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Pastore, son interview complète à BeIN Sports

Publié le dimanche 30 novembre 2014 à 21:09
Javier Pastore était l'invité de BeIN Sports pour l'émission "Le Club", il a abordé un certain nombre de thèmes durant cette émission.

C’est un Javier très souriant qui s’est présenté sur le plateau du « Club du dimanche ». D’entrée, il annonce en français la couleur : « Tout va bien, je suis content d’être ici avec vous donc ça va. »

Les matches face à Barcelone en 2013 et à venir, Omar da Fonseca :

L’émission commence et Alexandre Ruiz lui remontre son but à Barcelone en avril 2013. Javier commente : « Oui, c’était un bon but, c’était bien mais nous ne sommes pas passés donc c’était un sentiment bizarre. Mais c’était un bon souvenir de l’année dernière. »

Et le match à venir contre le Barça est alors abordé : « C’est important pour nous, pour savoir si nous sommes à un bon niveau en Champions League ou pas lors d’un grand match. Jouer à l’extérieur avec beaucoup de supporters au Camp Nou, c’est une expérience très belle et c’est bien pour regarder si nous sommes au top ou pas. »

Omar Da Fonseca raconte alors comment il a découvert Pastore à Cordoba en Argentine avant de l’amener en essai à Saint-Etienne où il sera recalé pour des raisons physiques. Et le joueur raconte son match devant le fantasque consultant : « Je me rappelle du moment où il est venu me voir à Cordoba. Tous les joueurs font attention quand ils voient un recruteur européen. A l’intérieur du groupe, nous avions seulement pensé à faire le maximum de choses possibles en 90 minutes. J’ai donc fait beaucoup de gestes techniques que je sais faire et Omar a été impressionné, on en a parlé après le match et il m’a amené à Saint-Etienne avec lui. »

Messi, le Ballon d'Or, le Barça :

BeIN Sports fait ensuite un reportage sur Messi et demande à Pastore son avis sur lui : « J’ai une très bonne relation avec lui et il en a une très bonne avec tout le monde. Il a eu beaucoup de courage pour devenir le capitaine de l’Argentine. Cela n’a pas été facile pour lui, tout le monde attend beaucoup de lui. Pour tous les Argentins, c’est le meilleur joueur. C’est le plus grand de tous. J’aime beaucoup aller en sélection et m’entraîner avec lui et avec les autres joueurs qui sont très forts aussi. »

Sur le Ballon d’Or, il répond de façon un peu différente de la masse même s’il évoque Ronaldo et Messi : « Pour moi, les deux sont d’une autre planète, ils marquent beaucoup de buts. Je suis Argentin et je préfère Messi mais, pour moi, Robben est un joueur qui a fait beaucoup de choses l’an dernier. Moi, si je le donne, je le donne à Robben. »

Interrogé sur la rumeur d’une nouvelle arrivée de défenseurs au Barça, il a répondu : « Je ne sais pas, il y a des très grands joueurs et des bons défenseurs ». Alexandre Ruiz demande alors le défenseur le plus fort contre lequel il ait joué : « Chiellini. Mais à Barcelone, Mascherano, il fait très bien tout, la couverture, le pressing avant, etc. »

Ancelotti, ses contacts avant Paris, Real ou Barça :

Après Barcelone, c’est Madrid qui est évoqué, donc Ancelotti l’est aussi : « J’avais une très bonne relation avec lui. C’est un grand entraîneur, il y a un respect très fort avec les joueurs, il laisse beaucoup de libertés, j’étais très bien avec lui, je suis content qu’il fasse des records et des bonnes choses pour un entraîneur comme gagner beaucoup de matches consécutifs. Je suis content pour lui, c’est toujours bien pour un entraîneur de gagner. J’ai été très heureux de travailler avec lui. »

Avant son arrivée à Paris, le Real l’aurait contacté et il raconte : « A la fin, sur les derniers mois avec Palerme, beaucoup de clubs sont arrivés intéressés mais le plus concret et celui qui a parlé avec mon agent et moi, ça a été Paris avec Leonardo. Nous avons vu et mis sur la balance beaucoup de choses et, à la fin, j’ai choisi Paris. 

