Article
20 pensées rapides sur PSG/Flamengo (1-1, 2-1 t.a.b.)
A l'issue d'un match intense et disputé, incertain et parfois rendu violent par les Brésiliens, le PSG a gagné la Coupe Intercontinentale face à Flamengo à l'issue d'une séance de tirs au but au cours de laquelle Safonov est devenu le héros du soir. Retour en 20 pensées rapides sur la première conquête mondiale du PSG.

- Le PSG est donc champion de France, champion d'Europe, superchampion d'Europe et désormais champion du monde. Il faudra probablement du temps pour réaliser la portée de l'exploit réalisé, mais qu'il est doux à vivre.
- En deux séances de tirs au but sous les couleurs du PSG, Safonov n'a encaissé que quatre des dix tentatives. Sur les six échecs, un a fini sur la barre, celui du Lensois Nzola, mais le Russe a donc repoussé 50% des tentatives. Et le tir de Nzola avait fini sur la barre transversale car le Russe avait justement dévié le ballon, ce qui s'ajoute donc au bilan dingue du gardien parisien dans cet exercice.
- Luis Enrique avait promis une finale indécise et compliquée, il avait effectivement vu juste. Rarement l'impression de voir le match filer entre les doigts du PSG a été aussi présente. Mais cette équipe est spéciale et semble pouvoir survivre à tout.
- Les vacances arrivent tout de même à temps pour cette équipe tant pas mal de joueurs, dont les très endurants Vitinha et Fabian Ruiz, ne semblent plus avoir grand-chose dans le réservoir.
- Après avoir goûté à l'arbitrage international avec respectivement un Australien puis un Américain lors de ses finales contre Chelsea et Flamengo, le PSG sera probablement très satisfait de retrouver des arbitres européens pour le reste de la saison.
- Autant les Brésiliens ont été imbuvables sur le terrain, avec des fautes vraiment à la limite, autant il faut leur reconnaître une certaine classe après le match dans leurs déclarations, mettant en avant le fait que le PSG était tout simplement meilleur.
- Le PSG a gagné quatre séance de tirs au but consécutives sur l'année écoulée, du 22 décembre 2024 à Lens au 17 décembre 2025 à Doha. Mais c'est une lotterie paraît-il.
- Cela signifie également que quatre des six trophées parisiens ont été acquis après des séances de ce type, avec trois gardiens différents qui plus est, signe que le destin était avec Paris. La chance fait, aussi, partie du jeu, il sera dur pour Paris d'en avoir autant à l'avenir.
- A peine était-il apte à débuter que Désiré Doué a déjà retrouvé le couloir droit de l'attaque parisienne. Un signe de son importance sur ce poste, autant que des difficultés de la concurrence.
- Il y a un côté très ironique sur le but refusé au PSG en début de match : le gardien de Flamengo a tout tenté pour éviter un corner avant de jurer qu'il y avait bien corner lorsqu'il a constaté que sa relance ratée avait fini en but.
- Lee Kang-in a fini blessé musculairement, mais qu'il est dur de ne pas lier cette blessure au nombre délirant de coups qu'il a reçus en une demi-heure à peine.
- La blessure de Lee Kang-in a forcé le PSG à faire un premier changement dès la première période et le staff parisien a ensuite remarquablement bien utilisé les différents arrêts (fin du match, mi-temps des prolongations) pour compenser ce premier temps de remplacement grillé.
- Il y avait un côté assez jouissif à voir Warren Zaïre-Emery exploser physiquement, et en toute légalité, ses adversaires directs alors que les mêmes Brésiliens matraquaient les Parisiens les moins solides.
- Safonov s'attire logiquement toutes les louanges pour sa séance de tirs au but mais Rossi, le gardien de Flamengo, a confirmé qu'il est aussi un monstre de l'exercice avec 50% d'arrêts. L'auteur de ces lignes peut vous confirmer qu'il n'était pas bien du tout après avoir appris en cours de match que l'Argentin avait arrêté 15 des 35 penaltys qu'il a subis en cours de match...
- Au bout de quatre minutes à peine, Vitinha et Neves avaient déjà failli rejouer le but de PSG/Manchester City (4-2) d'un coup-franc plongeant du premier au second poteau pour le second qui arrive lancé.
- Les gros loupés d'Ousmane Dembélé seront forcément les images les plus marquantes de son entrée en jeu mais il y a pourtant du positif dans ses 45 minutes de jeu. Pour la première fois depuis son retour de blessure, le Ballon d'Or a vraiment dribblé et utilisé son jeu de feintes, notamment avant de servir Marquinhos ou pour se mettre en position de frappe.
- L'action conclue par la frappe du gauche très au-dessus mérite tout de même d'être mise en avant de par les trois gestes de très haut niveau précédents : la passe intérieure de Mbaye passe entre quatre joueurs au coeur de la défense, le contrôle de Dembélé pour s'amener cette transmission assez forte est bon et la feinte qui a suivi a embarqué le défenseur comme rarement. Mais la conclusion n'a pas été à la hauteur, comme un symbole de ce que Dembélé doit encore retrouver.
- Marquinhos, 31 ans et désormais plus de 500 matches avec le PSG, n'avait probablement jamais fait jusque-là deux erreurs aussi bêtes que celles contre le Bayern et Flamengo en un gros mois d'écart à peine.
- La carrière d'entraîneur de Filipe Luis, bien qu'à ses débuts, est déjà prometteuse et ce n'est pas la qualité du plan de jeu défensif proposé qui va changer ce constat, bien au contraire. Si son équipe a déçu dans le jeu offensif proposé, elle n'a au final concédé qu'assez peu d'occasions avant d'être touchée par la fatigue.
- Rajouter un treizième mois à 2025, ce n'est vraiment pas possible ?
Cet article vous a plu ? Partagez le :