Le salaire de Stambouli poserait problème au Betis (ABC)

Le prêt éventuel de Benjamin Stambouli au Betis Séville est encore une fois longuement évoqué ce mercredi par les journaux sportifs sévillans, notamment car le club andalou avance aussi sur l'autre nom en concurrence avec le milieu défensif du PSG, celui du Napolitain David Lopez.

Comme la veille, les journaux locaux placent le Catalan évoluant en Italie comme la priorité du moment, notamment pour des raisons économiques. En effet, Stambouli coûte beaucoup plus cher que David Lopez, et à tous les niveaux. Selon la version andalouse du média ABC, la piste du Français de 25 ans est compliquée en raison du montant de l'option d'achat autant que du salaire à prendre en charge. Stambouli touche près de 2,8M€ annuels à Paris, une rémunération décrite comme «énorme » pour un petit club comme le Betis, habitué du milieu de tableau espagnol. Un autre journal local, Estadio Deportivo, annonce également que le Betis ne souhaite pas une option d'achat supérieure à 7M€ alors que le PSG en voudrait une à hauteur de 9M€.

Pour ces raisons économiques, l'arrivée de Benjamin Stambouli est logiquement remise en cause, d'autant plus que le Betis avance très bien sur son autre grande piste, le milieu défensif catalan du Napoli David Lopez. Une indemnité de transfert de 3,5M€ plus des bonus était évoquée jusque là et l'accord avec le joueur considéré comme proche, même s'il n'avait pas encore dit oui. Problème pour le Betis, l'Espanyol Barcelone vient de se mêler à la bataille pour David Lopez, un joueur qu'il a formé, et l'autre club de la capitale catalane a proposé un million d'euros de plus que le Betis au Napoli selon Mundo Deportivo.

Ce retournement de situation dans l'autre dossier remet beaucoup de choses en question du côté du Betis. La piste prioritaire devient soudainement beaucoup plus compliquée et Stambouli, malgré un coût plus élevé, pourrait bien redevenir l'option n°1. En attendant, l'entraîneur de Séville Gustavo Poyet patiente alors que le directeur sportif Miguel Torrecilla voulait boucler le dossier dans la semaine.