Douchez : « J’ai envie de rester jusqu’à la fin de ma carrière »

Sa victoire en Coupe de la Ligue face à Lyon :

« La pression d’une finale, c’est particulier surtout quand on a moins de temps de jeu. Avant le match, j’avais cette boule au ventre qui part comme à chaque fois quand on rentre sur le terrain et qu’on commence à s’échauffer car c’est là qu’on commence à évacuer.

J’ai plutôt bien vécu cette finale car j’avais une équipe devant moi plutôt belle et tout le monde voulait gagner cette coupe.

Une coupe, c’est toujours particulier, ce sont des matches couperets dès l’entrée dans la compétition. Tout le monde critique cette Coupe de la Ligue mais on est content quand on la gagne et on savoure. »

Son arrivée au PSG, au début de l’ère qatarie :

« J’ai signé juste avant que les Qataris arrivent en sachant qu’ils allaient reprendre le club. Je ne savais pas que cela allait se passer comme ça, ni pour eux, ni pour moi, ni pour le club. C’est une chance aujourd’hui de faire partie de cette aventure et de ce projet fantastique. »

La pression au PSG :

« On la ressent, ce n’est pas que ceux qui jouent. La pression dans ce club est sur les joueurs, l’entraîneur, le président et sur toutes les composantes du club car l’exigence est montée d’un cran à tous les niveaux. On est scrutés, on est observés et on doit répondre présent. La défaite est malvenue mais c’est bien. »

Laurent Blanc :

« C’est vrai qu’il est dans un club un peu particulier où la pression médiatique est très forte. C’est à lui  de faire la part des choses, d’encaisser et de ne pas nous le faire sentir ce qu’il doit encaisser au quotidien. »

Son avenir :

« Je suis bien ici, j’ai envie de rester jusqu’à la fin de ma carrière, pourquoi pas, ici. En tout cas, profiter au maximum de cette chance que j’ai d’être dans ce club. Peut-être que beaucoup de clubs aimeraient m’avoir mais beaucoup de joueurs aimeraient être à ma place ici, il faut savoir peser le pour et le contre. Aujourd’hui, même si j’ai un jeu de temps moins conséquent que ce que j’espérais à la base, je ne suis pas malheureux et je suis bien à Paris. J’ai envie de profiter au maximum de cette chance d’être ici. »