Thiago Silva se confie sur son retour

Sa blessure :

« Ma blessure a été un moment pénible. Là, j'ai envie de jouer en Ligue des champions.

C'est la victoire qui m'a le plus manquée. Aujourd'hui, j'ai hâte de jouer pour perdre cette peur, cette crainte (de me blesser à nouveau), pour retrouver la confiance et ma condition physique. Si je ne joue pas, je ne peux pas retrouver mon niveau. Et si je ne suis qu'à 90 %, je ne peux pas aider mon équipe. Les entraînements, ça ne suffit pas. Il n'y a pas d'intensité. Rien ne remplace la compétition, le rythme d'un match. »

Les difficultés en L1 :

« C'est vrai, c'est bizarre, on n'arrive pas à garder un résultat. Tactiquement pourtant, on joue bien, nous sommes solides. Mais parfois nous ne sommes pas concentrés à 100 %. On mène 1-0, et deux minutes, cinq minutes après, on prend un but. Ce n'est pas bon ! Cette saison, on a pris trop de buts. On a déjà fait six matchs nuls depuis le mois d'août alors que l'an passé, on avait concédé huit nuls sur toute la saison ! Il faut que la confiance revienne. »

Sa relation avec le président :

« Nasser est super. Il s'investit dans le grand projet du PSG. Il est fier de nous. On parle souvent avec Nasser, en français. On parle de tout, de l'équipe, du club, des structures. Grâce à lui, le PSG grandit et fait partie aujourd'hui des plus grands clubs du monde. »

David Luiz, une arrivée concertée avec Nasser ?

« Oui, on en a parlé. Mais c'est surtout la qualité de David Luiz qui a parlé pour lui. Nasser le connaissait. David m'a appelé juste après avoir signé son contrat pour me poser quelques questions sur Paris, sur le groupe. Je lui ai dit que l'on était une grande équipe, avec de très bons « garçons ». On avait besoin d'acheter un défenseur de la qualité de David Luiz, mais je n'oublie pas les performances de Marquinhos. Il représente l'avenir du club. Il est jeune, joue déjà très bien, avec une forte personnalité. Avec David Luiz et Marquinhos, on a les plus grands défenseurs au monde. »

PSG/OM :

« Marseille mérite sa place de leader. Sept points d'avance, c'est beaucoup pour une équipe qui ne joue qu'une fois par semaine. Alors que nous, avec la Ligue des champions, on joue tous les trois jours, c'est plus difficile mais ce n'est pas une excuse. Si on perd ce clasico, ça nous mettra à dix points de l'OM. Avec une victoire en revanche, on reviendra à quatre. Il faut respecter cette équipe marseillaise qui joue très bien en ce moment mais j'ai confiance en mon équipe. A nous d'être vigilants et de remporter tous nos matchs ensuite contre les « petites équipes ». Si on perd le titre, ce ne sera pas à cause d'une défaite contre l'OM mais parce qu'on aura lâché trop de points contre les « petits ». »

NB : Propos recueillis par Le Parisien