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Son 1er titre de champion, les célébrations, le match, etc, la conf' de Pochettino après PSG/Lens (1-1)

Publié le dimanche 24 avril 2022 à 2:17 par Arthur Verdelet
C'est en champion de France que Mauricio Pochettino s'est présenté en conférence de presse après PSG/Lens (1-1) ce samedi soir. Et loin des bouderies des uns et des autres, il appréciait son premier titre de champion.

C’est une drôle de soirée pour célébrer, mais que retenez-vous de ce titre et de cette saison ?
« Un titre est un titre. Être champion de France se mérite. La soirée a été spéciale, vous l’avez dit, oui. Nous avons tout de même du mérite pour ce titre, et il faut être content pour cela. Il s’est passé ce qu’il s’est passé, mais c’est du passé désormais. Nous devons nous concentrer sur le présent et nous servir comme une expérience à utiliser de la meilleure manière pour le futur. »

Pas de fête, ni de célébration spécifique aujourd’hui en public pour le club. Avez-vous néanmoins l’impression de bien être champion de France à présent ?
« Nous l’avons fêté en comité restreint dans le vestiaire, avec les joueurs et le staff. Le plus important. Après, c’était prévu de cette manière et nous le ferons contre Metz. Le club veut célébrer avec tout le monde, à la maison, et tous ensemble. Mais nous avons célébré dans le vestiaire, je suis tout mouillé de champagne. Quand vous gagnez un titre, il faut toujours le célébrer. Parce que, quand vous perdez, vous souffrez énormément. »

Justement, quelle était l’ambiance au sein du vestiaire après la rencontre ?
« L’ambiance était bonne, c’est normal. Remporter un titre important, le dixième dans l’histoire du club, est toujours quelque chose d’important. L’histoire se construit par le biais de petits pas. Il faut aller les chercher. Ce n’est jamais simple donc il faut toujours célébrer ce que vous remportez. Ceux qui ne veulent pas le faire ont le droit également (rire). Selon moi, cela reste quelque chose d’important pour un club qui a 50 ans d’histoire. Écrire l’histoire me rend très heureux personnellement, surtout à Paris. J’ai rêvé de gagner des titres avec le PSG. J’y ai été capitaine il y a vingt ans environ, donc c’est un beau symbole. Nous avons remporté trois titres lors des 18 derniers mois, mais nous espérons en gagner d’autres plus tard. »

C’est aussi votre premier sacre en championnat depuis le début de votre carrière d’entraîneur ? Comprenez-vous l’attitude des supporters, qui a à nouveau causé une atmosphère très étrange ce soir ?
« Nous vivons cette situation de difficultés dans les relations avec nos supporters. Nous faisons ce que nous avons à faire et espérons que cela va se régler. Je le répète, mais le club est au-dessus de toute personne ou situation selon mon avis. Ce blason mérite tout le respect possible. De notre côté, même si nous n’avons pas pu remporter d’autres titres dont nous rêvions, nous avons toujours fait de notre mieux et montré tout le respect que le club mérite. Nous respectons leur décision, parce que nous vivons au sein d’un système démocratique. Moi, je suis content et heureux pour le club et les gens. Je pense aussi à ceux qui font des efforts au quotidien pour que tout se déroule bien. Nous voulons toujours le meilleur possible pour tout le monde et espérons être bien meilleurs dans le futur. Je souhaite le meilleur dans tous les domaines à chacun, aussi bien dans le monde professionnel qu’au niveau familial. »

Comment expliquez que vous ne soyez jamais parvenus à prendre le dessus sur cette équipe de Lens, même à onze contre dix ?
« Nous avons concédé le nul mais récupéré le point nécessaire pour être champion aujourd’hui. C’est le minimum pour nous, parce que si nous analysons le match, nous devrions en réalité l’avoir gagné facilement. Nous avons peut-être commis une erreur et nous avons sous-estimé l’adversaire lorsqu’il était à dix. Ils en ont profité et ont marqué à ce moment-là. Nous nous disions peut-être trop que nous avions presque remporté le titre lors des quelques minutes qu’il restait à jouer. »

Vous êtes le second entraîneur argentin à remporter le championnat de Ligue 1 (après Luis Carniglia avec Nice en 1952). Quelle est la valeur de ce titre pour vous, parce qu’il est vrai que nous n’avons vu que très peu de joie de la part du groupe sur la pelouse ?
« Il n’était pas prévu de fêter ce titre aujourd’hui sur le terrain. Le club le fera bien lors du dernier match de la saison. Mais ce titre a une valeur énorme à titre personnel. Gagner trois titres en un an et demi n’est pas n’importe quoi. Nous avons beaucoup de mérite pour cela. L’attente et l’exigence sont constamment en hausse ces dernières années au sein d’un club comme le PSG. Les objectifs fixés sont très élevés. Je me répète, mais la déception est grande après cet échec en Ligue des Champions. Gagner ce dixième titre en championnat nous permet d’écrire l’histoire et me rend très heureux. Nous pouvons toujours faire beaucoup mieux et rêvons grand. J’espère que nous allions remporter beaucoup plus de titres ensemble. C’est l’objectif fondamental pour la suite. »


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