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Wasquehal/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le dimanche 3 janvier 2015 à 17:10 par Philippe Goguet
Le PSG a battu sans briller l'ES Wasquehal, retour sur le match des Parisiens au cas par cas.

Sirigu : Son match peut se résumer à la première période vu qu'il n'a strictement rien eu à faire en seconde. En début de match, il fait preuve à quelques reprises d'anticipations bienvenues sur les longs ballons de Wasquehal et annihile ainsi des possibles occasions de buts. On le retrouve également à assurer sur un corner direct tandis qu'il est moyen sur une frappe puissante des 20m qu'il remet dans les pieds d'un attaquant heureusement hors-jeu. Au pied, à l'exception d'une relance directement en touche, il a assuré l'essentiel.

Aurier : D'entrée, il a vite montré ce à quoi allait ressembler son match avec une grosse présence dans son couloir mais de nombreuses erreurs techniques qui ont ruiné la plupart de ses bonnes intentions. Au final, malgré une grosse présence dans un couloir déserté par Rabiot puis Lucas, il n'a eu que relativement peu d'apport vu qu'il a souvent peiné dans la réalisation, que ce soit en début ou en fin d'action. Défensivement, il a eu très peu de travail et s'est signalé par quelques retours en s'appuyant sur sa vitesse.

Kimpembe : Aligné dans l'axe droit, lui le pur gaucher, il semble un peu juste dans ses interventions en début de rencontre, à l'image d'un ballon qui rebondit sur son adversaire et offre une occasion. Il est petit à petit monté en régime et a affiné son entente avec Motta pour mieux gérer les tentatives adverses. Il se signale également juste après la pause par un sauvetage important sur un centre dangereux et finit plutôt bien la rencontre face à un adversaire qui était de moins en moins dangereux.

Motta : Aligné en défense centrale pour la première fois depuis un PSG/Lens en mars dernier, il a eu bien du mal à rentrer dans sa rencontre et ses tentatives d'interceptions ressemblaient plus au jeu d'un milieu qu'à celui d'un défenseur central. Face aux attaquants lancés, il a ainsi loupé bon nombre d'interceptions par manque de vivacité. Comme Kimpembe, c'est allé de mieux en mieux au fil du match et on l'a parfois senti bouillir de ne pas pouvoir participer plus au jeu. Dans la relance, il a pris peu de risques.

Kurzawa : Très discret en début de match, il a réellement commencé sa rencontre au quart d'heure de jeu avec un centre absolument parfait pour Augustin qui se loupe de près. Il en réussit ensuite deux autres, toujours gâchés par ses coéquipiers, mais signe globalement une bonne première période. Après la pause, s'il a toujours autant proposé offensivement, il a été moins en réussite dans ses actions et a peiné à apporter du danger. Chargé de quelques coups de pieds arrêtés, il a globalement été mauvais dans le domaine. Défensivement, on l'a peu vu, ce qui est logique vu la physionomie du match, mais il a semblé un peu en retard sur certains contres.

Stambouli : En début de rencontre, il a bien tenté de jouer comme les autres avec des passes multiples mais son déchet et ses manques dans l'orientation se sont vite vus et il a ensuite disparu petit à petit, signant un match des plus neutres avec un impact général faible. Pour le voir, il fallait même souvent attendre des couvertures sur les contres suivant les corners parisiens. Sa deuxième période est globalement du même acabit mais il finit plutôt bien avec des récupérations intéressantes et une très bonne passe pour Augustin sur la dernière occasion de la rencontre. Cela reste globalement insuffisant mais ce n'est pas réellement une surprise de le trouver en difficulté dans cette configuration de rencontre.

Verratti : Très en vue au début de match avec un nombre de ballons touchés important, il tente alors de créer des occasions mais y parvient malheureusement assez peu souvent vu la densité de joueurs adverses devant leur but. Il utilise alors beaucoup son jeu long avec ses fameux ballons piqués, notamment pour Aurier, mais cela ne paye pas forcément. Alors qu'il semblait moins en vue en début de seconde mi-temps, il sort de sa boîte avec un superbe centre du gauche qu'Ibra reprend pour le seul but du match. On le retrouve ensuite de nouveau à la manœuvre quand le PSG se met en gestion. Il finit avec 171 passes la rencontre, soit autant que toute l'équipe de Wasquehal.

Matuidi : Techniquement très moyen, il apporte malgré tout en début de match par ses projections vers le but mais peine à conclure et le point culminant de son match est son bon décalage pour Kurzawa sur l'énorme occasion d'Augustin après un quart d'heure de jeu. On le perd petit à petit dans le jeu et il signe finalement une prestation au mieux insignifiante, n'étant ni très présent à la récupération ni très utile à la construction. Remplacé par un Marquinhos très volontaire et bien plus propre techniquement à un poste pourtant inhabituel pour lui.

Rabiot : Aligné dans un rôle très large de faux ailier droit, il commence la rencontre avec du déchet en se compliquant la vie sur des gestes simples et des difficultés à se placer. Petit à petit, dans un rôle de plus en plus axial, il se met en route et délivre plusieurs ballons très intéressants dans la surface avec son jeu long, notamment une ouverture superbe pour Augustin. En deuxième période, passé côté gauche, il réussit en revanche très peu de choses et sort dès l'heure de jeu pour Lucas, son attitude globale n'ayant pas forcément été des plus positives. Le Brésilien, censé jouer ailier droit, s'est d'abord signalé par une présence très axiale (probablement vu qu'il n'y avait pas assez de joueurs à cet endroit...) et des frappes lointaines qui ont au moins apporté un peu de diversité. Il retombe ensuite dans ses travers avec de nombreuses tentatives d'accélérations balle au pied complètement ratées. Ses coups de pieds arrêtés n'ont guère été meilleurs.

Augustin : Discret en début de match, il rate l'immanquable dès le quart d'heure de jeu mais se rattrape ensuite avec beaucoup d'appels intéressants et de vraies différences balle au pied, au moins en première période. Ses bonnes actions sont toutefois un peu gâchées par du déchet dans le tout dernier geste, à l'image de ses deux duels face au gardien. En seconde période, il a globalement eu plus de mal à exister mais a bien fini la rencontre.

Ibrahimovic : D'entrée, il a très vite décroché pour toucher la balle mais cela n'a pas duré et il a ensuite été invisible pendant une bonne partie de la première période. Il clôt sa première période avec une occasion en or qu'il rate puis un boulet de canon qui aurait mérité d'attraper le cadre et fait alors preuve d'un investissement des plus limités malgré son brassard de capitaine. Il revient mieux après la pause malgré quelques gestes qui montrent bien que ce n'est pas le match de l'année pour lui et délivre le PSG avec un but à la fois chanceux et tellement caractéristique de l'apport statistique permanent qu'il représente. 


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