Alors que les rumeurs vont bon train concernant les possibles successeurs de Mauricio Pochettino au PSG, la rédaction de CulturePSG s’est laissé tenter par l’idée audacieuse de trouver cinq candidats encore jamais réellement cités pour venir s’asseoir sur le banc parisien la saison prochaine. A vous de choisir
Thierry Henry : Soyons le Mbappé SG jusqu'au bout
Quiconque a regardé la moindre rencontre du PSG sur Amazon n'a pu louper la relation très forte qui unit Thierry Henry à Kylian Mbappé, de près de 20 ans son cadet. Même classe et même poste sur le terrain, même capacité à jongler entre ego et prétention en dehors, les deux hommes ont beaucoup en commun. A l'heure où le PSG est devenu le club de Kylian Mbappé de façon très claire, autant aller jusqu'au bout et nommer son clone sur le banc de touche.
A défaut d'avoir beaucoup prouvé en tant qu'entraîneur, Thierry Henry devrait au moins nous régaler en dehors des terrains. Après un an et demi de siestes en conférence de presse, il est temps d'envoyer l'un des meilleurs showmans du football français face aux médias. Et puis, sait-on jamais, si l'on tombe juste, il pourra même nous gratifier de son mythique « Vous êtes bien informé ».
Ottmar Hitzfeld : L'homme qui a maté le FC Hollywood pour sauver le PSG
Club à la vie extrasportive surchargée, le PSG est également un grand traumatrisé de la Ligue des Champions et court après depuis maintenant près de dix ans. Pas de soucis, Ottmar Hitzfeld est l'homme de la situation puisqu'il a déjà réussi ce double exploit. Arrivé en 1998 pour diriger un effectif d'un Bayern qui avait rendu Trappatoni complètement fou, il a réussi à rester lucide malgré les bagarres à l'entraînement, les guerres d'ego ou encore les aventures extra-conjugales de ses joueurs. Autrement dit, ce n'est pas le poison nommé Wanda qui va lui faire peur.
Mais son plus grand exploit est probablement d'avoir su remobiliser une équipe traumatisée par la finale de Champions League 1999, jouée à Barcelone et conclue par une... remontada dans les arrêts de jeu (1-2). Deux ans plus tard, il soulève pourtant sa deuxième Champions League en passant par les tirs aux buts. Reste que ce bon vieux Ottmar est à la retraite depuis maintenant pratiquement dix ans et que même diriger le FC Hollywood à la française ne devrait pas le convaincre de quitter sa Suisse natale.
Laurent Blanc : Le prince du green de retour
Arrivé pratiquement par hasard sur le banc du PSG après le départ précipité d'Ancelotti, Blanc est finalement l'entraîneur qui aura eu la plus grande longévité sous QSI. Trois ans de tiki taka version Ibra/Motta/Verratti, des titres nationaux à la pelle, des échecs européens retentissants, Lolo White a déjà tout connu à Paris, mais surtout les terrains de golf pendant que le fidèle Jean-Louis travaillait diront les mauvaises langues.
Après quatre ans à compter ses 22M€ d'indemnités de licenciement, il a réalisé une pige au Qatar où il a pu rappeler à la direction toutes ses qualités (licencié au bout de 13 mois avec plus de défaites que de victoires malgré un superbe effectif). Le Président est frais et dispo, prêt à faire sa meilleure sieste au retour d'un match comme à sa plus belle époque.
José Mourinho : Le Special Un pour soulever la première C1
Pas encore cité dans la liste des possibles successeurs malgré un nombre de noms pour le moins conséquent, il est pourtant le candidat le moins fou de cette liste, tout du moins le plus logique. Gagner des Coupes d'Europe est probablement sa spécialité et il existe peu de coaches capables de faire fuir autant de joueurs d'un même club en si peu de temps. Une double capacité qui a tout pour faire rêver la direction sportive du PSG. Autre point en sa faveur, il est un proche de Luis Campos et Antero Henrique, les nouveaux patrons du secteur sportif.
Dans un club où le spectacle est depuis un moment plus en dehors que sur le terrain, il représente aussi la possibilité d'atteindre le summum de l'entertainment, ses sorties médiatiques étant légendaires. Problème, tout colle un peu trop bien et le PSG cherche à faire sa révolution, pas une mutinerie.
Marcelo Bielsa : El Loco pour gérer la maison qui rend fou
Le PSG use psychologiquement ses entraîneurs, c'est le moins que l'on puisse dire. En quatre mois, Pochettino avait déjà envie de fuir et de retourner chez son ex, pourtant bien radine et pas toujours simple à gérer. Dans ces conditions, autant aller chercher le plus fou des coaches, le « Loco » de Rosario Marcelo Bielsa. Les chances de le voir succomber aux charmes de la vie parisienne sont assez maigres, son escapade la plus excentrique à Marseille étant un passage au Mcdo.
A défaut d'avoir Zidane, le PSG pourra aussi récupérer au passage une autre idole marseillaise et un entraîneur porté sur le jeu offensif après un an et demi de purges. Problème, la probabilité que Bielsa démissionne avant même le début de la saison après que les premières promesses faites n'ont pas été respectées est aussi grande que de voir Kurzawa et Draxler se battre pour s'asseoir sur sa glacière.
Bonus : Philippe Etchebest : Cauchemar au Camp des Loges, ça va filer droit
Le problème du PSG n'est pas sur le terrain, il est bel et bien en dehors et les starlettes ont besoin d'être cadrées. Pascal le grand frère manquant de bagage sportif, c'est l'autre redresseur de torts de la télévision française qui va venir mater les têtes brûlées du Camp des Loges. Avec Etchebest et comme le dit la légende, fini les séances d'entraînement à 15h, ça va bosser dur, et lui, les joueurs capricieux c'est sur le banc direct, tu ne donnes pas tout aux entraînements, peu importe ton statut, tu ne joues pas !
Mais après un roi de l'asado, ramener un chef encore plus renommé dans un effectif où l'embonpoint est un peu trop courant ne semble pas forcément être l'idée du siècle, même si certains sont persuadés qu'il pourrait faire des miracles.
