Marco Verratti est passé ce vendredi en conférence de presse, il a évoqué ses progrès personnels, notamment avec les arbitres, l'équipe du PSG, son coach, son statut et quelques uns de ses coéquipiers. Ses propos complets.
Moins de cartons reçus :
« On est toujours ici pour s’améliorer. C’est un point que le coach veut que j’améliore et je me le dis aussi dans ma tête. Je dois faire des fautes, oui, parce que c’est le football, mais des fautes intelligentes et c’est mieux cette année. [Le journaliste appuie sur le fait qu’il n’a pris aucun carton en L1 cette saison] Oui mais le championnat vient de commencer et il y a encore beaucoup de temps pour continuer comme ça. »
Son adaptation aux arbitres français :
« J’ai commencé à comprendre comment l’arbitre pense. Peut-être qu’ici en France, ils sont plus rigoureux ou plus durs et je sais que parler n’est pas une bonne chose. Maintenant, je parle mieux français et on peut parler différemment. L’arbitre me comprend aussi mieux. »
Nantes/PSG :
« C’est une bonne équipe, on a joué beaucoup de fois à Nantes, c’est un stade avec des grands supporters, très chauds, c’est difficile d’y jouer. On va là-bas avec la mentalité pour gagner ce match, bien jouer et préparer le match de Champions League. »
Ses nouvelles frappes au but :
« C’est une chose que le coach veut et une chose que je sais que l’équipe veut. Face à nous, les équipes jouent très bas et c’est important de frapper de loin. »
Une semaine importante à venir déjà présente dans les têtes ?
« On sait que c’est une semaine très importante avant l’arrivée de la sélection mais on doit regarder match par match. Demain, c’est Nantes, c’est un match important, on doit gagner et bien jouer car, comme ça, on peut arriver aux matches de champions League ou contre Marseille avec beaucoup de confiance. »
A l’aise en français :
« C’est vraiment très compliqué mais je sais que c’est important aussi. Je joue dans le championnat de France et, après quatre ans, c’est bien de parler de français. Je sais que je fais beaucoup de fautes mais c’est important qu’on se comprenne quand on parle. »
Combien vaut-il ?
« Je ne sais pas, ce n’est pas moi qui fixe le prix, c’est le mercato. (il sourit) »
Laurent Blanc :
« Il est toujours pareil. C’est un coach très tranquille et c’est important pour les joueurs. On a fait trois bonnes saisons ici, dont deux ans avec Blanc, à gagner beaucoup et il n’y a pas de raisons de changer. On sait qu’on arrive à un moment où on doit faire plus que l’an passé, même si c’est très compliqué. On est ici pour s’améliorer et on fait tout ce qu’on peut faire pour chercher à gagner plus que l’an passé. »
Sa prolongation de contrat :
« J’ai encore quatre ans ici et on parle toujours avec le club. Il y a encore du temps pour y penser. Maintenant, on joue tous les trois jours et je ne veux pas penser à autre chose qu’aux matches. »
Le PSG en difficulté en L1 autour des matches de Champions League :
« Peut-être, dans les matches avant ou après la Ligue des Champions. C’est un championnat totalement différent de la L1, ce sont des matches avec beaucoup d’intensité et de pression parce que si tu ne gagnes pas, il n’y a pas d’autres possibilités. Peut-être qu’on laisse beaucoup plus de forces dans un match de Champions League mais on a une équipe avec beaucoup de joueurs, on peut tourner, on peut jouer un peu tout et on doit chercher à gagner avant et après les matches de Champions League. »
Un PSG en 4-2-3-1 contre Guingamp avec Pastore en 10 :
« On a très bien joué, il nous a seulement manqué un deuxième but en première mi-temps. On a créé beaucoup, on a joué tel que le coach l’avait préparé dans la semaine. Avec Flaco (Pastore) qui joue un peu plus devant, il joue un peu plus derrière l’attaquant et c’est un joueur qui peut changer le match d’un moment à l’autre. On a marqué un joli but et c’est une tactique qu’on peut utiliser des fois. »
Thiago Motta :
« Pour moi, c’est un exemple, c’est un des joueurs les plus forts avec lequel j’ai joué. C’est un joueur fantastique. Dans l’équipe, on sait à quel point il est important pour nous, les défenseurs le savent. C’est un joueur très important ici et j’espère jouer avec lui encore beaucoup d’années parce que c’est très facile de jouer avec lui. Il a beaucoup d’expérience, il fait des choix qui sont pour l’équipe et c’est un joueur incroyable. »
Le patron sur le terrain ?
« Il n’y a pas de patron en football, on est une équipe et on doit tous faire plus pour aider l’équipe, le collectif. Quand je suis arrivé ici, j’ai eu beaucoup de confiance, j’ai joué beaucoup de matches alors que j’étais jeune parce que j’avais la confiance du coach, du club et des joueurs. Je me sens toujours dans la même position. Je veux faire le maximum pour gagner, on est une grande équipe avec des grands joueurs et je suis très content ici. »
Dur pour les remplaçants de savoir qu’ils ne vont pas jouer les grands matches ?
« Ce n’est pas comme ça dans le football, tout peut changer d’un match à l’autre. Il y a des fois, on sait que le coach a une équipe dans la tête pour jouer les grands matches mais il peut changer. C’est aux joueurs de faire changer la position qu’a le coach sur l’équipe-type, comme tu l’appelles. »
Sirigu :
« Pour un joueur, surtout pour un gardien, ce n’est pas facile de ne pas jouer mais il sait aussi qu’il y a un grand gardien et il s’entraîne au maximum pour chercher à mettre en difficulté le coach. Après, il fait ses choix et Sirigu accepte, comme tous les autres. »
