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Lens/PSG (1-3), les performances individuelles

Publié le samedi 18 octobre 2014 à 12:17
Retour sur les prestations individuelles de chacun des joueurs.

Sirigu : Il était sur la trajectoire du tir de Coulibaly, mais Motta a dévié le ballon hors de sa portée pour l’ouverture du score. Peu souverain sur un corner où il ne sort pas à la 38ème, il se signale toutefois par un bon réflexe sur la même action, toujours sur une frappe de Coulibaly à bout portant. Pas inquiété après le repos.

Van der Wiel : Son retour d’un tacle appuyé pour enrayer la contre-attaque n’aura pas suffi à stopper l’action du but lensois. Au sein d’une équipe qui a eu la possession du ballon plus de 70% du temps, on attendait les latéraux aux avant-postes : sans doute fatigué par ses matchs en sélections, les montées du tatoué n’ont débouché que sur des centres mal ajustés qui n’ont pas trouvé preneur. Au final, il a souffert de la comparaison avec Maxwell, plus à l’aise dans son couloir gauche.

Camara : L’ancien de l’effectif parisien n’a pas été très sollicité par un adversaire qui a défendu dans son camp pendant l’essentiel du match. Appliqué et sans bavure, même s’il est loin de sa surface à la fin de la contre-attaque du but de Coulibaly.

T.Motta : Malheureux sur le but de Coulibaly, sur lequel il trompe Sirigu du talon. Match sans histoire par la suite : il a tenté d’assurer une première relance au sol, pour développer du jeu. Remplacé (sur blessure ?) à la 76ème par Kimpembe : pour sa première avec son club formateur, il a joué propre et sans prise de risque inutile, à un moment du match où la pression lensoise n’existait plus.

Maxwell : L’international brésilien a été étincelant. Il s’était déjà signalé d’un superbe centre en retrait pour Cavani à la 10ème minute, avant de délivrer la passe décisive du premier but à Cabaye, de marquer d’un sublime lob, des 35 mètres, de son mauvais pied pour le 2-1, puis d’être l’auteur du centre qui a débouché sur le pénalty sur lequel Paris a creusé l’écart. Dans tous les bons coups et toujours à l’aise avec le ballon, il est l’homme du match côté PSG.

Verratti : Au cœur d’un quart d’heure compliqué où son équipe avait du mal à exister suite au but lensois, l’Italien a donné de l’air aux siens en variant le jeu de deux sublimes ouvertures longues pour Cavani, non converties par l’Uruguayen parti deux fois au duel face à Riou. Battu par Landre avant la mi-temps qui a transpercé l’axe parisien avant d’armer un tir, il a été peu inquiété par la suite et a joué très simple.

Cabaye : L’international français a enfin marqué son premier but en championnat avec Paris, d’une frappe bien placée des 25 mètres. Il s’est rattrapé de son manque d’implication initial : sur l’action du but de Coulibaly, il a une opportunité de tuer le contre lensois dans l’œuf mais il ne s’engage pas assez au duel, et on connaît la suite. Bien dans le ton suite à son but au sein d’une équipe qui a récupéré le ballon plus haut, Blanc l’a sorti tôt pour le préserver d’un second carton jaune : Chantôme l’a remplacé pour une petite demi-heure. Comme les autres dans le temps faible du match, le milieu formé au club a participé à la passe à dix parisienne, sans histoire.

Matuidi : Rapidement sorti sur blessure, l’international français avait débuté le match en jouant très haut, à mi-chemin entre relayeur gauche et seconde pointe. Bahebeck l’a remplacé à la 21ème : pointe gauche dans un 4-3-3, l’international espoir n’a pas été décisif cette fois, mais son goût pour la prise d’espace a offert de la variété, et Verratti et surtout Pastore l’ont beaucoup cherché dans la profondeur.

Lucas : Le match du Brésilien avait bien commencé, d’un bon décalage pour Cavani dès la 3ème minute. Et c’est presque tout, l’international auriverde ayant eu du mal à se placer entre deuxième attaquant au départ puis véritable ailier droit. Trop peu en vue, d’autant qu’il a pu travailler au Camp des Loges pendant la trêve internationale.

Pastore : L’international argentin n’a pas tout réussi, mais il s’est signalé par plusieurs belles inspirations entre les lignes lensoises, dont une excellente combinaison en une touche avec Maxwell pour la seconde occasion de Cavani sur l’action qui a précédé l’ouverture du score. A fait l’effort sur le but de Cabaye en taclant un ballon synonyme d’avant-dernière passe, et il aurait également pu marquer le quatrième but d’une volée sur un bon centre de Bahebeck, hélas trop centrée sur le gardien lensois.

Cavani : Resté à Paris pour travailler ces deux dernières semaines, on l’a vu très affuté dans ses appels, dont trois d’entre eux en profondeur ont débouché sur des occasions (4ème, 19ème et 25ème). Autre bon point : il a cadré tous ses tirs face à Riou. Mais comment ne pas relever le manque d’efficacité qui lui colle à la peau ? Avec quatre vraies occasions à lui seul avant l’égalisation de Cabaye, on attend d’un joueur de ce statut qu’il délivre son équipe, ce qu’il ne sait plus faire actuellement. Creuse tout de même la marque sur un pénalty imaginaire qu’il a provoqué… Avant de se faire expulser (très injustement) dans la foulée, comme un symbole de son manque de réussite actuel.

 

Iaro


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