Retours sur les prestations des joueurs parisiens contre les Girondins de Bordeaux.
Sirigu : De nouveau une soirée sereine pour le portier du PSG. Un arrêt sur Plasil après le but de Lucas et quelques imperfections sur le plan aérien. Sinon, c'est solide. Bref, on se répète à son sujet.
Van Der Wiel : Jusqu'à son expulsion, il s'est montré très discret, touchant que très peu de ballons. Timide dans son couloir, son expulsion aurait pu être pénalisante pour le PSG. Heureusement que Poko a égalisé dans son style.
T.Silva : Le patron. Pas encore à 100%, il apporte une telle sérénité au onze, une telle stabilité par sa seule présence que ça en est indécent. Propre et solide mentalement, après la mort de son beau-père, Silva est sur la bonne voie. Pour preuve, il a remporté plus de duels aériens que n'importe quel joueur sur la pelouse (5).
David Luiz : Match après match, il confirme. Critiqué pour son prix, David Luiz est précieux dans l'impact et, techniquement, il se permet des fantaisies qui font du bien au PSG, notamment dans la relance. Son coup-franc sur le poteau a fait frissonner le Parc, comme sa percée ballon au pied en fin de première mi-temps. Son entente avec Silva est prometteuse.
Maxwell : Propre. Le Brésilien a étalé sa technique dans tout le couloir gauche. Avant-dernier passeur sur le but de Lavezzi, il s'est montré appliqué et concentré défensivement, comme toujours.
Thiago Motta : L'énigme du début de saison. L'Italien a joué sur un faux rythme en première mi-temps, se montrant nerveux et à contre-courant. En seconde mi-temps, il est monté en puissance, en étant le Parisien qui a réussi le plus de passes dans le derniers tiers. Mais ce n'est pas encore le Motta de la saison dernière. Il sera suspendu face à l'OM.
Verratti : Techniquement, on ne le dira jamais assez mais c'est un pur bonheur. Double contact, passes longues, passes courtes, protections de balles : L'Italien a étalé toute sa panoplie. C'est d'ailleurs lui qui provoque le premier penalty, déclenchant le pressing sur l'action. Sorti à la 60e par Cabaye, plutôt bon dans l'ensemble malgré du déchet dans le dernier geste.
Matuidi : On a retrouvé le Matuidi qu'on aime. Celui qui récupère, qui gratte et qui se projette vers l'avant. La sortie de Bahebeck aidant, il n'a pas hésité à animer le côté gauche du terrain, apportant une solution aux milieux de terrain du PSG. Passeur décisif pour Lavezzi, il monte en puissance match après match.
Lucas : Il n'a certes pas tout bien fait, mais il a fait avec générosité et aplomb, prenant le dessus sur Poundje en seconde mi-temps. Double buteur, sur penalty, le Brésilien gonfle ses statistiques au grand malheur de Ménez. Toujours dans le bon tempo, il a apporté un rythme certain dans le jeu parisien. Remplacé par un Lavezzi buteur et qui a amené de la verticalité à ses coéquipiers.
Pastore : À ce niveau là, il est indispensable. Vrai dépositaire du jeu, l'Argentin a distribué en étant libre dans sa position. Tantôt faux 9, tantôt milieu, tantôt dans un couloir, il a mis en difficulté la défense de Bordeaux. Efficace à la récupération du ballon, il n'a pas hésité à courir pour combler les brèches.
Bahebeck : On passera sur son début de match timide et maladroit techniquement. Remplacé par Aurier après l'expulsion de Van der Wiel. L'Ivoirien a certainement réalisé sa meilleure prestation sous le maillot du PSG. Disponible dans son couloir, et pas inintéressant techniquement, il a apporté une énergie et un engagement très intéressants. À confirmer dans les prochaines semaines.
Amezienne Rehaz
