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PSG/OM, ses difficultés, son rebond, etc, Kimpembe s'est confié

Publié le samedi 26 octobre 2019 à 10:10 par Philippe Goguet
De retour à un très bon niveau depuis quelques semaines après une année compliquée, Presnel Kimpembe s'est confié au journal Le Parisien à la veille de PSG/OM. Il revient sans se cacher sur ses difficultés post-Coupe du Monde, tant personnelles que physiques ou sportives, et évoque son joli rebond.

PSG/OM, un match du passé ?

« Non, non, non. Moi, je suis un vrai Parisien, je suis au club depuis 15 ans. Ce match a une saveur particulière, c'est comme un match de Ligue des champions, avec une atmosphère différente pour les joueurs comme les supporters. Je sais que le clasico existera toujours. [...] Au centre de préformation et au centre de formation, on regardait sur une petite télé. Pas en noir et blanc, parce que je ne suis quand même pas de cette époque-là! Mais la télé était petite et si tu étais assis au fond, c'était compliqué de voir les joueurs. Mais mon meilleur souvenir, c'est le but de Pauleta sur Barthez, quand il s'excentre et qu'il la met petit filet. [...] Parfois, en tant que ramasseur, j'étais en train de rêver au lieu de lancer la balle, tellement je regardais les joueurs. Ils me disaient : "Jette ! Jette !". »

Une saison post-Coupe du Monde compliquée :

« Quand tu as la tête et le cœur qui veulent mais que le corps ne suit pas, c'est compliqué »

« Oui, ça a été dur. Dur un peu pour tout le monde. C'est comme ça. Je ne vais pas dire que je veux l'oublier, ça reste dans un coin de ma tête. Mais ça va m'aider à avancer au fil des années et ne pas reproduire les mêmes erreurs. C'est une bonne leçon. Quand on gagne ce titre, on est sur le toit du monde, il faut savoir le gérer au quotidien entre la vie extérieure et le sportif. [...] Comme je l'ai dit en fin de saison, j'ai joué diminué à cause d'une pubalgie. J'ai voulu aider l'équipe, et j'ai gardé ça pour moi, je ne disais rien. Après, quand tu as la tête et le cœur qui veulent mais que le corps ne suit pas, c'est compliqué. C'est pour ça que j'ai décidé de me faire opérer en fin de saison. »

Sa saison 2019/2020 et la concurrence d'Abdou Diallo :

« J'ai beaucoup bossé, je suis parti en vacances après les autres et je suis rentré avant eux au camp des Loges »

« Je suis un compétiteur, j'ai besoin de ça. Quand tu es moins bien, cela peut te piquer et te réveiller. Je fais partie de ceux qui ont besoin d'avoir de la concurrence, de ne pas avoir la certitude d'être un titulaire. [...] J'ai effectué une préparation complètement différente de celles que je faisais auparavant. J'ai beaucoup bossé, je suis parti en vacances après les autres et je suis rentré avant eux au camp des Loges. Quand je suis parti en Grèce, j'ai travaillé avec une championne de triple saut. Vu que je sortais d'une pubalgie, je savais que ce serait bon pour mes jambes. Et en effet, j'ai pu effectuer un gros travail foncier au niveau des cuisses. Au final, tout cela m'a servi. »

L'apport de Tuchel et Deschamps :

« Je pense que j'ai beaucoup appris tactiquement mais humainement aussi. Thomas Tuchel est très proche de ses joueurs, et jouit d'une forte personnalité. [...] Quand je viens en sélection, Didier Deschamps me titille un peu avec ça. Il me dit : j'ai regardé ton match l'autre jour, j'ai vu que tu avais dégagé, c'est bien. Par contre, sur cette action j'ai vu que tu ne l'as pas fait. Attention, je te surveille. Donc ça reste dans un coin de ma tête, comme les mains dans le dos. Au PSG, je prends un peu plus de risques, mais dès que je suis en sélection, je n'hésite pas à dégager, car le coach me répète que je suis un défenseur avant tout. Il n'a pas tort. Disons que je pioche à droite à gauche dans les consignes, et je fais un mélange. »

 

Les soucis de santé qu'a rencontrés son fils :

« J'allais à l'hôpital vers 4 heures du matin, je repartais vers 6 heures et j'allais le lendemain à l'entraînement »

« Il est né à la fin du 5e mois de grossesse. C'était compliqué, surtout pour sa mère. Elle était obligée d'aller à l'hôpital tous les jours pour donner son lait, faire des exercices de peau à peau pour que le bébé sente que sa maman était là. Après, pour moi aussi ça a été compliqué. J'y allais la nuit pour me cacher, pour être un peu tranquille, pour ne pas qu'on m'embête ou qu'on me demande des photos. C'était dur d'avoir le sourire pendant ces moments-là. Quand je finissais les matchs à l'extérieur, j'allais à l'hôpital vers 4 heures du matin, je repartais vers 6 heures et j'allais le lendemain à l'entraînement. C'était une vie un peu compliquée pendant quatre mois. C'est là que tu te rends compte que tu as de la chance d'avoir un enfant en bonne santé. »

NB : La version intégrale de l'interview est disponible sur le site du Parisien.


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