Rabiot, l’occasion d’enchaîner ?

L’hécatombe, épisode 2 :

Avant Metz/PSG, la liste des absents était déjà très longue. En Lorraine, elle ne s’est pas vraiment raccourcie avec Cabaye touché au milieu et Motta sorti pour une alerte. Si le milieu français doit passer des examens complémentaires, son forfait pour mardi est acquis. Reste le cas des trois titulaires habituels, tous plus ou moins touchés. Du côté de Verratti, il est annoncé sur le retour mais ne s’entraîne toujours pas (il a fait du vélo hier). Contre l’APOEL, dans la même situation, il était d’ailleurs resté hors du groupe. Pour Motta, malgré l’alerte de vendredi, l’Equipe annonce qu’il a des chances de tenir sa place. Matuidi était quant à lui hors de forme à Metz et cela s’est vu. Lui-même avouait avoir été surpris de jouer et toutes ces incertitudes pourraient bien redonner une chance à Rabiot.

L’envie de jouer :

A Metz, Adrien Rabiot a rendu une copie plus qu’honorable vu sa situation. Au niveau techniquement, il a vite retrouvé ses automatismes et Laurent Blanc l’a d’ailleurs utilisé à deux postes : relayeur gauche en première période, il est devenu milieu défensif axial en deuxième période après la sortie de Motta. Vu l’état des deux joueurs, cette polyvalence pourrait bien lui servir sous peu, surtout que le coach parisien a parlé de le « titulariser le plus possible ».

Aujourd’hui, s’il se retrouve dans cette situation beaucoup plus favorable, c’est aussi parce que Rabiot a ouvert la porte. Miné par le conflit avec la direction, c’est lui qui a souhaité prolonger, obligeant sa mère à revoir ses plans et oublier ses déclarations sur le temps de jeu. L’histoire s’est bien finie et le joueur peut enfin jouer, sa volonté première.

Un salaire à justifier :

Il y a quelques jours, Le Foot Paris révélait que le nouveau contrat de Rabiot allait lui rapporter 150 000€ mensuels les premières années avant d’augmenter progressivement pour atteindre 250 000€ lors de la dernière année de contrat. Aujourd’hui, l’Equipe confirme plus ou moins ces chiffres et parle de 250 000€ mensuels, plus 4M€ de primes à la signature payables sur les cinq années du contrat, un procédé souvent utilisé par le PSG. Lors des négociations de contrats de l’été dernier, la prime annuelle proposée par le PSG oscillait entre 700 000 et 800 000€ selon les cas. En multipliant ce montant annuel par le nombre d’années de contrat, on tombe bien sur les 4M€.

Si le PSG a consenti un investissement pareil, ce n’est pas pour prêter le joueur et la zone d’ombre qui restait autour de l’avenir immédiat du joueur est en train de se dissiper. Un prêt hivernal n’est plus vraiment à l’ordre du jour.