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Retour sur PSG/Fenix Toulouse (37-30)

Publié le mercredi 20 avril 2016 à 2:36 par Yorgos Bonos
Accroché puis tout en maîtrise, le PSG a remporté le troisième titre de Champion de France de son histoire ce samedi devant son public de Coubertin.

Le match

Un Fenix revanchard

Après avoir explosé en demi-finale de Coupe de la Ligue 31-45, le Fénix avait une revanche à prendre sur le PSG et il faut dire que Philippe Gardent et ses troupes avaient parfaitement bien préparé le déplacement à Coubertin. Comme Joël da Silva, son homologue Raphaëlois, l’entraineur parisien de la saison dernière a ciblé sa défense sur les postes d’arrière gauche et de demi-centre parisien où se trouve l’essentiel de la force de frappe offensive du PSG avec Hansen, Narcisse et Nikola Karabatic. Cette tactique va permettre aux Toulousains de démarrer le match en trombe en empêchant les Parisiens de marquer pendant près de 5 minutes (0-2 - 5ème).

Dans ce match qui tient toutes ses promesses, les deux équipes se rendent coup pour coup et la confrontation est d’un tout autre niveau que celle de mars dernier. Oublié l’unique arrêt sur l’ensemble du match pour Wesley Pardin, dans les cages haut-garonnaises. Le Martiniquais dépasse ce total dès les premières minutes de jeu et permet à son équipe de rester au contact malgré l’entrée en jeu impressionnante de Nikola Karabatic (9-9 – 17ème). Mais la tactique défensive toulousaine pèse sur les organismes. Usés par l’attaque parisienne, les joueurs toulousains vont connaitre un vrai trou d’air. Paris passe un 7-2 qui va lui permettre de faire le premier vrai break du match (16-11 – 27ème). Sur l’ensemble de la mi-temps, l’écart n’est pas particulièrement mérité mais Paris a su parfaitement profiter des faiblesses de son adversaire marquant des buts faciles sur des interceptions ou sur des relances après arrêt d’Omeyer. En grand club, le PSG atteint la mi-temps en conservant cet écart de 5 buts

Score à la mi-temps : 19-14

Rentrée d’Annonay

Reposés par leur passage au vestiaire, les Toulousains reprennent le match comme ils l’avaient commencé. Le Fenix pose des problèmes à Paris et Dumoulin, qui a remplacé Pardin dans les buts toulousains, fait lui aussi des étincelles. Les bleus et orange grignotent leur retard et ont un penalty de -3 quand Patrice Annonay rentre en jeu (24-20 – 40ème). Son arrêt fait chavirer le public de Coubertin qui fête l’un de ses chouchous. Le show Annonay qui va suive va porter l’estocade avec un 5-2 qui va porter l’avance parisienne à +7 (29-22 – 49ème).

C’est tout un symbole que le match du titre soit marqué par un gros match de celui que tout le monde appelle affectueusement Papat’ au club. Formé à Angers, il est arrivé à Paris en 2005 et a été de tous les combats. Juste avant l’officialisation de l’arrivée de QSI à la tête du Paris handball, c’est lui le grand artisan du maintien du club en 2012. Alors que Paris est dans les fin fonds du classement, il va réaliser une fin de saison canon amenant son équipe à remporter 3 de ses 4 derniers matches avec lors de ces trois succès : 14 arrêts contre Istres (37-28), 19 arrêts au Parnasse contre Nîmes (27-26) et 17 arrêts contre Dunkerque (26-25). Lors de la dernière journée et alors que Paris n’a besoin que d’un point pour rester devant Istres, les Parisiens vont perdre leur match contre Chambéry au Phare 38/25. Alors qu’Ivry-Istres n’est pas fini, les rouges et bleus se regroupent devant un téléviseur pour suivre la fin du match. Il ne reste qu’une poignée de secondes, Istres mène d’un but 25/26 et a la possession. Pourtant, alors que la situation semblait désespérée, Ivry intercepte la balle et provoque un penalty. Sebastian Simonet, le frère de Diego le joueur de Montpellier, marque son penalty permettant à Paris de se maintenir in-extremis.

C’est donc un vrai clin d’œil de l’histoire à ce joueur auquel Paris doit beaucoup. A défaut d’être brillants, les joueurs de Noka Serdarusic auront donc fait l’essentiel en validant leur vingtième victoire de la saison en 21 matches. Pour rêver plus grand, ils auront l'occasion d'accrocher une place au Final Four en écartant Zagreb de leur route en ¼ les 23 avril et 1er mai prochains.

Score final : 37-30

Fiche technique

Fenix Toulouse-PSG handball 37-30 (19-14) – Stade Pierre de Coubertin

PSG : Omeyer (10 arrêts à 35,71%), Annonay (5 arrêts à 33,3%), Hansen (11 buts), N.Karabatic (8), Onufriyenko (7), Vori (3), Abalo (3), L.Karabatic (2), Accambray (1), Honrubia (1), M'Tima (1), Mollgaard, Kounkoud, Narcisse

Fenix : Pardin (7 arrêts à 28%), Dumoulin (6 arrêts à 25%), Georgievski (7 buts), Ilic (6), Sevaljevic (4), Gilbert (3), Zvizej (3), Porte (3), Ruiz Sanchez (2), Chelle (1), Peyrot (1), Morency, Calvel, Bonilauri

Réactions

Dans les autres rencontres

Statuquo aussi bien pour le peloton de tête avec les victoires de St Raphaël, Montpellier, Nantes et Chambéry. Dunkerque qui a perdu à Chambéry et Créteil qui a concédé le nul à domicile sont les deux grands perdants de cette 21ème journée de D1.


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