Article 

PSG/Arsenal (2-1), les performances individuelles

Publié le jeudi 8 mai 2025 à 3:51 par Philippe Goguet
Malgré l'avantage acquis lors du match aller, le PSG a eu bien du mal à venir à bout d'Arsenal lors de la demi-finale retour (2-1). Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Malgré l'avantage acquis lors du match aller, le PSG a eu bien du mal à venir à bout d'Arsenal lors de la demi-finale retour (2-1). Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le match était à peine commencé que l'Italien avait déjà sorti deux arrêts incroyables, l'un de près face à Martinelli, l'autre encore plus fou sur une reprise puissante d'Odegaard. Entre les deux, une bonne sortie aérienne sur corner, signe que tout a changé pour Donnarumma. Le reste a été du même tonneau et tout ou presque a été dans le sens de Donnarumma, à l'exception du but encaissé. Car dans la foulée, l'Italien est bien un peu court sur sa sortie loin de sa ligne mais Saka a alors raté le cadre, probablement surpris de voir le bourreau des Gunners se rater enfin. Et même avec ses pieds, Donnarumma a été bon.

Hakimi : Avant d'être l'homme du match (selon l'UEFA), le Marocain avait vécu un début difficile face à Martinelli, le Brésilien dominant leur duel et Hakimi s'accrochant comme il pouvait, concédant touches et corners pour le plus grand plaisir des Gunners. Mais l'arrière droit parisien est peu à peu monté en régime, pendant que son adversaire direct coulait. Les courses vers l'avant se sont multipliées, notamment en seconde période, les passes sont devenues plus précises et Hakimi a commencé à vraiment peser offensivement sur le match. Un penalty provoqué pour commencer, puis ce but du break qui a libéré tout le monde. Un match consistant et tout en progression au final, à défaut d'avoir été parfait.

Marquinhos : Le capitaine parisien a de nouveau signé une performance loin d'être dominante à l'occasion de ce retour, comme à Aston Villa au tour précédent. Au bout de quelques minutes, il est dominé dans les airs par Rice sur une tête qui file au ras du poteau. Le reste de la première mi-temps a ensuite été celle d'un pompier de service plutôt que d'un capitaine de défense, mais tout allait de nouveau à peu près bien jusqu'à cette énorme erreur, ce duel mal jugé avec Trossard où il joue la faute mais ne récolte que le ridicule. Arsenal est relancé et Marquinhos a encore tremblé plusieurs fois avant de finir par un sauvetage. Mais que ce fut pénible dans l'ensemble.

Pacho : Pas franchement aidé par ses partenaires autour de lui qui ont tous signé un mauvais match, l'Equatorien n'a globalement pu compter que sur lui-même et heureusement qu'il était là. Toujours bien placé sur les centres et prompt à les dégager, bien présent dans les duels et dominateur dans les airs face à une équipe qui a abusé des longs ballons, le gaucher a livré un beau et gros combat. Avec les pieds, il a également assuré, tout en signant quelques jolies passes de temps à autre.

Nuno Mendes : De nouveau opposé au joueur adverse le plus dangereux, il a dans un premier temps surtout beaucoup souffert et, avant même d'être rapidement averti (18e), il avait déjà concédé pas mal sur son côté à Saka. L'ailier anglais, bien aidé par les montées de Timber, l'a énormément fait souffrir et Nuno Mendes a souvent été sur un fil même s'il s'est accroché et a plutôt bien géré son carton jaune rapide dans l'ensemble. Dans l'utilisation du ballon, il a également eu bien du mal à être performant, prenant beaucoup de risques sans que cela ne paye. Sa fin de match en ailier gauche lui a permis de jouer des contres, mais ce n'était pas forcément toujours la chose à faire. Un match dans l'ensemble à oublier.

Ramos l'a remplacé pour les dernières minutes, apportant une certaine présence aérienne.

Vitinha : La rencontre avait débuté depuis un certain temps et Arsenal déjà gâché plusieurs balles de but que le milieu portugais n'était toujours pas apparu. Et lorsqu'il a enfin pu être trouvé par ses partenaires, la sentinelle parisienne perdait des ballons qui valaient cher. Arsenal avait ciblé le joueur et le marquage très serré a clairement porté ses fruits avec une influence très faible sur le jeu et un PSG en grande souffrance privé de son maestro. Malgré un peu de mieux en seconde période, notamment au niveau technique avec des sensations qui reviennent grâce à un marquage moins strict, Vitinha a totalement gâché l'occasion de sauver son match en ratant son penalty.

