L'équipe parfaite pour gagner à Marseille

Alonzo (0-1, novembre 2003) : Pour gagner au Vélodrome, il faut une part de chance et Jérôme Alonzo en a régulièrement eu avec le PSG. En novembre 2003, outre sa traditionnelle baraka, il sort quelques beaux arrêts histoire de garder son équipe dans le match avant que Paris ne crucifie Marseille sur un contre à la dernière minute. 

Mendy (2-3, novembre 2004) : Trois jours après avoir battu l'OM en championnat, le PSG retrouve l'OM en Coupe de la Ligue. Menés 2-0, les Parisiens se rebiffent et gagnent finalement 3-2. Titulaire côté droit, c'est le Parisien de coeur Bernard Mendy qui anticipe une mauvaise passe en retrait de Lizarazu et va tromper Barthez à la dernière minute pour le but de la qualification.

Heinze (0-3, novembre 2003) : Le plus grand succès parisien à Marseille a été marqué par Ronaldinho mais aussi par la fracture du crâne du meilleur joueur marseillais de l'époque, Fernandao, au bout de 8 minutes. Le malheureux avait voulu aller au duel aérien face au roc parisien de l'époque, un certain Gabriel Heinze. Mauvaise idée...

Maxwell (1-2, octobre 2013) : Le latéral gauche brésilien est aussi discret qu'efficace quand il s'agit de jouer contre l'OM. L'an dernier, c'est lui qui égalise d'une belle tête alors que Paris joue à 10 et est bien mal embarqué. Il marquera également au match retour, confirmant qu'il aime bien marquer contre l'OM.

Makelele (2-4, octobre 2008) : Trois jours après un déplacement à Schalke bien mal géré (1-3), les Parisiens se déplacement à Marseille pour la L1. Makelele sort donc son costume des grands soirs et offre une démonstration au milieu du terrain : présent à la récupération, parfait dans ses orientations, gestionnaire avisé du rythme du match et rayonnant de bout en bout, le capitaine parisien était intouchable ce soir-là.

Sorin (1-2, janvier 2004) : Pour gagner à Marseille, quoi de mieux qu'un joueur qui n'a jamais perdu avec le PSG ? En janvier 2004, Sorin s'offre même une victoire en Coupe de France au Vélodrome, inscrivant en prolongation le but de la qualification d'une tête rageuse avant de partir célébrer son but devant un parcage visiteurs fou de joie.

J. Leroy (0-3, mars 2003) : Comme Zlatan Ibrahimovic, il a mis un doublé au Vélodrome, mais lui avait gagné ce soir-là. Dans la foulée d'un Ronaldinho légendaire, le talentueux mais irrégulier milieu se met au niveau ce soir-là et ouvre le score d'un centre-tir qui surprend tout le monde. En fin de match, après un poteau sur un enchaînement sombrero/frappe, il est là pour conclure de près le travail du Brésilien.

Ronaldinho (0-3, mars 2003) : L'homme des PSG/OM, ni plus ni moins. Intenable au Parc face aux Olympiens, il s'offre également un récital au Vélodrome en mars 2003. Un but, une passe décisive, quelques autres qui auraient dû l'être et une humiliation restée dans les mémoires. 

Susic (1-2, mai 1988) : Paris se bat pour le maintien malgré une équipe très convenable (Bats, Pilorget, Susic, Calderon, Xuereb, etc) et va s'imposer à Marseille contre toute attente. Bien évidemment, c'est un des grands du club qui marque le match puisque l'incroyable Safet Susic ouvre le score avant de faire marquer Calderon en fin de match.

Boskovic (2-3, novembre 2004) : Boskovic le mal-aimé, tête de turc régulière du Parc qui ne lui pardonnait guère son manque de combativité, aura au moins réussi un exploit dans sa carrière parisienne avec ce doublé en novembre 2004. Paris mené 2-0, c'est lui qui ramène le PSG à égalité d'un doublé improbable : une frappe pleine de hargne sur un corner puis une demi-volée du droit, lui le pur gaucher, qui lobe Barthez.

Hoarau (2-4, octobre 2008) : Quand Paris va chercher Hoarau en L2 pour remplacer Pauleta, certains tirent une drôle de tête du côté du PSG mais le Réunionnais s'offre d'excellents débuts dans la capitale, son nom étant même murmuré pour l'équipe de France. A Marseille, il s'offre une de ses plus belles performances d'un doublé marquant avec une tête pour ouvrir le score et un plat du pied pour finir le boulot.