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Montpellier/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le samedi 22 août 2015 à 1:26 par Matthieu Martinelli
Le PSG a battu Montpellier 1-0 à l'issue d'un match compliqué où les Parisiens auront dû batailler pour s'imposer. Retour sur les performances individuelles des joueurs du PSG.

Trapp : Si ses quatre premières sorties officielles sous le maillot parisien passées au chômage technique ne faisaient qu’éveiller un peu plus la curiosité des supporters parisiens désireux d’en savoir davantage sur son réel niveau, le portier allemand aura apporté une réponse claire ce soir en étant l’auteur d’une parade réflexe décisive sur un coup de tête de Bensebaini (49ème). Une nouvelle fois très à l’aise au pied, collectionnant les relances dosées vers ses latéraux.

Aurier : Moins en vue offensivement que lors des derniers matchs, Aurier a semblé pâtir à la fois de l’absence de Verratti, son principal pourvoyeur de ballons dans le dos de la défense adverse, et de la surveillance attentive de Mounier. Un match très appliqué toutefois, notamment sur le plan défensif où il aura été comme à l’accoutumée imposant dans les duels, aériens (2 duels aériens gagnés sur 2) ou au sol (4 tacles réussis sur 4).

Thiago Silva : Encore une copie défensive parfaite rendue par le capitaine du PSG, intraitable au duel et maître dans l’anticipation (6 interceptions). Une sérénité et un élan qu’il transmet à toute l’équipe, y compris lorsqu’il s’agit d’accélérer le jeu, à l’image de son renversement d’aile inspiré à l’origine du but parisien. Quelle chance pour le Brésil de disposer de quatre défenseurs centraux meilleurs que Thiago Silva !

David Luiz : Dans un style un peu plus fantasque et moins sobre que son acolyte de la charnière centrale, David Luiz se sera toutefois montré tout aussi efficace, sauf peut-être dans son jeu long. Souvent raillé, il n’est pas pour rien dans l’excellente série défensive que traverse le club. « Les naufragés » maintiennent sans difficulté le PSG à flot. 

Maxwell : Toujours aussi précieux dans le déploiement du jeu de possession parisien, comme en témoigne sa passe décisive pour Matuidi. Un match tranquille à peine terni par un «túnel » réalisé par un Bryan Dabo en pleine crise de technicité. 

Thiago Motta : Un match dans les standards du métronome parisien, qui boucle les 90 minutes avec ses 120 ballons touchés et ses 90% de passes réussies habituels. A noter qu’une fois n’est pas coutume, c’est avec Matuidi qu’il aura échangé le plus de ballons, n’ayant à l’évidence pas la même complicité et complémentarité technique avec Rabiot qu’avec Verratti.

Pastore : Positionné dans un rôle très axial où il avait tout pour régaler, il a juste eu le temps de s’offrir un petit numéro sur l’aile gauche avant de sortir blessé. Remplacé par un Rabiot qui a mis quelques minutes à entrer dans son match et a alors perdu quelques ballons chauds. Le jeune Parisien est monté petit à petit en régime et a fait preuve d’un gros volume de jeu à un poste un peu bâtard de milieu relayeur droit où il aura abattu un bon travail défensif grâce à ses grands compas. Toutefois, il a souvent énervé par sa nonchalance, a régulièrement souffert de l’agressivité adverse dans les duels et a connu du déchet dans ses passes, notamment vers l’avant. Un match mitigé, même si le poste n’a probablement pas aidé.

Matuidi : Encore un match où son activité a fait la différence. S’il n’a pas spécialement brillé en première période face au bloc montpelliérain regroupé, il est allé crescendo au fur et à mesure que la rencontre avançait et son impact aux quatre coins du terrain s’est alors bien fait ressentir. Outre son but, il a également montré une habileté technique qu’on ne lui soupçonnait pas et dont feraient bien de s’inspirer certains de ses partenaires, probablement plus doués que lui au départ.

Lucas : Les autres joueurs ont eu des difficultés à le trouver en première période et son impact dans le jeu a alors été bien limité. Après la pause, quand le jeu parisien a commencé à être plus direct, il a bien plus pesé et ses nombreuses accélérations ont alors fait mal à la défense adverse. S’il n’est pas impliqué sur le but, il offre une passe qui aurait dû être décisive à Augustin en fin de match. Remplacé par Stambouli, ovationné par son ancien public mais bien peu à l’aise aussi haut sur le terrain.

Lavezzi : De la bonne volonté mais terriblement limité, tant techniquement que physiquement, et des choix de jeu rarement payants. Malgré tout, il a su se montrer dans les bons coups puisqu’il s’offre la plus belle occasion du PSG en première période grâce à son flair avant d’être à la base du but avec son travail face aux deux Montpelliérains venus le presser. Remplacé par Augustin, aussi bon dans ses déplacements que maladroit balle au pied, et donc frustrant.

Cavani : Un déchet technique effrayant, une participation au jeu qui a parfois ressemblé à un handicap pour son équipe et une horripilante capacité à être hors-jeu dès lors qu’il pouvait être intéressant ont rendu son match bien médiocre. Pire, même son travail défensif s’est retourné contre lui puisque c’est sa faute sur Mounier qui a offert à Bensebaini la plus belle occasion du match pour les Montpelliérains. Bref, un match terrible pour l’ancien Napolitain, à oublier au plus vite. 

NB : Co-écrit par Matthieu Martinelli (défense) et Philippe Goguet (attaque)


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