Zlatan Ibrahimovic a été un des grands thèmes du jour lors de la conférence de presse de Laurent Blanc. Il a abordé le PSG sans Ibra, les blessures successives du Suédois ou encore les infiltrations avant PSG/Lyon
Zlatan ira en sélection :
« Il ira en sélection car il faut faire constater cette blessure, je pense qu’ils vont vouloir le garder aussi, j’ai été confronté à ce problème-là. C’est un problème médical donc faisons en sorte d’être intelligents pour lui et son équipe nationale. »
Un autre PSG sans Ibra ?
« Une autre façon de jouer certainement, quand tu n’as pas Ibra, tu joues d’une autre manière. Avec les stats que vous ne manquez pas de faire en disant que le PSG faisait ça avec Ibra et ne faisait pas ça avec lui, on oubliait la valeur des joueurs. Il y a quelque chose qui me chagrinait dans les comparaisons que vous faîtes, c’est qu’on dirait que le PSG avec Ibra est un grand club d’Europe et que, sans Ibra, la valeur des joueurs qui restent sur la pelouse est vraiment moindre.
Les joueurs, le statut qu’ils peuvent avoir, ils l’ont avec et sans Ibra. Et c’est bien qu’ils l’aient démontré parce qu’il fallait le faire. Ce match contre Barcelone, outre le bon résultat, a permis à certains joueurs de démontrer qu’ils étaient efficaces sans Ibra et qu’ils le seraient certainement encore davantage avec. »
La peur d’Ibra ?
« Ils ont peur d’Ibra ? Je ne pense pas. C’est vrai qu’Ibra prend beaucoup de place mais vu sa saison dernière et les saisons qu’il a faites avant au Milan ou à la Juve, c’est un garçon qui prend beaucoup de place. Cristiano Ronaldo prend beaucoup de place au Real Madrid. Et peut-être que quand Cristiano ne joue pas, d’autres joueurs sont un peu plus sur le devant de la scène. Cela existe toujours mais on parle quand même de grands joueurs.
Quand il n’y a pas Ibra, on met en lumière la qualité d’untel ou d’untel mais ces joueurs la possèdent toute l’année, qu’ils jouent avec ou sans Ibra. »
Ses blessures successives :
« Cela ne m’inquiète pas, il faudra lui demander si ça l’inquiète. Dans une carrière, vous avez des périodes où vous n’êtes pas blessé et d’autres où vous l’êtes un petit peu plus. Il vit juste un moment où il a quelques problèmes. Malheureusement, ces problèmes ne lui permettent pas de jouer, je ne vois pas plus loin que ça.
Quand vous faites 15 ans de carrière, ça pèse mais il n’y a rien d’anormal là-dedans. Il a fait 10 ou 15 ans de carrière, il joue beaucoup de matches, l’année dernière, il a joué pratiquement tous les matches. C’est un physique hors norme, voilà. La blessure en atteste là, c’est une blessure idiote mais qui ne lui permet pas de jouer, ce n’est pas une blessure grave. C’est comme ça.
Dès que les joueurs se blessent un peu plus, on essaye de leur trouver un âge. Cela ne veut rien dire, l’année dernière, il avait un an de moins et il a fait tous les matches. Ne me faites pas dire ce que je ne veux pas dire parce que je ne le pense pas.
Ce joueur, à 33 ans il est en pleine forme, il a un physique hors-norme et on veut mettre un point d’interrogation sur son âge. Vous pouvez le faire mais, pour moi, l’âge n’a rien à voir. »
Sous infiltrations contre Lyon :
« Ibra a joué contre Lyon avec une petite infiltration pour la douleur parce qu’il avait déjà cette douleur [au talon]. Elle date de Rennes, elle a commencé là-bas avec l’état du terrain et un crampon. Cela date de là et il a joué contre Lyon avec une petite infiltration pour effacer la douleur. Et cela s’arrête là.
Si tu savais le nombre de joueurs qui jouent avec des infiltrations pour effacer la douleur, tu serais vraiment très surpris, ça ne veut rien dire. Tu as une petite douleur gênante, tu fais une petite infiltration pour effacer la douleur qui dure son temps d’action, une heure à une heure trente. Cela existe dans le sport, il faut se réveiller. C’est courant. »
