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PSG/ASSE en cinq enjeux

Publié le mercredi 16 décembre 2015 à 13:10 par Philippe Goguet
Coupe de la Ligue oblige, le match de ce soir face à l’AS Saint-Etienne ne passionne pas les foules. Pour autant, de réels enjeux existent côté parisien.

Dernier match avec le PSG pour Sirigu ?

La guerre des goals entamée l’été dernier avec l’arrivée de Trapp et le non-départ de Sirigu pourrait bien connaître son épilogue sous peu du côté du PSG. Blanc a largement ouvert la porte à un départ cet hiver pour l’Italien et la presse continue d’évoquer des pistes au pays, principalement du côté de l’AS Rome. Le salaire du joueur reste un obstacle certain mais il ne peut plus rester sur le banc de touche d’un club où son avenir est bouché. Ce soir, Sirigu sera titulaire et il pourrait donc disputer son dernier match avec le PSG. Vu l’adversité annoncée, cette potentielle dernière pourrait être des plus tranquilles tandis que l’accueil du taquin public du Parc des Princes sera guetté, quelques jours après les gentilles moqueries qui ont accompagné la nouvelle boulette de Kevin Trapp.

Kurzawa, Lucas, Lavezzi, des doublures attendues

Bien qu’un enjeu sportif réel soit en jeu, ce PSG/Saint-Etienne rappelle fortement le PSG/Shakhtar de la semaine précédente et quelques habituelles doublures sont attendues dans le onze de départ. Comme mardi dernier, certains jouent plus gros que d’autres et trois noms ressortent du lot : ceux de Kurzawa, Lucas et Lavezzi. Face à Donetsk, le premier avait marqué des points, le deuxième été décisif et le troisième une nouvelle fois bien décevant. Une nouvelle chance leur est donnée ce soir et il s’agira pour eux de confirmer ou de s’affirmer. Pour Kurzawa, appelé à prendre la succession de Maxwell à moyen terme, il s’agit de se rapprocher du titulaire dans l’esprit de Blanc pour espérer hâter le passage de témoin. Du côté des deux offensifs, l’enjeu est légèrement différent et l’esprit d’un départ flotte autour d’eux. En étant performants, ils se replaceraient dans la rotation et aiguiseraient l’appétit de leurs courtisans. Plus simplement, comme le dit souvent Blanc, « ils ont intérêt à être bons quand ils jouent », une vérité valable pour tous  les joueurs.

Avec Verratti, Stambouli et Rabiot, quelle organisation au milieu ?

Blessé pendant un peu plus d’un mois, Marco Verratti a fait son retour contre l’OL dimanche dernier avec 20 minutes de jeu et il est désormais temps pour lui de retrouver le onze de départ. En son absence, deux joueurs ont évolué à son poste de milieu relayeur droit, Adrien Rabiot et Benjamin Stambouli. Hasard des rotations, ce sont les trois qui devraient débuter au milieu de terrain ce soir. Si la place de Rabiot à gauche du trident semble évidente, celles de Stambouli et Verratti le sont moins. Arrivé comme doublure de Motta, Stambouli s’est pourtant montré plus performant comme milieu relayeur droit et Blanc l’a d’ailleurs placé dans ce poste même quand Motta était absent. Avec le retour de Verratti, capable de jouer dans ces deux rôles, les positionnements attribués par le coach parisien seront à surveiller.

Retour en douceur prévu pour Pastore 

Enfin se disent les fans de l’Argentin, nombreux à Paris. Après pratiquement deux mois d’absence dus à une conjonctivite puis deux blessures au mollet et aux adducteurs, El Flaco est de retour dans le groupe du PSG. Pour autant, il ne devrait pas débuter le match après une aussi longue indisponibilité et une entrée en jeu est plutôt au programme, de façon logique. L’Argentin vise un retour au plus haut niveau en 2016 après une fin d’année 2015 pourrie par les blessures et ce PSG/Saint-Etienne lui offre un retour tranquille qui semble parfaitement adapté. Une déception est toutefois à prévoir ; vu la forme physique précaire de Pastore et Verratti, il est bien probable que l’un remplace l’autre au cours du match, empêchant la réunion des astres.

Les jeunes pousses sont de retour

Coupe de la Ligue oblige, Laurent Blanc a largement fait tourner son groupe et pris de nombreux jeunes dans le groupe pour cette rencontre, comme son homologue Christophe Galtier. En réalité, quelques semaines après avoir déclaré qu’il « utilise les jeunes dès qu’[il] peut », Laurent Blanc les a tous laissés à la maison pour ce prestigieux 8ème de finale de Coupe de la Ligue, à l’exception d’un Descamps venu remplacer un Douchez boudeur. Bien évidemment, vu que le coach parisien n’a assisté ni au match de Youth League ni à la rencontre de CFA de la semaine dernière durant lesquelles quelques habitués du groupe professionnel ont joué, il est formidablement bien placé pour juger de leurs prestations. On comprend donc aisément que les prestations moyennes de Kimpembe et Ongenda ne l’aient pas enthousiasmé. Pour Augustin, impeccable à chaque fois, aussi bien dans le jeu que dans l’état d’esprit, c’est en revanche plus dur à accepter, surtout quand on voit que le groupe adverse est constitué à plus de la moitié par des tous jeunes joueurs. Sait-on jamais, il faudra peut-être le trio Ibrahimovic/Cavani/Di Maria pour vaincre Jessy Moulin, gardien de 29 ans qui cumule 16 matches en professionnels.


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