La Hollande coule contre l'Islande, Van der Wiel avec

C'était la première pour Danny Blind et la malédiction se poursuit pour le premier match d'un coach des Oranje, la dernière victoire d'un sélectionneur hollandais suite à son intronisation remontant désormais à 1998 avec Rijkaard. Le retour tant attendu d'Arjen Robben n'aura finalement duré que 30 minutes, le temps de mettre le feu dans un bloc islandais hyper compact et de se blesser aux adducteurs. L'autre tournant de ce match arrive deux minutes plus tard avec l'exclusion logique et stupide de Bruno Martins Indi suite à un coup de coude sur la tête du neo-nantais Sithorgsson, auteur d'un gros match et qui a pesé constamment sur cette défense Oranje.

L'Islande prend dès lors le contrôle total du match avec un équipe super compacte, qui défend et attaque en nombre. Le penalty ridicule concédé par Van der Wiel (qui a encore été sifflé) à la 49e minute n'est que la suite logique de la domination collective de l'Islande, tout proche d’aggraver le score deux minutes plus tard quand Cillessen est sauvé par son poteau. Il s'ensuit une réaction d'orgueil menée par Memphis Depay et Wesley Sneijder, mais l'Islande restera solide derrière jusqu'au bout et montre que sa première place du groupe et tout sauf un hold-up.

A l’image de son équipe, notre beau Gregory Van der Wiel a fait un match calamiteux et n'a strictement rien proposé offensivement. Passes en arrière, pertes de balle dangereuses et strictement aucun débordement, même si Narsingh, qui a remplacé Robben à la 30e minute, a très largement occupé le couloir droit, ne laissant le Parisien que très rarement prendre l'espace comme il le fait en club. Cela fait malgré tout beaucoup contre lui, sachant qu’il offre sur un plateau le penalty islandais avec un tacle raté dans la surface...