Article 

Courbis : « Stambouli est un futur bon entraîneur »

Publié le vendredi 21 août 2015 à 11:34 par Philippe Goguet
Quand le PSG se déplace à Montpellier, c'est aussi et surtout l'occasion pour Benjamin Stambouli de retrouver son club formateur et ses anciens coéquipiers. Dans la presse du jour, son ancien coach et le père du joueur ont témoigné concernant la recrue parisienne.

Le PSG enchaîne son deuxième déplacement de la saison et le passage par Montpellier rappelle à une partie de l'effectif le lieu où Paris a été champion l'an dernier mais aussi au nouveau venu Benjamin Stambouli d'où il vient. Formé à Montpellier, le milieu parisien n'y a laissé que des bons souvenirs jusqu'à son départ il y a un an et les témoignages d'affection en sa faveur sont nombreux. 

Un joueur qui comprend le jeu

Dans les colonnes de France Football, c'est le coach de Montpellier Rolland Courbis qui a encensé le joueur : «J’ai rarement vu un joueur anticiper autant de choses que lui avec autant de simplicité. [...] C’est le genre de garçon, quand tu es entraîneur, à qui tu n’as pas besoin d’expliquer cinquante fois les choses : il comprend tout avant. » Le père du joueur, Henri Stambouli, est même moins dithyrambique sur son fils, dans les colonnes du Parisien : « Là où Benjamin me surprend toujours, c’est qu’il a une grosse capacité à s’intégrer rapidement. Sur le plan collectif, il sait ce qu’il faut faire. Il a cette capacité de vite analyser. Je le trouve plutôt à l’aise. Il reste dans la simplicité et joue pour le collectif. Il compense quand un autre joueur sort. C’est son style. Il est là en sécurité pour un groupe. »

Cette capacité à rapidement analyser le jeu est développée par Rolland Courbis dans une anecdote : « Un jour, je lui ai dit : "Vu le métier de ton père et de ton grand-père, tout est réuni pour que tu sois un jour entraîneur. Et aujourd’hui je suis un peu fatigué, j’ai envie de voir si vous avez tout compris..." J’avais pris sa place et je lui avais demandé de faire la mise en place tactique. Je dois reconnaître qu’avec l’aide de quelques anciens, il s’était bien démerdé... Et on avait fait un bon match derrière. C’est un futur bon entraîneur ! »

Une adaptation bien commencée à Paris

De son côté, le principal intéressé n'en a pas trop fait devant la presse avant la rencontre puisqu'il a seulement accordé une interview au Midi Libre, le grand média local. Dans celle-ci, il a expliqué s'être bien intégré et son père a confirmé ses bonnes sensations : « Je sens quelqu’un très heureux et épanoui. C’est un plaisir pour lui de se retrouver avec cette qualité de joueurs et d’encadrement. Il touche à tout ce qu’il a toujours rêvé de faire. [...] Pour l’instant il découvre et se régale. Les coachs le connaissent bien, donc cette relation est importante. Et puis il a été agréablement surpris par l’ambiance générale. Il a senti un président bienveillant qui cherche à mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Ce sont des attentions importantes. Montpellier est un club familial, mais on sent que c’est aussi ce que cherche à développer le PSG. Il lui reste juste à trouver son appartement. »

Plutôt Montpellier que Marseille

Et au passage, Henri Stambouli, ancien directeur du centre de formation de Marseille, a expliqué pourquoi Benjamin, né à Marseille, a été formé à Montpellier : « C’était un choix de proximité, car à l’époque nous résidions à Uzès. Et puis je ne voulais pas que, s’il intégrait le centre de formation de l’OM, on dise : « c’est le fils de Stambouli ». Je voulais éviter qu’il ait ce poids. Montpellier a une réputation de club formateur. Comme nous bougions beaucoup à l’époque à cause de mon boulot (Sedan, la Suisse…) Benjamin était passé à travers les sélections de jeunes. Mais on se rendait compte qu’il avait quelque chose. J’ai donc appelé Serge Delmas, qui s’occupait de la formation, pour qu’il teste le gamin. C’est comme ça qu’il a intégré le centre de formation de Montpellier. »

Le père du joueur a également raconte un des moments clés de la carrière du joueur : « Il a passé tous les échelons de la formation sans encombre et, à 19 ans, il a été appelé par Rolland Courbis pour intégrer le groupe pro. Mais lors du premier entraînement, il s’est fait les ligaments croisés. Pour lui, ça a été un déclic. Jusque-là, il se mettait beaucoup de pression par rapport à la famille (NDLR : son père et son oncle Laurent Banide étaient pros). Il ne voulait pas décevoir, ne se lâchait pas complètement. Il voulait être parfait. A partir de ce moment-là, il a cessé de trop réfléchir, il a énormément bossé et il a passé un cap. » Il lui reste désormais à franchir un autre cap, celui de s'imposer au PSG.

NB : Propos recueillis par Le Parisien et France Football.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Joueur(s) lié(s) 
Match lié 

News 

Aujourd'hui

vendredi 26 avril

jeudi 25 avril

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

samedi 20 avril

vendredi 19 avril

jeudi 18 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee