Laurent Blanc était en conférence de presse pour évoquer le match de vendredi soir face à Guingamp. Il est revenu sur la préparation de la rencontre, le fait de jouer avant Lyon ou encore le niveau actuel de son équipe.
Une préparation de cinq jours :
PSG/Guingamp sera le premier match depuis bien longtemps que le PSG a eu près d’une semaine pour préparer et Laurent Blanc se réjouit d’avoir abandonné le rythme d’un match tous les trois jours : « Quand on jouait tous les trois jours, on disait qu’il valait mieux avoir du repos pour préparer ces matches et maintenant qu’on a du repos, on va dire « on regrette de ne pas jouer tous les trois jours… » Non, vu la période qu’on a eu avec une répétition vraiment importante de matches, avoir quatre ou cinq jours de préparation, et aussi de la récupération, c’est quand même une bonne chose. Après, il faut garder la motivation et la détermination pour gagner les matches et bien se préparer mais j’estime qu’il vaut mieux avoir du temps pour se préparer pour les matches. »
« Quand on a le temps de se préparer, il faut en profiter. »
Et Blanc glisse quand même un tacle au calendrier : « On a quand même joué dimanche et que le hasard du calendrier nous fait jouer vendredi. Finalement, on a que cinq jours et entre trois et cinq, il n’y a que deux jours de différence. On les prend parce que cela nous fait du bien, de récupérer, de mieux se préparer et de récupérer quelques blessés, ce qui n’est pas négligeable. A mon sens, c’est beaucoup mieux de se préparer en ayant du temps. Cela n’a pas toujours été le cas cette saison donc quand on a le temps de se préparer, il faut en profiter. »
Jouer avant Lyon, un avantage ?
« Il faut prendre les trois points, c’est une obligation, que ce soit le vendredi, le samedi ou le dimanche »
L'autre spécificité un peu nouvelle de la rencontre est le fait de jouer avant Lyon, pas si fréquent cette saison. Et pour Blanc, ce n'est pas le plus important : « Cela dépend du résultat du match. On n’a pas le choix puisqu’on subit le calendrier plus qu’on n’y participe. Les deux dernières journées seront à la même date et à la même heure et je trouve ça très bien. Là, on joue avant tous les autres et il n’y a que nous qui jouons, comme lors du match en retard contre Metz. Il faut prendre les trois points, c’est une obligation, que ce soit le vendredi, le samedi ou le dimanche. Mais c’est vrai qu’en jouant les premiers, on peut montrer que l’équipe confirme sa détermination pour prendre des points et ne pas lâcher cette première place. »
Au passage, il a surtout confirmé que c'était pour lui un « truc de journalistes » comme il l'avait dit la semaine précédente : « Et c’est bien pour vous parce que, quand une équipe joue avant, elle met forcément la pression sur l’autre. J’espère qu’il y aura un bon résultat, on va tout faire pour, et j’imagine déjà le titre du lendemain sur les quotidiens sportifs. »
PSG/Guingamp, le seul objectif du moment :
Après avoir confirmé Sirigu dans les buts et défendu Verratti, suspendu à Montpellier lors de la prochaine journée, Laurent Blanc a annoncé qu’il ne préparerait pas le match à venir contre Montpellier sans Motta et Verratti contre Guingamp : « Ce qui m’intéresse, c’est le match de demain et je ne vois pas plus loin en le préparant. Ce qui m’intéresse, c’est de prendre trois points et nous aurons le temps de préparer le match de Montpellier après demain. »
« Demain je ne penserai qu’à aligner la meilleure équipe »
Interrogé sur le sujet par un journaliste, il a ensuite développé sur les alternatives éventuelles qu’il pourrait mettre en place dès vendredi : « Tu voudrais que je pense aux alternatives, que je les fasse jouer demain et que je me prive de ceux qui sont suspendus pour Montpellier (rires). C’est dans toutes les équipes, même Barcelone. Quand on fait appel à toi, il faut être performant, c’est ça le haut niveau. Demain je ne penserai qu’à aligner la meilleure équipe ou l’équipe que je pense la plus à même de marquer des buts et de prendre trois points contre Guingamp, une équipe qui nous a battus à l’aller, ne l’oublions pas. Ils ont des très bons joueurs et font une excellente saison. Il y a toute la détermination à avoir pour assurer un bon match et un bon résultat. »
Paris trop fort pour la L1 ?
Alors que le coach de Nantes Michel Der Zakarian a fait l'apologie du PSG après Nantes/PSG (0-2) et que Gourvennec a tenu des propos similaires aujourd'hui, Blanc rappelle d'où vient son équipe : « Ce n’est pas ce genre de questions que vous me posiez les six premiers mois. Je m’en rappelle. Cela veut dire qu’on est en train de faire quelque chose de bien si tu me poses cette question. Cela veut dire qu’on s’est améliorés, qu’on a haussé notre niveau de jeu et qu’on a récupéré des joueurs importants de l’effectif. Je m’aperçois, et ce n’est pas le match que j’ai vu hier soir qui va me faire penser le contraire, qu’arrivé à un certain niveau, je me demande si la chose la plus importante n’est pas de te retrouver avec ton effectif au complet. S’il te manque des forces, qu’elle que soit l’équipe, tu es pénalisé. »
« Ce que je retiens avant tout, c’est la récupération du ballon. »
Après cette légère digression sur le Barça/Bayern (3-0 avec le Bayern affaibli), il revient sur lr PSG : « En 2015, on a fait ce qu’il fallait faire pour rectifier le tir mais aussi pour se retrouver meilleurs collectivement que ce qu’on avait été durant la première partie de saison. Je le dis et le répète, il y a beaucoup de satisfactions en ce moment, notamment au niveau offensif parce qu’on marque beaucoup de buts mais, ce que je retiens avant tout, c’est la récupération du ballon. Elle exprime un état d’esprit, elle détermine l’état d’esprit de l’équipe. Si tu vois à la récupération que tous tes joueurs sont concernés et font les efforts les uns pour les autres, cela veut dire qu’on y est mentalement. Cela n’a pas toujours été le cas donc cela veut dire qu’on a fait les efforts nécessaires ou qu’on s’est mis dans les dispositions nécessaires pour pouvoir rectifier ce défaut-là. »
