG a créé un nombre délirant d'occasions en étant pourtant privé d'Ousmane Dembélé et Désiré Doué, probablement ses deux joueurs les plus créatifs.
Il y a quelque chose de dramatique dans les 3 derniers jours de Gonçalo Ramos, à savoir une nouvelle preuve qu'il est infiniment plus utile en joker qu'en titulaire.
Mais le Portugais ne peut pas être surpris d'avoir été sorti du onze de départ en alignant des performances, à Nantes puis contre Lens, aussi pauvres.
Dans l'idée, Senny Mayulu est effectivement probablement le joueur le plus à même de prendre la place d'Ousmane Dembélé quand ce dernier est absent. La finesse du jeu et la mobilité sont des traits proches des deux joueurs.
Si l'Atalanta a bien tenté de défendre son plan de jeu après le match, Juric avait pourtant renoncé à une partie de ses principes en enlevant un habituel attaquant, Krstovic, pour un milieu, Pasalic.
Cette prestation d'une rare qualité à domicile pour une première sortie européenne de la saison n'est pas sans rappeler le PSG/Benfica d'octobre 2013 (3-0). La bande à Ibra avait également mis en pièces en une mi-temps une équipe pourtant assez réputée, et finalement totalement dépassée.
Rarement Marten de Roon n'a dû autant sentir ses 34 ans qu'au moment où Nuno Mendes a décidé d'accélérer balle au pied face à lui.
Parmi les gestes du match, l'ouverture en une touche de Vitinha vers le côté droit en fin de première période est exceptionnelle, bien que passée au second plan vu la qualité de jeu incroyable déployée.
La façon dont Kvara conclut son raid victorieux est folle, notamment car le Géorgien parvient à changer la direction de sa course avant de décrocher une frappe très puissante. La technique est belle, mais les appuis sont fantastiques également.
Bradley Barcola a probablement tiré un des cinq, si ce n'est un des trois, pires penaltys de l'histoire du PSG. Qu'est-ce qui a pu lui passer par la tête pour tirer de cette façon alors que ses deux précédents avaient été parfaitement tirés ?
En élargissant le spectre, l'ailier parisien aurait pu marquer un triplé en Champions League, et même en moins d'une mi-temps. Bradley, Layvin a réussi lui !
La façon dont le PSG écarte parfois le terrain, en s'éloignant les uns des autres, tout en restant très propre techniquement, est aussi superbe à voir pour ses supporters qu'impossible à défendre pour ses adversaires.
Quand il a fallu remplacer Nuno Mendes, c'est Zabarnyi plutôt que Lucas Hernandez qui a été appelé, un choix qui veut tout de même dire quelque chose. Et Pacho a encore une fois joué côté gauche.
Combien de temps Luis Enrique va-t-il rester en tribunes pour la première période ? Résistera-t-il à l'envie de retourner au bord du terrain une fois que ses soucis d'épaule seront derrière lui ?
Nuno Mendes qui prend le ballon, s'arrête puis décide de réaccélérer de façon totalement explosive, n'est-ce pas là l'action individuelle la plus frissonnante du moment ?
Heureusement que Kvara n'aime pas jouer côté droit... Plus qu'une question de côté, le Géorgien semble surtout beaucoup aimer la Champions League.
La talonnade de Ruiz pour Hakimi en pleine surface méritait un but tant l'action dans son ensemble était belle, et magnifiée par ce geste plein d'inspiration.
Jusque-là, Lucas Chevalier est payé pour avoir la meilleure place du Parc des Princes (et faire 15 passes par match).
Encore une fois, Vitinha a joué l'intégralité du match. Luis Campos a expliqué que le Portugais récupérait mieux que les autres, mais tout de même.
L'ouverture en profondeur parfaitement dosée de Lee pour Zaïre-Emery méritait un meilleur sort, évidemment, mais tout le monde banalise désormais des actions offensives entre les deux relayeurs, comme s'il s'agissait d'une action que toutes les équipes reproduisent. Pas si classique ce 4-3-3 finalement.
Dans le même registre, Hakimi et Nuno Mendes se sont échangés des passes en plein coeur du jeu sur des situations voulues. Bon courage aux analystes vidéo des clubs adverses.
Dans une formule comme l'est ce mini-championnat à huit journées seulement, soigner sa différence de buts comme l'a fait le PSG hier soir est un vrai luxe. Avec un échantillon de matches aussi petit, les écarts de points sont faibles et la différence de buts compte d'autant plus. Pour rappel, il y avait l'an dernier 3 clubs à 19 points, 3 à 16 points, 5 à 15 et autant à 13.
Capitaine exemplaire et totalement rayonnant depuis la victoire du 31 mai dernier, Marquinhos méritait plus que quiconque d'être le premier buteur des Champions d'Europe dans ce qui est désormais leur compétition.
Contrairement à la saison passée, tous les gros clubs ont semblé prendre cette première journée très au sérieux et il n'y a jusque-là eu aucune surprise parmi les favoris. La course au top 8 s'annonce très relevée.
Six matches, cinq victoires, un match nul qui se finit en trophée, pas si mal cette préparation malgré tout.
Alors que les blessures s'accumulent, qu'une longue saison attend les joueurs et que tout va très vite dans le football, dégustons chaque instant et chaque match de cette équipe tant elle est spéciale.
Si les vérités des matches du milieu de la semaine ne sont pas démenties ce dimanche, une belle semaine nous attend.