« Trop fort », « injouable », le PSG a encore impressionné l'Italie

« Tout a commencé plus ou moins comme tout a fini : avec une équipe italienne nerazzura écrasée par le PSG de Luis Enrique ». La Repubblica ne s'y trompe pas ce jeudi matin, il y avait comme un air de déjà-vu mercredi soir au Parc des Princes, trois mois et demi après la leçon infligée par le PSG à l'Inter Milan en finale de la Champions League. Certes, les Nerazzuri de Bergame n'ont pris que 4 buts eux et évoluaient en blanc hier soir, mais ils ont eux aussi été surclassés par le PSG, comme les Intéristes le 31 mai dernier.

« Kvaratskhelia montre à Paris que ses éclairs à Naples n'étaient qu'un avant-goût de la carrière qui l'attend »

« Le match a été facile pour Paris, qui n'a actuellement aucun rival dans l'art de faire tourner le ballon à toute vitesse pour ouvrir des espaces qui deviennent des failles dans les défenses adverses, poursuit le quotidien italien. L'un de ces espaces a été ouvert par Kvaratskhelia lui-même, qui montre à Paris que ses éclairs à Naples n'étaient qu'un avant-goût de la carrière qui l'attend : une course en solitaire avec le ballon dans les pieds et un tir irrésistible du pied droit sous la barre transversale, transformant l'armée Nerazzurri en guerriers en terre cuite. »

Trop d'écart entre le PSG et l'Atalanta pour la presse italienne

Pour La Gazzetta dello Sport, ce PSG était tout simplement « trop fort » pour la Dea. « C'était une mission quasi impossible, et le terrain n'a livré rien d'autre qu'un verdict clair et sans appel », écrit aussi le quotidien au papier rose, estimant que « l'écart de qualité entre le PSG, champion d'Europe, et une Atalanta en pleine reconstruction, après la fin d'une ère sur son banc, reste trop important ». Même sentiment du côté du Corriere dello Sport, qui estime que ce PSG est tout simplement « injouable », quand bien même il a joué sur « rythme lent pendant une bonne vingtaine de minutes. »

Enfin, le Corriere della Sera rend lui hommage ce jeudi à la « machine à buts du PSG », estimant que le score aurait pu être bien plus lourd sans un bon Carnesecchi. Le sentiment général de la presse italienne ce matin est parfaitement résumé par le quotidien généraliste basé à Milan : « La Dea s'est peu montrée, mais avec un PSG à ce niveau — un grand collectif, plus que des prouesses individuelles —, peu d'équipes semblent capables de lui tenir tête. »