Article 

Nice/PSG (0-3), les performances individuelles

Publié le samedi 5 décembre 2015 à 0:26 par Max DC
Le PSG s'est imposé 3-0 à Nice dans une rencontre en deux temps, retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Deux tirs bloqués, 85% de passes réussies et une sérénité inébranlable soit un match de Ligue 1 devenu habituel pour le dernier rempart parisien. 

Aurier : Malgré du déchet dans les centres, une influence limitée et un carton jaune, l’international ivoirien a imposé son impact physique comme en témoignent les 7 duels aériens remportés ainsi que ses 5 interceptions. 

Marquinhos : Opposé à un duo Ben Arfa-Germain remuant, « Le Marquis » a été à la hauteur de son comparse de la charnière. Solide dans les duels et présent au marquage, Marquinhos a seulement été pris de vitesse par Boscagli sur l’une des rares incursions niçoises dans la défense parisienne en seconde période. Une prestation intéressante mais des erreurs à gommer pour tenter de bousculer la hiérarchie. Le refrain n’a pas changé. 

Thiago Silva : 111 ballons joués, plus de 98% de passes réussies et une bonne alternance jeu court-jeu long, le capitaine du PSG a une nouvelle fois parfaitement endossé le rôle de patron de la défense. Il a suffi d’une relance qui casse le milieu à 5 des Aiglons en fin de première mi-temps pour que Paris fasse le break. Reste désormais à confirmer ce leadership en phase finale de Ligue des Champions.  

Kurzawa : À l’instar de son pendant à droite, l’ancien monégasque a souvent été brouillon et maladroit mais son apport offensif rehausse sa prestation. Souvent pris dans son dos et sanctionné 4 fois mais présent aux avant-postes et auteur de 3 dribbles, il est l’une des raisons expliquant que le jeu d’un côté comme de l’autre penchait très majoritairement à droite. 

Stambouli : Les optimistes retiendront ses courses vers l’avant, ses 5 ballons en profondeur et le plus fort taux de passes réussies hors défenseurs tandis que les pessimistes évoqueront son jeu latéral, son manque d’impact à la récupération et l’absence de créativité. Quelquefois perdu dans son positionnement, l’ancien montpelliérain offre néanmoins une impression de progression tant au fil de la rencontre que durant la saison.

Thiago Motta : Une performance contrastée entre d’une part ses 101 passes réussies et de l’autre son manque de ballons récupérés. Toujours précieux dans le placement et l’organisation, l’italo-brésilien n’a pas eu son rendement habituel en tant que régulateur d’un jeu parisien parfois incohérent. Remplacé par Lavezzi, volontaire mais brouillon sur ses fins d'action. 

Matuidi : Deuxième joueur de champ à toucher le moins de ballons, l’international français n’a que trop peu pesé sur la rencontre. Souvent en retrait et se contentant d’un rôle défensif, Matuidi a délaissé le couloir gauche et raréfié ses projections offensives. Symbole de son match en dents-de-scie, il a été remplacé par Rabiot qui, en jouant à peine plus d’une demi-heure, a touché autant de ballons. Au-delà de cette statistique, ce dernier s’est signalé avec une entrée intéressante marquée par des interceptions, des tacles ainsi que l’occasion parisienne la plus dangereuse de la fin de match. 

Di Maria : Si BeINSports l’annonce dans le rouge, tout supporter du PSG doit attendre impatiemment que « El Fideo » soit dans le vert. Une passe décisive, 4 passes clés et un jeu en profondeur intelligent, l’international argentin a encore été l’élément déclencheur d’une équipe privée d’organisateur de jeu tels que Verratti et Pastore. S’il n’a pas amélioré son ratio de dribbles ou de tirs cadrés, Di Maria a au moins réussi à donner une réponse satisfaisante à ses détracteurs.  

Ibrahimovic : Frustrant, presque agaçant mais tellement fort. 75 minutes en trottinant mais 3 accélérations décisives à la conclusion desquelles l’international suédois s’offre un doublé, une passe décisive et provoque un carton rouge. Du grand Ibra. Remplacé par Lucas, très peu vu.

Cavani : Une technique aléatoire mais un instinct de tueur, « Edi » a finalement réussi à sauver une performance très quelconque par un but opportuniste. Contribuant au manque de combinaisons dans le couloir gauche et parfois placé derrière Kurzawa, l’Uruguayen a beaucoup raté dans le premier acte sans même profiter ensuite de son repositionnement axial consécutif à la sortie d’Ibrahimovic. L’éternel continuum d’un joueur qui divise les supporters quant à l’explication rationnelle à donner à des performances mi-figue mi-raisin. 


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Joueur(s) lié(s) 
Match lié 

News 

Aujourd'hui

vendredi 26 avril

jeudi 25 avril

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

samedi 20 avril

vendredi 19 avril

jeudi 18 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee