Avant PSG/Inter, Donnarumma aurait préféré jouer la finale de Coupe de France

Il aurait voulu enchaîner. En bon compétiteur, Gianluigi Donnarumma aurait, selon L'Équipe, confié à son entourage ces derniers jours qu’il aurait aimé être aligné face à Reims (victoire 3-0) samedi dernier, lors de la finale de Coupe de France. Pas par simple goût des trophées supplémentaires, mais pour se mettre dans les meilleures dispositions avant la grande finale de la Ligue des Champions, ce samedi soir contre l’Inter Milan.

Luis Enrique a pourtant fait un autre choix, en titularisant Matvey Safonov. Une décision cohérente avec sa gestion du groupe tout au long de la saison : impliquer chacun, donner du rythme à tous et construire un collectif où la hiérarchie ne se fige jamais totalement. Un pari parfois risqué, mais rarement perdant jusqu’ici. L’ancien sélectionneur espagnol s’est même rarement trompé dans ses ajustements d’effectif, y compris dans les matches à haute pression.

Déjà le 3 mai dernier, quatre jours avant la demi-finale retour face à Arsenal (2-1), l’entraîneur du PSG avait préféré donner les clés à Safonov face à Strasbourg en Ligue 1. Ce qui n'a pas empêché Donnarumma de signer l’une de ses meilleures prestations de sa carrière au Parc des Princes. Preuve que l’Espagnol sait gérer ses hommes, quitte à bousculer certains réflexes de préparation. Et jusqu’ici, ses paris lui donnent souvent raison.

Un Donnarumma affûté pour l’ultime combat

Si la volonté de Donnarumma d’enchaîner les matchs avant la finale est compréhensible, le portier italien n’arrive pas à Munich sans repères. Titularisé en Ligue des Champions sur 14 des 16 rencontres disputées par le PSG cette saison, l’ancien Milanais a été l’un des hommes forts du parcours parisien, avec plusieurs performances déterminantes.

Et c’est peut-être là le vrai motif d’optimisme : si Donnarumma n’a pas foulé la pelouse du Stade de France, c’est aussi pour mieux briller à Munich. Un PSG reposé, un Donnarumma concentré, et un rendez-vous qui résonne presque comme un clin d’œil du destin : affronter l’Inter, rival historique de son club formateur, l’AC Milan. De quoi nourrir une motivation supplémentaire. Ce soir, tous les regards seront tournés vers lui. Et le PSG sait qu’il peut compter sur un Donnarumma prêt à répondre présent, avec ou sans répétition générale.