Un espoir nommé Mbappé

Sans lui, le PSG n’était rien. Mais une fois qu’il est apparu, l’espoir a rejailli. Les contenus des dernières rencontres le prouvaient, mais l’importance voire la dépendance parisienne à Kylian Mbappé a été flagrante ce mardi lors du huitième de finale aller de Ligue des Champions face au Bayern (0-1). Inexistant lors des 70 premières minutes, le PSG a commencé à jouer un quart d’heure environ après l’entrée de Mbappé, apparu à la 56e minute sous les acclamations du Parc des Princes. Absent de l’échauffement, le Bondynois a créé le doute jusqu’au bout dans les esprits munichois. 

Retour risqué mais vital

Mbappé « voulai(t) jouer, aider les copains et apporter de l’énergie » comme il l’a confié au micro de Canal+ après le coup de sifflet final. Un pari risqué deux semaines à peine après une lésion musculaire à la cuisse contractée à Montpellier (1-2?). Mais un pari réussi au vu du danger constant que l’attaquant a fait peser sur une défense munichoise jusqu’alors jamais réellement inquiétée.

Avec Mbappé, tout a changé après quelques minutes de latence. Paris a enfin exploité les espaces laissés dans son dos par le trio de défenseurs axiaux munichois. Mis en échec par Yann Sommer sur sa première grosse occasion, il a bien cru égaliser avant d’être signalé une première fois en position de hors jeu à la retombée d’une frappe de Neymar (74e).

Mbappé a réveillé Paris 

En plus d’apporter sa vitesse et sa justesse technique, Mbappé a également causé un « changement d’atmosphère complet dans le stade et auprès des joueurs sur le terrain », de l’aveu de Julian Nagelsmann. « Pas inquiet » mais « prêt à limiter l’apport de Mbappé au match retour », l’entraîneur bavarois devra aussi se méfier d’un certain Nuno Mendes.

Le Portugais a été transfiguré par l’apparition de Mbappé. Un second souffle trouvé, l’ancien du Sporting a mené plusieurs assauts cinglants dans son couloir gauche. Deux de ses déboulés auraient pu être décisifs si la VAR n’était pas intervenue pour refuser logiquement l’égalisation à Mbappé (83e) et si Pavard n’avait pas barré la route à Messi sur sa tentative (85e).

« Pas de vainqueur ni d’éliminé ce soir » pour Galtier

Preuve de l’optimiste de circonstances qui règne à Paris, Christophe Galtier dit fonder « beaucoup d’espoirs sur le match retour », prévu le 8 mars à Munich. « J’ai eu une discussion avec mes joueurs après le match. Si nous avons la capacité de jouer comme nous avons fini le match, nous pouvons avoir l’espoir d’aller aux tirs au but ou de l’emporter directement à Munich. » Avec Mbappé, l’équation ne devrait pas être la même.