Les Parisiens ont tranquillement dominé l'OL lors du Trophée des Champions. Retour sur les performances individuelles des joueurs.
Trapp : Pour sa première, l'Allemand a passé une soirée très tranquille entre ses bois. Prompt à sortir de sa surface pour couper des ballons adverses, il n'a par contre pas tout réussi au pied, pourtant l'un de ses supposés points forts. Une balle anodine bien captée à la 87ème a clôturé son match.
Aurier : La titularisation de l'Ivoirien alors qu'il était en balance avec Van der Wiel et Marquinhos lui a donné confiance. L'Eléphant a été l'un des hommes forts de la soirée parisienne, avec un but de près de la tête et une bonne ouverture pour Ibrahimovic sur le 2-0. Très imposant physiquement tout du long, c'est surtout avec le ballon qu'il a brillé, et qu'il a parfaitement lancé sa saison, étant même élu homme du match par les organisateurs. Et encore, certains de ses bons appels ont été oubliés par ses coéquipiers.
Thiago Silva : L'an dernier, le Brésilien avait repris trop tôt et son retour cette saison était scruté avec inquiétude par les observateurs. O Monstro a été parfait, manquant juste une intervention sans conséquence, côté droit, en toute fin de match. Parfait pour couper les trajectoires tout du long, il a tenu sa défense avec discrétion et efficacité. Un retour bien dans le ton et bon pour la confiance.
David Luiz : C'est justement le chevelu de la défense centrale qui a été le plus en vue, avec des interventions bien de chez lui, entre folklore et excès d'agressivité, comme sur son carton jaune à la 82ème. Mais aussi une belle autorité et des décalages créés sur ses montées qui ont fait du bien aux siens, surtout en début de partie quand le sort du match restait à sceller. Encourageant alors que sa première saison avait laissé les observateurs sur leur faim.
Maxwell : Alors que le jeu parisien penchait chroniquement à gauche l'an dernier, la comparaison avec son homologue du côté droit a été à son désavantage ce soir. Il a été propre et a passé une soirée sans encombre mais on l'a globalement très peu vu. Et en première mi-temps, l'ami d'Ibrahimovic s'est montré en retrait sur des situations où il a préféré tenir sa position que de tenter l'interception.
Rabiot : Un des autres grands bonhomme du match. Celui qui avait été préféré à Stambouli devant la défense a séduit dans son rôle de régulateur de l'entre-jeu. Il a vite pris la mesure d'un collectif adverse peu inventif et s'il a parfois manqué de tranchant avant le repos balle au pied, il a pris une autre dimension en deuxième période. Présent dans la plupart des bons contres rouges et bleus, notamment face à un OL à 10, son rôle de n°4 dans la hiérarchie du milieu parisien se confirme.
Verratti : L'Italien était présent malgré son déficit de préparation et ça s'est vu, l'ancien de Pescara n'ayant pas eu son influence habituelle sur les débats. Par contre, il n'a pas perdu de temps et a pris son premier carton jaune de la saison. Irrégulier dans le jeu long et moins recherché qu'à l'accoutumée au sol, il a tout de même fait le métier et a laissé sa place pour 20 minutes à Stambouli qui, pour sa première, à fait dans le sobre et le sans histoire.
Matuidi : Le relayeur gauche parisien a justement beaucoup occupé cette aile, avec plus ou moins d'influence. Il a fait le boulot avec le ballon et il en a aussi grattés, dont un qui a précédé une ouverture parfaite pour Zlatan à l'heure de jeu, signe qu'il était bien dans le ton. Dommage par contre qu'il ait manqué de justesse de près pour inscrire le 3ème but avant la mi-temps, ou qu'il ait un peu tardé à centrer en retrait face à Lopes après le repos.
Lucas : L'ancien de Sao Paulo a fait toute la préparation et il a un gros coup à jouer en ce début de saison. Pour le moment, l'essai n'est pas totalement transformé, après une préparation déjà en dents de scie. Quelques bonnes combinaisons avec Aurier et ses centres sur le coup du franc du premier but et pour Matuidi avant la mi-temps équilibrent son bilan, globalement terne puisqu'on l'a peu vu. Remplacé pour dix minutes par Bahebeck, qui n'a pas eu le temps de peser.
Cavani : L'Uruguayen a repris là où il s'était arrêté la saison dernière, en buteur décisif du PSG. Ironie de l'histoire, il a inscrit le second but suite à un tir de Zlatan repoussé par Lopes, en force et sans trembler, et le rapport de force avec le Suédois continue de s'équilibrer. Moyennement en vue par ailleurs, il a cédé sa place à Augustin à l'heure de jeu. Le rayon de soleil de la préparation parisienne n'a eu que de peu d'occasions de se mettre en évidence, et il a gâché sa seule bonne cartouche d'un tir dévissé, alors qu'il était en bonne position.
Ibrahimovic : Le Scandinave du PSG a livré une prestation en deux temps. En première mi-temps, il a joué juste après être vite descendu toucher des ballons bas. Bien dans le ton dans le jeu collectif et dans les bons coups parisiens, il a perdu de sa qualité en seconde période, s'enfermant dans des prises de risque inutiles et ratant une énorme occasion face à Lopes à l'heure de jeu. Un sentiment mitigé mais il a au moins réussi à faire craquer Gonalons, le capitaine lyonnais laissant les siens en infériorité après l'avoir séché.
