Une arrivée de Zidane pourrait remettre en cause le projet présenté à Mbappé

Au terme d’un bras de fer long de plusieurs mois entre le Real Madrid et le PSG, Kylian Mbappé avait finalement choisi de prolonger l’aventure dans son club pour trois années de plus. Il avait alors été répété à maintes reprises que si l’attaquant de 23 ans avait choisi cette option, certaines promesses sur le plan sportif lui avaient été faites. Impliqués dans les négociations de la prolongation du joueur, Antero Henrique et Luis Campos n’ont depuis pas cessé de tourner autour du PSG, le second étant même devenu le conseiller football chargé de remodeler l’effectif. Néanmoins, si Zinédine Zidane devenait l’entraîneur du club, ce projet pourrait être remis en cause. 

C’est en tout cas l’avis du journaliste du Parisien Dominique Séverac. Lui ne voit pas Zidane s’engager au PSG, d’une part, mais de plus, il pense que cela pourrait compromettre ce que le club a promis à Kylian Mbappé lorsqu’il a prolongé. Si l’ancien numéro 10 des Bleus venait à s’installer sur le banc parisien, il y a fort à parier qu’il aurait des pouvoirs élargis. Par conséquent, une cohabitation avec Luis Campos serait difficile. Or, c’est grâce au Portugais que le PSG est censé redéfinir les contours de son effectif, tant en termes d’arrivées que de ventes. C’est à lui que Kylian Mbappé fait confiance pour construire une équipe plus cohérente. 

La piste privilégiée par Luis Campos serait Christophe Galtier, dont l’on dit qu’il se rapproche du PSG depuis quelques jours. Son nom est certes moins clinquant sur le papier, mais la collaboration précédente entre les deux hommes a déjà été couronnée de succès avec un titre de champion de France en 2021 largement basé sur l’effectif bâti par le Portugais. Dominique Séverac insiste : « On a vendu un projet de football au PSG. » À ses yeux, il semble donc clair que l’entraîneur qui succédera à Mauricio Pochettino doit être un élément d’un projet plus large qui doit permettre au club de soulever la Ligue des Champions dans les années à venir. Quitte à faire avec moins de noms étincelants comme celui de Zidane dont rêveraient les dirigeants à Doha.