Il est ensuite interrogé sur Madrid ou Barcelone : « Ce sont deux grandes équipes. J’aime beaucoup la manière de jouer de Barcelone mais Madrid est un immense club aussi. Pour moi, ce serait bien d’arriver à un club comme ça mais, maintenant, le PSG est un grand club et je suis très heureux, la vérité. »

Blanc et Ancelotti, son évolution, sa liberté sur le terrain :

La différence entre Blanc et Ancelotti est alors abordée : « Ce sont deux méthodes différentes. Avec Carlo, nous avons beaucoup plus travaillé la tactique. Nous jouions un peu plus derrière avec des contre-attaques et la vitesse des joueurs. Avec Blanc, on joue un autre football avec la possession et beaucoup de mouvement au milieu de terrain pour arriver avec beaucoup de joueurs devant le but adverse. »

Son évolution est discutée avec Luis Fernandez et le joueur répond : « Cette année, j’ai commencé avec beaucoup de confiance et je suis bien physiquement. Après, les choses viennent toutes seules. L’équipe joue beaucoup plus pour moi cette année que les années précédentes donc j’ai plus de confiance. »

« J’aime beaucoup avoir cette liberté pour trouver les espaces libres. J’ai de la liberté pour changer de position avec les attaquants ou derrière avec les milieux de terrain, je peux changer beaucoup. »

Le rôle de Blanc, le déclic, son placement :

Au sujet d’une discussion sur cette liberté avec Blanc, il répond : « C’est lui qui me l’a dit avant. Il m’a dit « je veux que tu joues plus libre » mais c’est vrai que quand il est arrivé, l’équipe était déjà formée et il avait besoin d’un peu de temps pour avoir le bon système pour cette équipe avec les bons joueurs. »

Sur un éventuel déclic, il répond : « C’est dans ma tête. Avant, je pensais tout le temps que ce n’était pas possible de bien jouer et faire le travail défensif aussi. Et ce n’est pas vrai. Aujourd’hui je peux faire les deux normalement. J’ai compris ça et c’était seulement penser à faire les deux travaux : faire des gestes techniques, avoir le marquage, faire le travail pour récupérer la balle devant ou derrière. »

Il évoque aussi son placement : « Quand l’équipe récupère la balle haute, je suis tout de suite à côté des attaquants et je peux donner la balle avec la défense qui n’est pas bien alignée. J’ai compris beaucoup de choses, le coach et les joueurs m’ont donné beaucoup de confiance et j’espère continuer comme ça. »

Ronaldo et Cabaye :

Le passage de Ronaldo dans le vestiaire du PSG après le match contre Metz a été évoqué : « Il nous a parlé comme ça, de la vie, de lui. Pour nous, c’est un exemple et un joueur très fort. Petit à petit, j’aimerais bien faire tout ce qu’il a fait mais c’est impossible. C’est une star. »

Yohan Cabaye est ensuite évoqué : « Je ne pense pas qu’il parte, il est très bien avec le groupe. C’est normal qu’il ne soit pas très content parce qu’il ne joue pas beaucoup mais c’est un grand joueur et un très bon garçon. Pour moi, c’est bien s’il reste avec nous mais c’est vrai que nous avons beaucoup de joueurs en milieu de terrain comme Rabiot qui est un jeune joueur très fort. J’espère qu’il fera le meilleur choix pour lui, pour jouer ou rester ici pour essayer de gagner sa place. »

Sa période difficile et le déclic grâce à Nasser Al-Khelaïfi :

C’est une transition toute trouvée pour sa période difficile au PSG : « Partir, je n’y pensais pas mais je réfléchissais beaucoup l’année dernière et j’ai parlé avec le président. Je lui ai demandé s’il voulait que je parte parce que je n’étais pas au niveau de l’équipe. Il m’a dit « Non, tu restes et démontre moi que tu peux jouer ». J’ai commencé à travailler l’année dernière avec beaucoup plus d’intensité et cette année, je suis arrivé en pensant seulement à jouer les premières minutes, les premiers matches. Je savais que cette année arrivait et qu’il n’y avait pas beaucoup de joueurs dans les premiers matches avec la Coupe du Monde. Je savais qu’il y aurait trois ou quatre matches où je pouvais jouer et démontrer que j’avais un bon niveau et que je pouvais gagner ma place. Et c’est ce qui s’est passé donc j’en suis ravi et je le suis que le président m’ai dit que je restais et que je pouvais lui montrer que je pouvais jouer. »

Le déclic ? « Oui, c’est ça. C‘est lui qui m’a donné beaucoup de confiance parce que je lui ai demandé s’il voulait que je parte. Il m’a dit « non »et je me suis senti très bien et avec beaucoup de confiance. Le coach a eu beaucoup de confiance envers moi aussi alors j’ai tout fait pour changer. Ce sont les joueurs qui changent les choses, ce ne sont pas le président, le coach ou les journalistes qui parlent bien ou mal. J’ai changé et, aujourd’hui, je suis content. »

Omar Da Fonseca, Di Maria et la sélection :

Nouveau crochet par le football espagnol et Omar Da Fonseca, consultant aussi fou que génial, est évoqué : « Oui, il a toujours été comme ça, il fait rigoler toujours tout le monde et tu t’en rappelles après. » Autre joyeux drilles évoqués, ceux de la sélection dont Pocho : « Lui, c’est un bon.[…] La sélection a passé beaucoup d’années ensemble et ils sont un peu tous comme Pocho, un peu fous. »

