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Areola entre doute et rebond

Publié le mercredi 1 février 2017 à 17:31 par Philippe Goguet
En difficulté depuis quelques mois, Alphonse Areola a vu des proches et des gens du milieu du football le connaissant bien témoigner en sa faveur dans la presse. Son entourage n'a toutefois pas nié que le joueur avait été touché après PSG/Monaco.

Kevin Trapp absent pour une durée de 15 jours environ, Alphonse Areola se retrouve projeté comme titulaire dans la cage du PSG au moment où il traverse une des périodes les plus délicates de sa jeune carrière. Encore impliqué (bien que pas seul responsable) sur le but de Monaco dimanche soir, il a en partie trouvé ce mardi du soutien auprès de son entraîneur Unai Emery tandis que des proches et des gens le connaissant bien ont tenu des propos plutôt rassurants.

Pour expliquer sa méforme, Unai Emery a évoqué un côté faible pour son gardien de but, le gauche, mais l'ancien coach d'Areola entre 2010 et 2013, Gilles Bourges, a remis en cause ce point faible dans Le Parisien : «La plupart des jeunes gardiens présentent un côté fort et un côté faible mais pas Alphonse. Je me souviens juste qu'il s'est entraîné pendant plusieurs années avec un strapping qui allait du coude à l'épaule droite. Il a d'ailleurs fini par être opéré du coude droit (NDLR : en mai 2014). Cela lui coûtait quelques centimètres quand il devait plonger sur ce côté. En revanche, sa détente naturelle a toujours été d'une qualité exceptionnelle.»

Un proche «En décembre, Alphonse était le premier déçu de ses performances. Lui-même ne se reconnaissait plus.»

La pression qui pèse sur les épaules du jeune gardien de 23 ans est aussi évoquée comme une cause de ses mauvaises performances actuelles et Pascal Lafleuriel, ancien adjoint des sélections de jeunes, doute légèrement de cette hypothèse dans L'Equipe : «La pression est grande forcément. Alphonse est un gardien très posé, réfléchi, solide. Il a connu des périodes difficiles avec nous, il n'a jamais baissé la tête.» Un proche confie toutefois que le gardien a connu des doutes : «En décembre, Alphonse était le premier déçu de ses performances. Lui-même ne se reconnaissait plus. La confiance n'était plus là. Cela le rendait triste et il conseillait à sa famille de ne surtout pas lire les commentaires négatifs dans les médias et sur les réseaux sociaux.»

Charruau : «S'il y a une qualité qu'Alphonse a eue très, très jeune, c'est son mental.»

Sa prestation contre Monaco n'a pas vraiment fait changer d'avis les supporters parisiens, pas tendres avec le joueur, et son entourage confie que «moralement, forcément, c'est une soirée qui l'a touché, il n'est pas content de lui. La chance, c'est qu'il peut rebondir vite.» Titulaire à Rennes ce mercredi soir, il va en effet avoir l'occasion de prouver qu'il peut rebondir. Pour Paul Charruau, gardien du PFC proche d'Areola depuis longtemps, il a les moyens de le faire : «Je ne doute pas qu'il rebondisse. S'il y a une qualité qu'Alphonse a eue très, très jeune, c'est son mental. Que ce soit dans les bonnes ou mauvaises périodes, il garde une ligne directrice, le travail. Ce n'est pas quelqu'un qui va être perturbé par ce qui s'écrit ou se dit. Il va s'appuyer sur les personnes du métier.» Première réponse à ce rebond ce mercredi soir à Rennes.


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