« Irrespectueux », « aucune classe » : le PSG répond à Mbappé

Les histoires d'amour finissent mal en général. Les sept années de vie commune entre le PSG et Kylian Mbappé sont désormais terminées et le meilleur buteur de l'histoire du club a réglé ses comptes avec Nasser Al-Khelaïfi, sans le nommer, mardi lors de sa conférence de presse avec l'équipe de France.

Mbappé, qui s'est dit « soulagé » et « libéré » d'avoir signé au Real Madrid, est notamment revenu sur sa dernière saison parisienne, qui avait commencé par une mise à l'écart et qui s'est terminée par un temps de jeu réduit en Ligue 1 suite à l'annonce en interne de son futur départ.

« On m'a fait comprendre (que je ne jouerai pas avec Paris), on me l'a dit en pleine face, par médias interposés, on m'a parlé violemment, on me l'a dit. Donc pour moi c'était clair que je n'allais pas jouer. Luis Enrique et Luis Campos m'ont sauvé. Sans eux, je n'aurais jamais remis un pied sur le terrain », a lâché le nouveau joueur du Real, qui a aussi déclaré : « Au PSG, j'ai toujours été heureux, mais des choses et des gens m'ont rendu malheureux ». Ou encore : « J’ai beaucoup moins joué en fin de saison et tout le monde sait pourquoi. »

« Une confirmation pour nous que le projet collectif que l'on porte désormais est le bon »

La réponse parisienne ne s'est pas faite attendre. Une source proche du PSG a confié à l'AFP que le club estime que Mbappé « n’a absolument aucune classe. Nasser Al-Khelaïfi n’a jamais dicté la moindre décision à l’équipe. Luis Enrique l’a même dit lui-même mais malgré tout, Mbappé dit quelque chose et tout le monde imprime comme si c’était la vérité ». 

Dans L'Equipe, une source interne au PSG s'est aussi exprimée et estime que Mbappé a fait preuve d'ingratitude : « C'est juste irrespectueux de dire ça une fois qu'il a annoncé son nouveau club. Il oublie certainement qu'il a passé sept années ici et tout ce qui a été fait pour lui. Il oublie ses demandes répétées, ce qu'on lui a accordé... C'est une confirmation supplémentaire pour nous que le projet collectif que l'on porte désormais est le bon. »