Un homme contre l'Ajax : Zlatan Ibrahimovic

On l’attendait au tournant. Il a répondu présent. Pas encore au top de sa forme, Zlatan Ibrahimovic a changé la physionomie du match sur un coup de patte, dont il a le secret. Contrôle de la poitrine, demi-volée, et un Parc qui s’enflamme.

Avant ça, Zlatan a fait du Ibra. Il a énormément décroché permettant à Cavani et Lavezzi de prendre la pointe, dans une formule ressemblant fortement à un 4-4-2 losange.

Offensivement, le Suédois a tenté trois fois sa chance. Son seul tir cadré ? Son but à la 78^e minute, qui délivre le Parc des Princes et permet au PSG de jouer la première place du groupe, face à Barcelone, le 10 décembre prochain. S’il ne fut pas décisif sur le premier but, c’est bien lui qui lance Lavezzi à l’avant dernière passe, avant que Cavani n’ouvre le score.

Véritable meneur de jeu de son équipe, Zlatan Ibrahimovic a réussi 79% de ses passes (33 sur 42), pour une seule occasion crée, celle où Lavezzi échoue devant Cillessen. Autre chiffre intéressant, seulement 15 de ses passes, soit 35%, ont été effectué dans le dernier tiers du terrain. Pas assez pour un joueur qui doit peser fortement sur le jeu offensif. D’ailleurs, sur ses deux duels joués, Ibrahimovic n’en a gagné aucun.

Nerveux et soucieux de réussir son retour, l’ancien attaquant du Milan AC a commis plus de fautes, qu’il n’en a subi (3 pour 1). Paradoxal pour un attaquant. D’ailleurs, il a reçu un jaune pour une faute dans les 6 mètres… de l’Ajax.

S’il a marqué et qu’il semble sur la bonne voie, Ibrahimovic a encore un peu de travail avant de redevenir intouchable. Mais honnêtement, on ne s’en fait pas pour lui. 

Amezienne Rehaz