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Zaïre-Emery a prouvé qu’il était déjà grand lors de PSG/Milan

Publié le jeudi 26 octobre 2023 à 8:06 par Arthur Verdelet
Dans une ambiance retrouvée, après la suspension de la tribune Auteuil face à Strasbourg (3-0) samedi dernier, le PSG s’est imposé avec la manière face à l’AC Milan (3-0), ce mercredi soir. Un succès notamment marqué par deux nouvelles passes décisives de l’homme du match, Warren Zaïre-Emery, une fois encore bluffant pour son retour dans le onze après avoir manqué à l’appel face aux Alsaciens.

Peut-être la référence musicalo-cinématographe imaginée par les plus fervents supporters parisiens l’a-t-elle inspiré. Toujours est-il que, comme le dirait le rappeur Timal dans sa chanson « La 10 », en évoquant le film Le Professionnel et l’acteur Jean-Paul Belmondo, Warren Zaïre-Emery les avait « dans l’viseur comme Belmondo », ces Milanais. Si le PSG a dominé Milan (3-0) pour le plus grand bonheur du Parc des Princes ce mercredi soir, il le doit en partie au sursaut d’orgueil de son milieu de terrain, élu homme du match après avoir mal démarré.

Malmenés par des Italiens présents au pressing et capables de piquer en transition, les Parisiens ont subi lors des 25 premières minutes. Particulièrement en souffrance en dehors d’une action précoce où il a servi Ousmane Dembélé sur l’aile (4e), Warren Zaïre-Emery a incarné cette asphyxie. Touché à la cheville gauche ces derniers jours et seulement de retour à l’entraînement collectif ce mardi, le « titi » bien installé dans le onze depuis la reprise a multiplié les pertes de balle dangereuses (6 dans les 30 premières minutes, 12 au total) et manqué d’agressivité dans les duels.

Zaïre-Emery a relevé la tête avec panache

Mais le chouchou du Parc des Princes a su trouver les ressources pour renverser ce constat. Et, preuve de son importance dans l’animation parisienne, c’est sur sa première percée au coeur du jeu que le PSG a débloqué la rencontre. Le gamin de 17 ans a résisté à deux fautes milanaises pour se projeter et servir Kylian Mbappé pour l’ouverture du score. Le Bondynois a lui récité l’un de ses classiques : passements de jambe et feinte à droite suivie d’une frappe sèche décroisée au premier poteau (33e).

Pas impliqué directement sur le but du 2-0 marqué par Randal Kolo Muani sur un corner joué rapidement par Paris (53e), Zaïre-Emery a confirmé ses capacités de rebond en fin de match. Cette fois-ci, c’est Kang-in Lee, de retour au sein du groupe depuis dix jours après avoir disputé les Jeux Asiatiques avec la Corée du Sud, qui a été abreuvé par l’inusable milieu de la génération 2006 (89e), meilleur passeur décisif de Paris cette saison (5 offrandes).

Aux avants-postes jusqu’au coup de sifflet final

Un phénomène de précocité, « surprenant pour un joueur de 17 ans » parce qu’il « sait tout bien faire », comme l’a rappelé Luis Enrique après le match. « Il attaque, défend, est agressif et a une bonne vision, a listé l’Espagnol. Il marque des buts et fait des passes décisives comme vous l’avez vu. C’est l’exemple parfait pour tous les jeunes de Paris qui veulent devenir un jour un joueur du PSG. »

Aussi précoce physiquement qu’anormalement calme et juste dans ses choix pour son âge, Zaïre-Emery possède également l’avantage de maintenir de plus en plus régulièrement son intensité sur la durée d’une rencontre. Ce mercredi soir, quand Enrique a choisi de faire entrer du sang-neuf, ce sont Ugarte et Dembélé qui ont cédé leur place. Une marque de confiance sans doute encore plus appréciable que les louanges répétées de son entraîneur face aux médias d’une rencontre à l’autre.


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