Le cas de Di Maria est ensuite évoqué : « Je lui ai demandé pourquoi [il n’est pas venu]. Cela ne s’est pas fait mais ils ont parlé beaucoup. Manchester United est arrivé et ils ont pris un grand joueur. Il peut tout faire, défendre, attaquer, dribbler 3 joueurs en 5 secondes…»

Le cas de la sélection, où il a fait son retour il y a peu, est ensuite discuté : « C’est une sensation que j’avais perdu les trois dernières années. J’y suis retourné et c’est incroyable. J’ai passé beaucoup de temps sans être convoqué donc la sensation de ne pas aller mondial s’est perdu longtemps avant. »

Les gestes techniques, Riquelme, Kaka :

Le joueur est ensuite interviewé en tête à tête (le moment où ils pleurent tous en général). Cela commence par le geste technique le plus difficile à réaliser : « Je ne sais pas. J’essaye de faire toutes les choses que je fais à l’entraînement. La bicyclette que j’ai faite à Metz, c’est un truc que je n’avais pas essayé en match officiel mais c’est un geste technique que je voulais essayer depuis longtemps et c’est arrivé. »

Son idole de jeunesse est ensuite évoquée : « Quand j’étais petit, Riquelme. J’aime beaucoup son jeu, c’est lui le patron de l’équipe, toutes les personnes lui donnent le ballon et il donne le tempo. Il a la classe. Je l’ai vu à Villarreal, j’étais très content. J’étais comme ça [pétrifié], c’est un ami qui m’a poussé à faire une photo avec lui et je voulais le laisser tranquille. A la fin, je l’ai faite et j’ai la photo à la maison. »

La comparaison avec Kaka est mise sur le tapis : « C’est un joueur similaire, c’est un grand joueur, je ne me compare pas avec lui car il y a une grande différence. J’ai essayé beaucoup de fois de faire les accélérations qu’il faisait et de marquer des buts comme lui. A Milan, il a fait une grande saison quand ils ont gagné la Champions League. A un moment, je l’observais beaucoup et j’essayais de faire beaucoup de choses de lui. »

Zidane, sa mère, son numéro :

BeIN lui montre une photo de lui avec le maillot de Zidane : « Quand je suis venu à Saint-Etienne pour faire un essai de trois semaines, la première chose que j’ai faite, c’est aller acheter le maillot de Zidane. »

Le rôle de sa mère est passé en revue : « Je suis timide et c’est ma mère allait parler avec le coach et avec tout le monde. Je restais comme ça derrière, je ne jouais pas et elle était derrière moi « Mais non tu vas jouer ». C’est une famille qui était toujours derrière moi et je suis très heureux d’avoir une famille comme ça. C’est elle qui commande, toute la famille dépend d’elle. Si elle dit, tu fais ça, tout le monde commence à courir. »

Il revient sur le choix de son numéro : « Je voulais le 16 car j’avais ce numéro à Huracan, j’étais bien avec ce numéro, j’avais fait une très bonne saison donc je voulais le même et je n’ai pas trouvé le 16 alors j’ai choisi le numéro de ma mère, le 27, qu’elle aime beaucoup. Il m’a porté beaucoup de chance. »

Son enfance et Leonardo :

Ensuite, dernier retour sur son enfance en Argentine : « Avec mes amis en Argentine, quand je retourne là-bas, je pense tout le temps à cet âge où je pensais seulement à jouer au foot, à rigoler, à faire l’unique chose que j’aime faire qui est de jouer au foot. Aujourd’hui, je pense que je suis arrivé où je suis à un niveau mondial important et je comprends tous les efforts que j’ai fait. Et, à la fin, c’est une chose très belle parce que j’aime beaucoup jouer au foot et c’est ma vie. »

Parmi les personnages importants de sa carrière, Leonardo : « Il était tous les jours derrière moi. Pendant un mois, il m’appelait trois ou quatre fois par jour. A la fin, je ne voulais pas répondre. Ca a été lui mais ça a été le projet. Je croyais beaucoup au projet du PSG et au fait de venir à Paris, une grande ville. Il y avait beaucoup de choses sur la balance et j’ai choisi de venir ici. Je pense que j’ai fait le bon choix. »

Coupes de cheveux, poupluche et le mot pour décrire sa carrière :

Sans transition, on passe alors à ses diverses coupes de cheveux : « Les tresses, c’était en vacances… Je n’ai pas encore trouvé la bonne coupe. »

Puis sa poupluche : « Ce n’est pas pareil mais il y a le numéro et le nom derrière donc c’est bien moi. »

Et l’interview se finit avec un mot pour décrire sa carrière : « Fierté. Pour ma famille qui a fait beaucoup de choses pour moi quand j’étais petit et, aujourd’hui, je peux lui donner beaucoup de choses qui n’étaient pas possibles avant. »


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