João Neves : Comme les autres, le milieu relayeur droit parisien a souffert en début de match face à la furia d'Arsenal mais il s'est accroché et a gêné comme il a pu, dans les airs comme au sol. Toujours présent dans les duels, accrocheur au possible et techniquement impeccable, il a continué sur le même rythme pratiquement tout le match pendant que l'adversaire faiblissait. Ses jaillissements dans les pieds, sa capacité à garder le ballon même en déséquilibre et ses passes toujours précises pour ses partenaires ont été bien utiles, même si Neves n'a finalement créé aucune occasion véritable. Mais dans le combat, il a été là et totalement fiable.

Fabian Ruiz : Lui aussi souffrait en début de match, voyant les vagues revenir alors qu'il faisait tout pour poser le pied sur le ballon, et il a finalement fait mieux avec ce but superbe qui a fait très mal aux visiteurs. Dans la foulée, il a envoyé une passe incroyable à Kvara puis a régné sur le milieu jusqu'à la pause. Sa seconde période est moins clinquante mais l'Espagnol a confirmé son importance, calmant le jeu ou apportant sa touche technique à bon escient tout en couvrant encore une fois un espace immense sur le terrain. Une immense double confrontation de sa part.

Doué : Positionné sur le côté droit au coup d'envoi du match, il s'est retrouvé à énormément défendre et Luis Enrique l'a rapidement recentré. Dans le rôle habituel de Dembélé, il n'a toujours pas eu la justesse du titulaire absent mais il a su apporter sa touche technique et son coup de rein pour faire mal à Arsenal avec des courses vers l'avant et des mètres gagnés. Pas toujours facile à trouver sur les attaques placées, il a surtout eu un vrai déchet dans ses frappes au but. En seconde période, il a été plus sollicité dos au but et, pressé par Saliba, il a eu du mal à servir d'appui mais il n'a jamais renoncé pour autant et a beaucoup défendu.

Hernandez l'a remplacé pour la fin de match et il s'est placé côté gauche. Après un début un peu trop lâche dans son marquage, il l'a faite à l'ancienne à Saka, multipliant les contacts vicieux et les petits coups qui énervent. Dans ce rôle du méchant, il a forcément été très bon.

Barcola : Au coup d'envoi, c'était bien lui le remplaçant réel de Dembélé mais Luis Enrique ne l'a pas laissé courir dans le vide bien longtemps et l'a vite repositionné à droite. Sur le côté, Barcola a parfois su exploiter les espaces et fait quelques bonnes actions vers le but adverse, notamment une en chipant un ballon dans les pieds, mais il n'a jamais vraiment réussi à utiliser sa vitesse pour faire des différences et a eu, encore une fois, un trop gros déchet devant le but avec plusieurs actions mal jouées.

Dembélé l'a remplacé pour les 20 dernières minutes et il a su être décisif à peine deux minutes après son entrée en décalant bien Hakimi sur le 2-0. Apparu franchement loin de son meilleur niveau physique, le n°10 parisien s'est évertué à jouer très simple, en peu de touches de balle, préférant se glisser dans le jeu plutôt que de forcer quoi que ce soit. Une décision sage pour une entrée réussie.

Kvaratskhelia : Le Géorgien était plein d'envie et cela s'est encore vu car sa générosité est impossible à louper sur le terrain. Défensivement, il a été d'une précieuse aide pour Nuno Mendes et n'a jamais compté ses efforts, venant parfois travailler jusqu'autour de la surface parisienne. Offensivement, il a dû se débrouiller avec pas grand-chose et cela ne l'a pas empêché d'aller fracasser le montant d'une frappe sublime après un quart d'heure à peine. C'est aussi lui qui gratte le coup-franc à la base du 1-0, qui donne à Barcola une belle balle de but dans la foulée ou encore qui centre sur le 2-0. Au final, il est impliqué pratiquement sur toutes les occasions parisiennes et a défendu comme un lion, soit la définition assez simple d'un très bon match.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

mercredi 07 mai

mardi 06 mai

lundi 05 mai

dimanche 04 mai

samedi 03 mai

vendredi 02 mai

jeudi 01 mai

mercredi 30 avril

 

Soutenez nous 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee