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Lucas : « J’adore cette ville et ce club »

Publié le dimanche 26 octobre 2014 à 21:01
Lucas était l’invité du Club du Dimanche sur BeIN Sports et il s’est longuement confié, de façon très naturelle et moins conventionnelle que d’habitude.

Dès son arrivée sur le plateau de l'émission, Lucas a tenu un petit discours très poli : « Merci beaucoup, je suis très heureux d’être ici avec vous. C’est la première fois que je participe à un programme comme cela. Je suis un peu stressé. »

Pour la première question sur l'ambiance au Parc samedi, il a sorti un petit speech qui semblait un peu préparé : « Ca m’a fait très plaisir d’être acclamé hier, c’est un rêve pour moi de jouer ici et de vivre à Paris, de jouer avec beaucoup de grands joueurs. Les supporters étaient très chauds, je veux rester ici beaucoup de temps pour faire mon histoire ici. »

L’émission a commencé avec un retour sur le match de samedi contre Bordeaux et Thiago Silva, interviewé par BeIN Sports, a expliqué pourquoi Lucas a tiré les penalties ce week-end. Alors que le capitaine voulait les tirer, c’était une consigne de Blanc qui avait dit dès le vendredi que Lucas tirerait le premier, ce que Lucas avait accepté. Le jeune ailier a d’ailleurs fait preuve d’humour en précisant : « Bientôt Ibra et Cavani seront là et je ne frapperai plus. »

Puis, Lucas s’est exprimé sur Ancelotti, très en vue ce week-end après la victoire du Real dans le Classico : « Je me rappelle très bien de lui, c’est un grand coach. Je l’aime bien, j’ai appris beaucoup de choses avec lui. C’était mon premier entraîneur à Paris,. Il me donnait beaucoup d’orientations, il me disait des instructions tactiques, de jouer sans le ballon, j’ai appris beaucoup avec lui par rapport à tout ça. »

Il a également rappelé le style de jeu qu’utilisait l’Italien : « Avec moi à droite et Lavezzi ou Pastore à gauche, on jouait beaucoup sur les côtés avec Ancelotti. […] C’est un grand entraîneur mais quand on joue dans un club comme le Real, le Barça ou le PSG, c’est difficile de ne pas courir. Tout le monde veut gagner donc il faut courir. »

Il a également rendu un bref hommage à Zidane : « Pour moi, c’est le roi du foot, je n’ai jamais vu un joueur comme ça, une technique comme Zidane. Cela a été un rêve de le voir et de jouer avec lui au Brésil »

Il a commenté la publicité qu’il avait tourné avec Zidane, Beckham et d’autres pour Adidas : « J’étais en train d’enregistrer avec mon idole à 22 ans, pour moi c’était un cadeau de dieu. Je remercie Dieu tous les jours avant de me coucher. Je cherche à profiter tous les jours, à apprendre, on a beaucoup discuté, c’était un jour très spécial pour moi »

Lucas est ensuite revenu sur le match de Nicosie et son rôle, lors de ce match et en général : « C’était un match très difficile avec une équipe qui jouait très bas mais nous savions que nous étions capables de vaincre. Nous avons lutté jusqu’à la fin et nous avons été couronnés avec ce but de Cavani. Je cherche toujours à m’améliorer et je ne suis jamais satisfait de mon jeu. J’ai tout le temps essayé d’accélérer, de provoquer l’adversaire et de créer des situations, c’est ça mon rôle. C’est le même que celui de l’an dernier, accélérer le jeu, faire des passes décisives et marquer des buts. C’est mon rôle et c’est ce que je cherche à faire. »

Il a également commenté son évolution : « Je suis plus prêt, plus adapté au club et j’ai plus de confiance. J’ai plus d’espaces. Avec Ancelotti, je restais juste à droite et maintenant, je couvre tout le terrain et c’est mieux pour moi. »

Lucas est ensuite revenu sur son enfance au Brésil : « J’ai toujours cru à mon rêve, jouer au foot a toujours été ma passion. Je veux m’amuser, jouer, montrer l’amour que j’ai à faire cela. J’ai toujours pensé que j’allais réussir et devenir un footballeur pro. J’ai beaucoup lutté pour cela et je vis mon rêve tous les jours. »

Il a également parlé de son père : « Mon père c’est ma première idole, devant Zidane. J’apprends toujours avec lui, on jouait et on joue encore ensemble. J’ai beaucoup d’avenir devant moi encore, je n’ai que 22 ans et je remercie Dieu pour tout ce qu’il m’a donné et va m’offrir encore. »

Il a également commenté son numéro : « J’ai toujours aimé le numéro 7, Je ne suis pas superstitieux mais le 7 me plaît. » ; puis son ancien surnom : « J’ai porté ce surnom de Marcelinho Carioca pendant longtemps, et quand je suis arrivé à Sao Paulo, cela ne plaisait pas et on m’a appelé par mon vrai nom. »

BeIN Sports a interviewé quelques uns de ses éducateurs et Lucas les a reconnus : « Je me souviens de tout ce qui a été dit, J’ai beaucoup appris avec lui, je me souviens de tout ce que j’ai passé pour arriver là, chaque match. Tout cela reste dans ma mémoire et je suis très attaché à tout ça. »

Il est revenu sur son départ de Sao Paulo : « J’ai tout ça en tête encore, je suis très ému. Sao Paulo a marqué ma vie et j’ai encore ça dans mon cœur. Je leur dois beaucoup, c’est le club qui m’a formé. J’ai beaucoup de tendresse pour ce club et je les soutiens toujours. J’espère un jour pourvoir porter ce maillot de nouveau et ressentir la même chose. »

Il a ensuite parlé de sa famille, et notamment de sa tante : « Nous sommes très attachés, ma famille est très unie. Mes parents travaillaient tout le temps et ce sont ma tante et ma grand-mère qui m’ont élevé. Elle m’accompagnait à l’entraînement quand je jouais aux Corinthians. Je pense souvent à elle et ma famille est le bien le plus précieux que je possède. »

Il a décrit son cercle proche : « Ma mère s’occupe des choses personnelles, elle m’apprend beaucoup sur la vie, mon père me parle de foot et des finances. Ce sont les deux meilleures personnes du monde. Elle ne comprend rien au foot mais, quand on parle de la Seleçao, elle est très patriote. Quand je porte ce maillot, je porte ma mère et je joue pour elle car je sais qu’elle va ressentir une émotion de voir son fils porter ce maillot. »

Le sujet de la Coupe du Monde au Brésil a été abordé : « C’était très dur, très difficile, le pire cauchemar. On ne pouvait pas l’imaginer, en plus chez nous. J’ai ressenti la même douleur que tous les joueurs, ce sont mes amis et je faisais partie de ce groupe pendant la coupe des confédérations. Perdre comme ça, c‘était une très grande douleur. On doit reconnaître le mérite de l’Allemagne mais c’est très douloureux. On est la sélection qui a le plus beau foot du monde mais c‘est comme ca c’est le foot, il y a des moments de magie et d’autres de tristesse et déception. J’espère qu’à la prochaine Coupe du Monde, on va inverser cette situation. »

Il a défendu son capitaine Thiago Silva, très critiqué pendant la Coupe du Monde : « Thiago Silva est un joueur qui joue avec son cœur, malgré ses qualités techniques. Il donne sa vie et son sang pour l’équipe. A ce moment là, il portait le maillot du Brésil en jouant la Coupe du Monde dans son pays. C’est une émotion trop forte et il le montre à tout le monde. Certains l’interprètent différemment malheureusement. Il souhaitait cette victoire plus que tout le monde. Chacun juge comme il veut, pour moi, il a montré l’amour qu’il a pour son pays. »

Il a également parlé de l’homme et de sa relation avec lui : « C’est un grand ami. Pour moi, c’est le plus grand défenseur que j’ai jamais vu et l’avoir comme ami et compagnon de club c’est une grande satisfaction. J’apprends beaucoup avec lui, il me donne des indications sur les mouvements que je dois faire et ce qu’il me manque. Je n’ai que 22 ans et j’écoute toujours tous les anciens. Je les écoute parce que je veux vaincre comme ils ont vaincu dans la vie. Pour moi c’est un grand plaisir de l’avoir comme ami. »

Il a ensuite évoqué Dunga, de retour à la tête de la Seleçao : « Après la Coupe du Monde, on attendait un changement et il est arrivé. On a rapatrié Dunga, il a choisi d’autres joueurs et c’est très motivant pour nous qui n’y étions pas. Porter le maillot de la Seleçao, c’est toujours mon objectif. Aujourd’hui, mon objectif c’est de renforcer ma position au PSG et la Seleçao va venir. Dieu merci, cette sélection est arrivée et je sais ce que je dois faire. Comme l’a dit Dunga, je dois jouer et me taire, c’est ce que je vais faire. »

Il a défendu le coach du Brésil, censé être trop défensif : « Vous me mettez dans une situation difficile. Dunga fait son boulot. Lors de son premier passage, il a fait un très bon travail. Il n’a pas gagné la Coupe du Monde mais les performances étaient bonnes. C’est la première occasion que j’ai de travailler avec lui donc je vais continuer à faire ce que je sais faire. »

Pour finir, il a parlé de son avenir au PSG et d’un éventuel départ l’été dernier : « Non, il n’y a eu aucun contact, il y a eu des spéculations comme ça arrive tout le temps. On a spéculé sur mon nom mais je n’ai jamais voulu partir. Mon objectif, c’est d’être ici, j’adore cette ville et ce club. J’ai toutes les conditions pour jouer au foot ; je veux faire mon histoire ici et rester longtemps ici.

Et il a conclu sur son sourire permanent : « Je suis timide devant les caméras et les gens que je ne connais pas donc je reste dans mon coin. Mais dans mon milieu, je souris tout le temps, je suis très joueur, j’essaye de rendre gaie l’ambiance où je suis. Je fais ce que je veux, j’ai une vie fantastique, pourquoi ne pas sourire ? »


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
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