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La réforme du fair-play financier, des avantages et des inconvénients pour le PSG

Publié le vendredi 8 avril 2022 à 8:51 par Mathias Luis
La réforme du fair-play financier a été approuvée hier par l’UEFA. Si elle pourrait être bénéfique pour le PSG, notamment du fait de la solvabilité de son actionnaire, le contrôle des dépenses en salaires, transferts et commissions serait davantage problématique.

L’UEFA a approuvé hier la nouvelle réglementation du fair-play financier (FPF). Ce nouveau règlement entrera en vigueur dès juin, et même s’il paraît plus favorable au PSG sur certains points par rapport à l’ancien, tout n’est pas à son avantage non plus. En effet, la limitation des dépenses en salaires, transferts et commissions aux agents à hauteur de 70 % des revenus annuels d'ici à 2025 va obliger le PSG à soit augmenter ses recettes, soit à baisser les salaires et autres frais. 

Dans le cas du PSG Le Parisien indique que lors de la saison 2020/2021, le PSG avait perçu 556.2 millions d’euros, mais sa masse salariale était de 502 millions d’euros, c’est-à-dire un peu plus de 90 % du total des recettes, ce qui l’aurait placé en dehors des clous sans même compter les transferts. Toutefois, l’UEFA a prévu que ce pourcentage sera dégressif et devra représenter 90 % en 2023 et 80 % en 2024, de quoi laisser du temps aux clubs. Si un club était amené à ne pas respecter cette règle, il s’exposerait à des amendes qui sont de plus en plus élevées en fonction du seuil dépassé.

Concernant les nouvelles sanctions prévues dans cette nouvelle mouture du FPF, elles vont de l’interdiction d’utiliser un ou plusieurs joueurs venant d’être signés, les interdictions de recruter, la déduction de points qui prendra tout son sens avec la formule championnat de la C1 dès 2024, tandis que la rétrogradation d’une compétition européenne à celle un échelon en-dessous se discute toujours. Pour l’UEFA et son chargé en chef du FPF Andrea Traverso, même si ce nouveau fair-play financier est plus souple, « les clubs ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent, car ils seraient sévèrement punis. »

Avec ce nouveau règlement, l’idée est avant tout d’assurer la solvabilité des clubs. Ainsi, le seuil de 30 millions de pertes autorisées sur trois exercices comptables est doublé et passe à 60 millions d’euros pouvant être couverts par une garantie de l’actionnaire. L’Équipe indique même que ces pertes pourront s’élever à 90 millions d’euros pour un club en bonne santé financière. Dur de ne pas placer le PSG dans cette catégorie.

En revanche, l’endettement sera plus strictement encadré, avec une obligation de réduire les pertes de 10 % chaque saison si un club est déficitaire. De plus, Le Parisien signale que les impayés aux autres clubs, aux salariés (joueurs comme administration) seront également surveillés de plus près par l’UEFA. Ces deux éléments ne semblent pas concerner le PSG qui devrait être à l’abri grâce aux fonds de son actionnaire.

D’après le journal régional, ces nouvelles règles laisseraient de quoi prolonger Kylian Mbappé en continuant de recruter. D’autant plus que le PSG pourrait choisir de payer les amendes prévues, même lourdes, si sa masse salariale et ses dépenses dépassent ses revenus.


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