PSG/Nantes (2-1) en 5 remarques

Paris a retourné Nantes :

C’est la première fois cette saison que le PSG est mené à domicile et c’est donc logiquement la première fois que Paris retourne la situation. A l’extérieur, cela lui arrive plus souvent et il avait notamment réussi cette performance à Lorient ou au Stade de France contre Lens. A deux reprises, le PSG n’avait réussi qu’à recoller sans toutefois gagner plus tôt dans la saison (à Reims et à Toulouse). C’est aussi à ce genre de performance mentale qu’on voit que le PSG s’améliore.

La saison dernière, référence souvent utilisée, la dernière fois que Paris avait été mené, cela s’était mal fini (PSG/Rennes, 1-2) et le dernier retournement de situation réussi datait de PSG/Bayer au mois de mars (2-1).

Verratti, un jaune qui suspend quand même :

Les Nantais ont hurlé à la mort après le carton jaune reçu par Verratti, estimant que cela valait un rouge. Nous ne commenterons pas la couleur du carton (d’autres le font) mais les Nantais peuvent se rassurer, Verratti sera quand même suspendu puisqu’il s’agissait de son 3ème carton en moins de 10 matches. L’Italien avait pourtant tenu cinq matches sans prendre un avertissement, soit sa 2ème meilleure série depuis qu’il est arrivé au PSG (il avait tenu 6 matches à l’automne dernier). Dommage pour Verratti, c’était le dernier match pour lequel il était sous la menace mais a craqué au bout de 11 minutes à peine.

Canaris inoffensifs :

Nous avions insisté après le match contre Lille sur le nombre de tirs concédés par les Parisiens, le plus haut total de la saison avec 19 tentatives offertes aux Lillois. Trois jours plus tard, Nantes a réussi à faire le plus petit score avec seulement trois tentatives dont deux cadrées. Seul Bastia et son unique tir cadré (hors tête de Brandao) avait fait pire. Si Nantes marque aussi peu alors qu’ils souvent menaçants, c’est peut-être aussi parce qu’ils ne tirent pas assez… De son côté, le PSG a fait un match standard avec 13 tirs mais seulement 4 cadrés. On peut donc constater que le ratio tirs cadrés/buts est donc le même pour les deux équipes.

Coaching précoce :

Même s'il a bien tenté de donner de l'importance à ce match, Laurent Blanc avait tout de même le match contre Barcelone bien en tête. Le turnover massif le prouvait (Motta même pas dans le groupe alors qu'il était par exemple sur le banc à Evian après le coup de tête de Brandao) et les trois changements l'ont confirmé. Le premier à l’heure de jeu, les deux derniers avant même la 75ème, c’est rare au PSG.  La sortie de Verratti est une des plus rapides de la saison, hors blessures, et la minute du dernier remplacement (73ème) est une des plus précoces de la saison. Seul le match contre Bordeaux avait vu un coaching aussi rapide et il était là aussi question de s'économiser (Verratti était un peu touché et Paris jouait à 10).

Zlatan, frappeur direct :

Voir le PSG marquer un coup-franc direct est un petit événement et il s’agit d’ailleurs du premier cette saison. David Luiz avait trouvé le poteau contre Bordeaux et c’était le seul à avoir su se montrer dangereux dans cet exercice. Zlatan a donc ouvert le compteur pour la saison et même pour l’année 2014 du PSG ! Le dernier coup-franc réussi par le Suédois datait d’ailleurs du 17 décembre dernier contre Lille avec une frappe similaire (bien que déviée). Autre joli clin d'oeil, il avait inscrit pratiquement le même genre de but contre Sochaux il y a un an pile, à un jour près (le 7 décembre 2013) :