Les performances individuelles des joueurs parisiens après Lorient/PSG.
Sirigu : Le portier parisien a maintenu son camp à flot au coeur d'une première période difficile, avec deux arrêts déterminants face à J.Ayew puis L.Koné. Il a fini par rompre en fin de première période sur un tir croisé de Guerreiro où il ne peut rien. Peu sollicité par la suite, mais le sentiment d'ensemble est positif et il a bien su repousser l'échéance.
Aurier : Avec le ballon, l'international ivoirien semble gagner en audace, en témoignent ses montées autoritaires, mais hélas peu décisives. Défensivement, il a en revanche montré ses limites dans le marquage et la concentration, les Lorientais passant souvent dans son dos, comme sur l'ouverture du score où Cabaye ne l'aide pas en ne suivant pas Guerreiro. Sentiment mitigé avant le choc face à Marseille où il sera à nouveau titulaire.
Marquinhos : Pour son retour à la compétition, il a joué sobre, et a comme les autres défenseurs été mis en difficulté par l'absence de bloc-équipe pendant le premier acte. Le but est inscrit dans sa moitié de la défense, sans que le Brésilien n'y soit pour quoi que ce soit puisque c'est Cabaye qui aurait dû suivre le buteur, parti en profondeur défier Sirigu.
Thiago Silva : Comme l'autre moitié de l'axe défensif brésilien du PSG, le capitaine a fait de son mieux pour colmater les brèches défensives, sans coup d'éclat mais avec application. Aurait pu égaliser sur corner dès la reprise. La bonne nouvelle vient surtout du fait qu'il a enchaîné sa troisième titularisation sans problème sur le synthétique breton ce soir. Un calme et une sérénité bienvenus.
Digne : De même qu'Aurier à droite, l'international français affiche plusieurs longueurs de retard sur le titulaire du poste, et le fossé n'a pas été réduit ce soir. Pas en cause sur les occasions des locaux, il a en revanche manqué d'autorité dans ses prises de balle, se faisant trop bouger au duel. Ses meilleures périodes coïncident avec les phases d'influence de Pastore sur la gauche, confirmant la bonne entente entre ces deux joueurs.
Thiago Motta : Le patron du milieu de terrain parisien a été l'un des naufragés d'une première période dramatique. Complètement noyé au coeur d'un bloc-équipe qu'il n'a pas su ressouder, il a passé quarante-cinq premières minutes difficiles, pas aidé par son compère de l'entre-jeu il est vrai. S'est repris, comme les autres, en seconde période, avec une frappe de près devant Lecomte et surtout un bon décalage pour Cavani, suite à un bon une-deux avec Pastore sur l'égalisation. Mais on ne peut pas dire que l'Italien surnage dans ce PSG.
Cabaye : Autant le dire, l'international français a livré une prestation effroyable. Une énorme prise de risque immédiatement sanctionnée en position de dernier défenseur peu après le coup d'envoi, encore une perte de balle choquante dans une zone basse autour de la demi-heure, et il est absent au marquage sur le but. Rien de bon avec le ballon pour contre-balancer, et il a logiquement été sorti au profit de Verratti, qui a changé le cours du match de par sa maitrise et sa magnifique ouverture longue pour Bahebeck sur le second but.
Pastore : L'Argentin a été le seul élément offensif correct en première période, sans être brillant mais (parfois) inspiré pour orienter le jeu. Son match a toutefois pris une autre dimension lors de la deuxième période, à l'occasion de laquelle il a créé le danger sur l'égalisation d'une subtile louche pour Motta, avant d'être impliqué sur plusieurs bonnes combinaisons. Un match abouti, mais on aimerait davantage le voir pousser ses actions et être présent à la finition, et pas seulement être un déclencheur occasionnel à la construction.
Lucas : Le Brésilien a été trop peu influent dans le jeu, mais à sa décharge, Aurier et Cabaye n'ont pas brillé dans les zones de jeu où il aurait pu combiner avec eux. Une frappe cadrée mais trop axiale en début de match, un coup franc bien placé obtenu avant le repos puis un bon corner au retour des vestiaires, et c'est presque tout. Le Brésilien doit gagner en constance pour devenir un incontournable de cette équipe. Remplacé par Matuidi après le deuxième but pour équilibrer l'ensemble.
Lavezzi : Même constat pour El Pocho, de retour ce soir en tant que titulaire. Pas à l'aise dans ce rôle de milieu latéral davantage que seconde ou troisième pointe, il n'a pas brillé à la construction puisqu'il n'est impliqué sur aucune des actions intéressantes côté PSG. Logiquement sorti au profit de Bahebeck, qui a rapidement justifié le choix de Blanc d'un superbe enchaînement appel latéral puis profond, tête précise pleine course pour s'emmener le ballon et tir dans un angle difficile alors qu'il avait effacé le gardien. Décidément, ce joueur confirme son bon apport et son efficacité.
Cavani : Il marque, une constante actuellement et c'est ce qu'on lui demande, mais son but comme son match ont été laborieux. Quoiqu'il en soit, il assure actuellement un bon intérim en l'absence d'Ibrahimovic dans le rôle du buteur, encourageant à l'approche de la réception de Marseille. A noter qu'il a davantage décroché qu'à l'occasion des derniers matchs ce soir, pour aider des milieux dépassés par l'évènement en première mi-temps.
Iaro
