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Le Guen s'explique sur le capitanat précoce de Sakho

Publié le vendredi 27 mars 2015 à 12:41
Paul Le Guen est revenu sur son choix de donner le brassard de capitaine du PSG à Mamadou Sakho quand il avait 17 ans à peine, en octobre 2007 à Valenciennes.

Aujourd'hui sélectionneur du Sultanat d'Oman, Paul Le Guen a accordé il y a plusieurs mois un entretien à un site de coaching pour les entreprises et il est notamment revenu sur un épisode important de son passage comme entraîneur au PSG, la nomination de Mamadou Sakho comme capitaine alors que le joueur avait 17 ans à peine.

Le 20 octobre 2007, le PSG est au fond du trou et se déplace à Valenciennes en étant 14ème du classement. Lors du match précédent face à Rennes, alors que le club pleure Francis Borelli qui vient de s'éteindre, les joueurs ont été ridiculisés par Rennes au Parc (1-3) et le coach tente un électrochoc en alignant une équipe remplie de jeunes joueurs puisque Sakho, Ngoyi, Sankharé, Ngog et Arnaud sont titulaires. Ce jour-là, malgré des cadres comme Yepes ou Camara dans le onze de départ, c'est Sakho qui porte le brassard. Le latéral gauche de l'époque n'a que 17 ans et le porte pour la première fois.

Dans cet entretien, l'entraîneur retrace notamment la découverte de Sakho : « Je suis allé le voir jouer avec l'équipe réserve du PSG et j'ai repéré une force, un talent particulier. Je l'ai fait débuter à 17 ans (à Athènes le 14 février 2007) et je l'ai mis capitaine. Les gens ont été choqués et j'en ai pris plein la gueule. Les augures prétendaient que cela allait briser sa carrière et je m'aperçois aujourd'hui qu'il est presque capitaine en équipe de France. »

Paul Le Guen explique aujourd'hui comment il en est arrivé à ce choix du capitanat : « Je ne l'ai pas mis capitaine parce qu'il avait 17 ans, je l’ai mis capitaine parce que je n’en trouvais pas d’autres, mais je ne pouvais pas communiquer là-dessus. J'avais un groupe de joueurs qui se détestait. C'était un groupe compliqué,  avec beaucoup de tensions. J'étais face à un problème assez compliqué de management. Je me disais « Si je nomme capitaine un joueur d'un des deux groupes, je vais me mettre à dos pas mal de joueurs » donc il fallait que je fasse autre chose. Et lorsque j'ai commencé à faire jouer Sakho, je me suis dit qu'il pouvait être “cette autre chose”. Pour sortir de mon problème, je me suis dit que j'allais le mettre capitaine. Je sais que ce choix était contestable de l’extérieur ; à Clairefontaine, un cadre avait même parlé d’“hérésie” mais je ne pouvais pas expliquer mon idée en conférence de presse. Reste que c’était un choix compréhensible de l’intérieur, sûrement pas un coup de tête. »

Pour le reste de l'entretien, dans lequel Le Guen aborde également Aulas et ses passages aux Rangers ou comme sélectionneur du Cameroun, cela se passe ici : Votrecoach.fr


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