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Kimpembe, Ramos, Dembélé, la fin du mercato, etc, la conf' complète de Luis Enrique avant Le Mans/PSG

Publié le lundi 3 février 2025 à 15:56 par Jean Chemarin
C'est un Luis Enrique assez peu bavard qui s'est présenté en conférence de presse deux jours seulement après avoir déjà parlé à Brest à la veille de Le Mans/PSG en Coupe de France. L'Espagnol a notamment ouvert la porte à un possible retour à la compétition de Presnel Kimpembe et a loué la fiabilité de Gonçalo Ramos. Il a aussi évoqué la fin du mercato. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.
C'est un Luis Enrique assez peu bavard qui s'est présenté en conférence de presse deux jours seulement après avoir déjà parlé à Brest à la veille de Le Mans/PSG en Coupe de France. L'Espagnol a notamment ouvert la porte à un possible retour à la compétition de Presnel Kimpembe et a loué la fiabilité de Gonçalo Ramos. Il a aussi évoqué la fin du mercato. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.

Presnel Kimpembe est le seul joueur de l’effectif pour le moment à n’avoir eu aucune minute de jeu. Est-il prêt selon vous à débuter et pourrait-il le faire face au Mans ?

« Peut-être (en français) »

(Le journaliste lui répond « merci »)

« Merci à vous. »

Il y a traditionnellement beaucoup de surprises dans les coupes nationales comme la Coupe de France, la Coupe du Roi, la FA Cup. Est-ce que vous êtes encore plus exigeant sur ce type de match face à des équipes de division inférieure ?

« Les compétitions que vous avez mentionnées sont des compétitions dans lesquelles il y a toujours des surprises et c’est ce qu’il y a de grand en football. Une équipe d’une autre division peut t’éliminer et le faire de manière méritée. Nous travaillons afin d’obtenir tout l’inverse et ce que tout le monde considère comme normal. Mais la moitié des équipes de Ligue 1 est éliminée. »

On sait que même quand tout va bien comme en ce moment, vous cherchez toujours à améliorer les performances de l’équipe. Sur les sept derniers matches, vous avez toujours encaissé au moins un but, même si vous n’avez pas perdu. Est-ce que cela vous gêne ?

« Je crois qu’il se cache toujours beaucoup de choses derrière un résultat, que l’on gagne ou que l’on perde. Quand on gagne, tout va bien, et quand on perd, c’est qu’on a tout fait mal, non ? L’entraîneur doit faire la balance et équilibrer l’équipe en fonction notamment de ce que vous dites. Quand on gagne, on dirait que tout va bien alors que ce n’est pas le cas et inversement quand on perd. C’est pour ça que nous les entraîneurs, nous sommes toujours à contre-courant. Mais je le répète, je suis très content des statistiques de mon équipe. Elles peuvent s’améliorer ? Oui, bien sûr. »

Depuis quelques semaines, Gonçalo Ramos est très efficace en tant que remplaçant. Est-ce que vous êtes satisfait de lui et avez-vous discuté avec lui de son nouveau rôle ? Est-ce que lui est satisfait de son nouveau rôle ?

« Gonçalo Ramos est un joueur très fiable »

« Je suis satisfait avec tous mes joueurs, avec toute mon équipe. Certains joueurs, au cours de la saison, ont un rendement exceptionnel, puis normal et ensuite régulier. C’est normal chez une équipe de football. Mais dans le cas de Gonçalo, je suis très content de son attitude. Il a toujours une attitude positive, qu’il joue une minute, qu’il s’échauffe sans rentrer ou qu’il soit titulaire. Gonçalo est un joueur très fiable. »

Comment jugez-vous le mercato du PSG avec en point d’orgue l’arrivée de Kvara et est-ce qu’à 13h09 aujourd’hui, vous pouvez nous dire si le mercato parisien est clôturé dans le sens des arrivées comme des départs ?

« Jusqu’à 23h, il y a du temps, mais je suis content, comme toujours » 

« Quand ferme le mercato, à minuit ? Ah, à 23h. Jusqu’à 23h, il y a du temps, mais je suis content, comme toujours. Je dirais que depuis mon arrivée au club, tous les mercato ont été exceptionnels. Ensuite, les joueurs sont plus ou moins performants, trouvent plus ou moins leur place dans l’équipe, mais avec le directeur sportif et le président ainsi que mon staff, nous avons réussi à améliorer l’effectif et créer quelque chose qui est vital pour moi : la concurrence. Mon prédécesseur Unai Emery, dans cette fameuse conférence de presse, avait parlé de « concurrence » (il le dit en français). Voilà ce que recherchent tous les entraîneurs. »

Considérez-vous au vu de la forme d’Ousmane Dembélé qu’il est souhaitable qu’il se fixe dans l’axe pour la suite de sa carrière. Et selon vous, qu’est-ce qui fait de lui un si bon numéro neuf en ce moment ?

« Ousmane a toujours été un joueur différent, peu importe où il joue sur le terrain. Il est différent. C’est un joueur qui a toujours été capable de dribbler et de passer deux-trois adversaires, de faire beaucoup de passes décisives et de marquer des buts, même s’il n’en marquait pas autant que maintenant. Notre objectif avec Ousmane, comme je l’ai déjà dit, c’est de le trouver dans les espaces. Que ce soit à l’intérieur comme numéro neuf ou sur le côté. C’est un joueur qui fait la différence, nous l’avons dit depuis le début. Mais nous savons comment fonctionne la presse. En début de saison, vous parliez de Super Barcola, puis tout le monde l’a critiqué et maintenant c’est de nouveau Super Barcola. Pour être joueur du PSG, il faut être préparé à vivre ces situations. C’est pour ça que nous parlons toujours d’un sport d’équipe. À l’intérieur d’une équipe, tout est plus facile. Les bons moments sont plus faciles car ils se partagent et les mauvais moments sont aussi plus faciles car il y a le soutien de tes coéquipiers. C’est l’une des meilleures choses que peut avoir le joueur de football professionnel. »

João Neves a été mis au repos contre Brest. Est-ce qu’il est disponible et à 100% pour demain ?

« Oui. João n’a aucune blessure. C’est simplement qu’avec le calendrier des matches et leur intensité, il a pu être un peu plus juste en raison d’un coup reçu. Je dois contrôler les charges. Souvent, on n’explique pas les choses afin de ne pas donner de pistes aux adversaires, mais au cours d’une saison comme celle-ci, c’est très important de contrôler les charges et de donner du repos aux joueurs quand le calendrier le permet. »

Pour Warren Zaïre-Emery, il sera absent combien de semaines ?

« Je ne suis pas docteur et cette information appartient au joueur. Mais il s’est blessé en match après une contusion, cela arrive en football, qui est un sport de contact. »

Vous disiez que le mercato était ouvert jusqu’à 23h. Est-ce qu’au poste de latéral droit, il pourrait y avoir un besoin ?

« J’aime la polyvalence qu’il y a dans l’effectif »

« Je peux utiliser Yoram (Zague), qui est un latéral que vous connaissez. Je peux utiliser Warren (Zaïre-Emery) comme João (Neves), même si Warren est blessé en ce moment. Je peux aussi faire jouer Marquinhos à ce poste. Nuno Mendes peut aussi jouer à droite sur son mauvais pied. Senny Mayulu peut aussi jouer là. Après, une chose est de pouvoir jouer, une autre est de bien jouer et d’atteindre les objectifs que nous avons fixé. J’aime la polyvalence qu’il y a dans l’effectif et je vous ai dit depuis le début que j'étais content de la qualité de l’effectif. »

Le dossier Donnarumma est toujours en suspens. Lui a répété qu’il voulait prolonger au PSG. Comme votre voix compte dans ce type de décision, est-ce que vous allez demander à ce que cette prolongation soit activée ? 

« Non, non, mon avis ne compte pas. »

Quand Ousmane Dembélé avait un peu de mal à la finition, vous auriez pu être tenté de le mettre sur le banc. Vous avez toujours gardé le cap et ça a payé. C’est important de ne pas penser court terme et d’avoir de la patience ?

« Je ne comprends pas bien où vous voulez en venir. »

(Le journaliste lui repose sa question).

« Je vous ai très bien entendu, c’est le traducteur que je n’ai pas entendu. »

(Le traducteur lui traduit la question dans l’oreillette).

« Cela dépend. Pour toutes les questions, cela dépend. Cela dépend de ce dont a besoin l’équipe, de l’état du joueur, de son comportement. Cela dépend des règles de l’équipe, qui sont des règles habituelles sur les horaires, les comportements. C’est la vie d’un entraîneur de prendre des décisions. Demain je dois décider qui va jouer, qui ne va pas jouer, qui convoquer, qui ne pas convoquer. Il faut penser au court, moyen et long terme. Cela dépend aussi du calendrier, des compétitions. En Ligue 1, on a de la marge par exemple. En Coupe de France, il n’y a pas de marge. Demain, il faudra être compétitif et se qualifier, sinon tu es éliminé. En Champions League, nous avons deux matches. Chaque compétition nécessite de prendre des décisions. »


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