Prêcheur après OL/PSG (2-1) : «Si à chaque intersaison, on fait trois pas en arrière, on n'avancera pas»

Vous étiez mieux en seconde période mais vous passez à côté de la première si on voulait résumer la rencontre...

« Effectivement. On a un quart d'heure où on sort du match en première période. On fait un très bon début. On est bien dedans. L'histoire se répète. On fait des erreurs qu'on ne doit pas faire à ce niveau là. On leur donne un but qui doit être évité. Le deuxième, c'est un cadeau. Après on finit bien. Je n'ai pas grand chose à leur reprocher sur la deuxième période. Elles ont été très bien. Maintenant, il faut faire face à la réalité. On a joué trois fois Lyon, elles ont gagné trois fois. Elles sont meilleures que nous. Bravo à l'OL.

Maintenant, à nous de continuer à travailler, d'essayer de ne pas redémarrer à zéro à chaque fois. Je pense que leurs forces, c'est qu'elles bâtissent depuis plusieurs années. C'est leur 17e championnat. Il faut continuer à construire et à ne pas démolir à chaque fois pour reconstruire des fondations. Maintenant, il faut grimper, étage par étage et on voit que pour arriver au sommet, il y a encore du boulot.» 

On a eu l'impression que l'émotion avait pris le pas sur le jeu concernant vos joueuses en première mi-temps. 

« C'est possible. C'est déjà arrivé cette année. C'est quelque chose sur lequel on travaille mais c'est un chantier qui prend du temps. Malheureusement, on a vu encore une fois la jeunesse de certaines joueuses. Mais c'est bien pour l'avenir parce que ce sont des leçons accélérées. Et elle engrangent énormément d'expérience. C'est vrai qu'à ce niveau là, face à un tel adversaire, normalement, il faut arriver armé déjà.» 

Vous parlez de construction, d'avenir, cela veut dire que vous serez le coach du PSG la saison prochaine ? Rien n'est signé pour la prolongation mais... 

« Avant l'entraîneur, franchement, je le dis très sincèrement, ce sont les joueuses. Il faut arrêter que les joueuses partent chaque été. Il faut vraiment que les joueuses restent au PSG. C'est d'abord le plus important.»

Chawinga va rester ? 

« C'est une bonne question. C'est une question à laquelle j'aurais du vous répondre favorablement il y a déjà plusieurs semaines, comme plusieurs autres cadres, Elisa De Almeida, Sandy Baltimore, Oriane Jean-Francois, on a encore aucune réponse.

Il va falloir qu'on se batte. C'est ce que j'ai dit. Les matchs sont terminés mais les combats continuent. Parce qu'il va falloir garder ce groupe. Il y a des choses très intéressantes qui ont été montrées cette saison. On est clairement pas au niveau de l'OL, je l'ai dit, trois matchs, trois défaites, on est pas au niveau. Mais il faut garder de la stabilité. Si à chaque intersaison, on fait trois pas en arrière, on n'avancera pas.»