Des nouvelles de Pastore, Matuidi, Kurzawa et Van der Wiel

Le PSG risque de devoir encore se passer de bon nombre de joueurs pour le déplacement à Nice ce vendredi si on en croit les propos de Laurent Blanc en conférence de presse ce jeudi. 

L'entraîneur parisien a commencé par donner des nouvelles de Pastore : «Il a cette blessure à l’adducteur qui le gênait encore hier. Il n’a même pas encore repris la course sur le terrain, seulement sur le vélo et le tapis. C’est une vraie blessure. Si des gens le connaissent ici personnellement, il est réellement blessé. C’est ce qu’il y a de pénible : il n’a pas joué et il enchaîne les blessures, malheureusement. C’est comme ça, j’espère que ça ira mieux en cette fin d’année 2015 et je pense et j’espère de tout cœur, pour lui et pour nous, qu’on aura un grand Pastore en 2016. Cela suit son cours mais il n’est pas encore dans le cadre d’une réathlétisation ou d’une reprise avec le groupe. Il est à part pour l’instant, avec le staff médical. »

Après Pastore, Blanc a aussi donné des nouvelles de joueurs blessés depuis moins longtemps, notamment Matuidi qui a été touché à Angers : « Pour Blaise, on va voir, il ne s’est pas entraîné hier et il avait encore mal. Il souffre d’une béquille osseuse donc c’est très douloureux. S’il ne peut pas s’entraîner cette après-midi, il sera out pour cette rencontre à Nice. » En fin de conférence, alors qu’il part, Blanc rajoute des précisions sur deux des latéraux du PSG : « Van der Wiel est encore touché et Kurzawa s’est bloqué le dos. »

Durant la conférence, Blanc avait complété sur les nombreuses blessures qui touchent son effectif en général : « Marco, Javier, si Blaise est forfait, il va falloir repenser notre milieu. On a quand même des bons joueurs au milieu comme Thiago, Adrien, Benjamin, plus un joueur très jeune que j’ai pris dans le groupe depuis 5 ou 6 jours et qui s’appelle Christopher Nkunku. Cela permettra peut-être à d’autres d’être sur le banc, dans le groupe, de jouer 20 ou 25 minutes. C’est ça le groupe. » Le coach parisien a élargi sa réflexion pour conclure : « C’est pour ça que cette période-là est difficile. Le moindre coup, même une béquille, tu n’arrives pas à récupérer en trois jours. Avec quatre ou cinq jours, cela ne poserait pas de problèmes. Quand on joue tous les trois jours, il ne faut pas avoir de blessés ou de suspendus car tu commences à avoir quelques soucis. »