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Arsenal/PSG (2-0), les performances individuelles

Publié le mercredi 2 octobre 2024 à 3:23 par Philippe Goguet
Le PSG s'est logiquement incliné 2-0 sur la pelouse d'Arsenal à l'occasion de la 2e journée de la phase de championnat de la Ligue des Champions, retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Le PSG s'est logiquement incliné 2-0 sur la pelouse d'Arsenal à l'occasion de la 2e journée de la phase de championnat de la Ligue des Champions, retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien italien avait pourtant bien débuté, avec deux sorties réussies, l'une loin de son but, l'autre aérienne, mais il a gâché son match dès le premier but. Son déplacement trop lent et sa mauvaise lecture de la trajectoire ont ouvert le but à Havertz qui ne s'est pas fait prier. Il ne fait pas mieux dans la foulée sur un coup de pied arrêté certes compliqué à gérer mais sur lequel il retire ses mains. Dans une phase de championnat où la différence de buts pourrait bien compter à la fin, il évite certes une déroute avec plusieurs arrêts intéressants par la suite mais il était déjà trop tard. Les arrêts sont plus utiles à 0-0 qu'à 0-2...

Hakimi : Arsenal ne l'a pas beaucoup sollicité défensivement, préférant attaquer par l'autre aile, mais son adversaire direct Martinelli s'est tout de même régulièrement retrouvé en position de frappe, ce qui n'est pas très positif. Les Gunners ont surtout bien contenu dans l'ensemble l'activité offensive du Marocain, le forçant à monter moins par leur pressing. Hakimi a toutefois su être plutôt dangereux lorsqu'il parvenait à être lancé, à l'image d'un tir dangereux en angle fermé. Mais il était dur pour lui de produire beaucoup plus offensivement avec aussi peu de monde dans la surface.

Marquinhos : Pris dans son dos sur la première occasion adverse, le Brésilien avait posé les bases de son match dès le départ : jamais totalement responsable, mais jamais vraiment en mesure de dominer et de faire respirer sa défense. Avec le ballon, ce fût pareil : propre, mais rarement bien utile à son équipe dans le fond et moyen en tout. Plus gênant, le capitaine parisien incarne une molesse incompatible avec le très haut niveau aussi bien quand il s'agit de défendre que d'attaquer.

Pacho : Face à un adversaire dominant athlétiquement, lui n'a rien lâché sur ce point et a su gagner des duels en bougeant ses adversaires. Durant toute la partie, il a pratiquement été le seul de la ligne arrière à s'imposer dans les un-contre-un mais, s'il a été performant pour défendre en avançant, il est franchement pris dans son dos sur l'ouverture du score et a donc une belle part de responsabilité. Avec le ballon, cela a en revanche été insuffisant : soit ses tentatives mi-longues étaient interceptées, soit ses passes vers le côté gauche plaçaient Nuno Mendes dans une situation compliquée.

Nuno Mendes : Le Portugais a vécu un match aux deux visages, selon les côtés du terrain. Défensivement, il a encore une fois souffert face à un ailier de classe mondiale et Saka a joué avec lui, Mendes réagissant d'ailleurs stupidement en provoquant le coup-franc du 2-0 d'une faute d'une inutilité rare. Dans son camp, il a également été en grande difficulté à la relance, coincé le long de la ligne de touche. Heureusement, le Portugais a aussi su s'exprimer offensivement et ses montées ont fait mal à Arsenal, avec une jolie frappe sur le poteau et quelque actions intéressantes. 

Vitinha : Que le petit Portugais semble loin de son meilleur niveau en ce moment, comme lors du premier match contre Gérone (1-0). Il tente bien d'imposer sa touche technique au jeu parisien mais n'y parvient pas du tout, broyé physiquement par des adversaires qui arrivent à l'étouffer, contrairement à la saison passée. Vitinha a bien tenté de poser le pied sur le ballon, donner le tempo et orienter son équipe, il n'a réussi en rien et a signé une performance inquiétante en tous points. 

Fabian Ruiz l'a remplacé et il a tenté de jouer plus vite, sans réellement réussir à apporter plus dans la construction du jeu malgré tout. Une frappe intéressante, mais aussi un avertissement évitable.

Zaïre-Emery : Le jeune milieu a été l'un des rares à vite entrer dans le match et il a été pratiquement le seul à ne pas être dominé athlétiquement ou dans les duels durant la première période. Cela n'a pas suffi à sauver son équipe mais ce répondant était très nécessaire et il a au moins empêché Arsenal de pilonner ce côté du terrain. En seconde période, il a continué son travail de sape dans l'entrejeu mais a en revanche eu plus de mal à être pertinent dans l'utilisation du ballon alors que son équipe poussait et se rapprochait du but adverse. 

João Neves : Dans un rôle de relayeur gauche qui défendait parfois l'axe un cran plus haut en première période, le petit Portugais a été totalement dépassé en première mi-temps : souvent effacé au pressing et en retard pour venir aider Nuno Mendes, totalement dominé dans l'impact quand son équipe tentait de relancer depuis l'arrière, il n'a nullement pesé dans ce rôle. Sa fin de match devant la défense a en revanche été plus aboutie, avec des orientations mieux senties et quelques ballons récupérés. Dans un match à forte connotation athlétique, il n'a en tout cas pas répondu aux doutes sur ce point.

Doué : C'est finalement lui qui avait la lourde charge de remplacer Ousmane Dembélé et la surprise du chef est dans l'ensemble passée totalement à côté. A l'exception d'une bonne passe vers Hakimi, Doué n'a jamais su se placer offensivement pour faire mal ni peser sur le jeu parisien. A 19 ans et pour sa première titularisation en Champions League, il est vraiment apparu très tendre dans le duel, à l'image de celui qu'il perd face à Trossard au départ du premier but. La marche était trop haute. 

Kolo Muani l'a remplacé, il a apporté une certaine présence dans l'axe de l'attaque, à l'image d'une belle percée sur un contre, mais ses limites techniques et son manque de spontanéité face au but l'ont trop limité pour qu'il puisse relancer son équipe.

Lee : De nouveau positionné en fausse pointe, le Sud-Coréen n'a jamais vraiment mis au défi la redoutable défense centrale adverse, si ce n'est en la pressant, et il a beaucoup décroché pour toucher la balle et ordonner les attaques parisiennes, ce qui lui a permis de lancer quelques contres de belle façon. Mais dans une seconde période où Paris a joué plus haut, il a eu plus de difficultés à exister alors qu'il était pourtant plus proche du but adverse, à l'exception d'une frappe flottante bien sentie, et sa fin de match à droite est également insignifiante. Ses coups de pieds arrêtés ont en revanche été plutôt bien tirés, avec deux bons corners vers Neves.

Barcola : Attendu sur son côté gauche, il a pourtant vécu un début de match très compliqué, Paris le cherchant dans des situations compliquées où il s'est fait dévorer par Timber. Un peu mieux au bout d'une demi-heure de jeu, il est encore trop spectateur au premier poteau sur le coup-franc du 2-0 et, malgré quelques actions intéressantes en combinant avec ses partenaires, ses difficultés dans le un-contre-un ont été visibles durant toute la soirée. Mais les circonstances dans lesquelles il se retrouve à jouer des duels contre les défenseurs sont rarement très bonnes non plus. Il doit faire plus, mais doit être mieux servi également.


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