Cartier : « Si tu joues trop bas face à Zlatan, t’es mort »

Le public de Saint-Symphorien :

« Le public a un rôle à jouer et on le sait très bien. Souvent, et je parle en tant qu’ancien joueur, quand on a plus rien dans les jambes, il y a encore des ballons à aller chercher mais on n’y va plus pour nous, on y va pour le public qui est venu pour y croire, pour nous supporter et nous encourager. Alors on refait un sprint, on remet du gaz et on repart au combat. Donc le public a un rôle à jouer. »

Le match :

« Toute autre résultat qu’une victoire serait une contre-performance pour Paris, on sait très bien qu’ils viennent pour gagner et que cela amène de la pression sur notre équipe.

C’est toujours bien de jouer le PSG, je ne sais pas si c’est le bon moment ou pas, c’est toujours bien de les jouer, c’est un moment que l’on aime que ce soit au Parc des Princes qui est un stade très particulier avec une résonnance qu’on ne trouve nulle part, ou ailleurs. »

Des problèmes d’effectif côté FC Metz :

« Je vais récupérer des joueurs jusqu’à jeudi. Je pense notamment à Krivets qui est un très bon joueur. On aurait bien besoin de lui mais s’il fait le deuxième match [avec sa sélection]… On lui a demandé de sauter ce match-là pour amener un peu de fraîcheur mais ce n’est jamais facile d’aller voir son sélectionneur pour dire « je ne voudrais pas jouer ». »

Zlatan présent :

« Si Zlatan joue et que tu joues un peu trop bas, tu vas être sanctionné et il n’y aura pas de problèmes, on va se faire corriger. Il a tellement de potentiel, tellement de variété, en utilisant ses partenaires, etc. Si tu joues trop bas face à lui, t’es mort, ça c’est sûr.
J’espère que Paris viendra jouer avec lui ce match-là. Nous, on est contents de jouer ce match-là et contre le PSG, on veut jouer aussi avec Zlatan. Ce n’est pas une connotation vicieuse, c’est un plaisir. Le public, nos joueurs, le staff et tous ceux qui aiment le foot seront en manque s’il n’est pas là. »

Les forces et faiblesses du PSG :

« Leur force, c’est qu’ils sont capables par exemple de jouer dans les lignes sans aucun problème. Il y a des équipes qui ont du mal à jouer dans des lignes et à y aller. Eux n’ont aucun problème car ils sont techniques et en confiance. Il y a des dézonages des joueurs extérieurs, si tu n’as pas les bonnes distances et que tu n’es pas bien compact dans tes lignes de 4 (en 4-4-2), tu vas être en difficulté.

Si le PSG joue sur un rythme monocorde comme cela peut parfois arriver, cela peut être un moment à utiliser. Mais ils sont capables, sur un moment où t’as l’impression qu’ils n’avancent pas, d’accélérer sur deux ou trois passes, une prise de balle, un enchaînement ou une course. Donc c’est quand même difficile. »