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Matuidi et Meunier félicités par la presse, Kurzawa et Verratti critiqués

Publié le mardi 11 octobre 2016 à 17:06 par Philippe Goguet
Plusieurs joueurs parisiens ont joué en sélection au cours des derniers jours et tous n'ont pas eu droit au même traitement de la part de leur presse nationale respective. Matuidi et Meunier ont été félicités tandis que Kurzawa et surtout Verratti sont critiqués.

La trêve internationale touche à sa fin en Europe et quelques joueurs du PSG sont déjà sur le chemin du retour après avoir joué un voire deux matches au cours de la semaine précédente. Et si pratiquement tous ont joué, leurs performances n'ont pas forcement reçu le même accueil dans la presse locale.

Les performances de Matuidi et Meunier saluées

Vainqueur 1-0 aux Pays-Bas, Blaise Matuidi a signé un match solide et le seul journal sportif français lui rend hommage avec un 7/10 : «Ce n'était pas le même Matuidi que face à la Bulgarie. [...] Il a récupéré un grand nombre de ballons et effectué un pressing haut comme il le fait si bien en club.» C'est le 3e Français le mieux noté derrière Koscielny et Pogba, crédits d'un 8/10 (et de la une du journal pour le Mancunien). Dans Le Parisien, le milieu du PSG récupère également un 7/10 puisque le joueur «a rayonné au milieu de terrain. Son pressing a été remarquable [...] Et il a toujours su conserver l’équilibre au milieu de terrain.» Après un premier match très moyen face à la Bulgarie, Matuidi a donc convaincu.

Autre joueur qui a brillé durant cette trêve internationale, le Belge Thomas Meunier. Après une passe qui a provoqué un contre son camp face à Bosnie vendredi dernier, le Belge a cette fois délivré une passe décisive propre pour Benteke face à Gibraltar. Les lecteurs flamands de Het Nieuwsblad en font l'homme du match avec 35% du voix, devant un Benteke pourtant auteur d'un triplé (30%). Chez les Wallons de Sud Info, il récolte un 7/10 pour son match dans «une rencontre calibrée pour son profil.» Sont notamment mises en avant «ses aptitudes de pur attaquant » autant que sa capacité à «pistonner aussi afin d’assurer le service (minimum) en reconversion défensive.» L'article finit par rappeler que le joueur en est à «trois assists déjà sous l’ère de Roberto Martinez.» En sélection, son statut de titulaire s'affirme sérieusement.

Kurzawa et Verratti critiqués

Autre latéral titulaire en sélection, Layvin Kurzawa hérite d’un 4/10 dans L'Equipe pour son match avec l'équipe de France face aux Pays-Bas. Si son apport offensif est jugé «intéressant par sa disponibilité et un ou deux centres », l'arrière gauche se fait plomber pour sa prestation défensive : «Il a été en difficulté. Les Pays-Bas ont souvent attaqué de son côté et, comme il n’était pas bien protégé par Payet, le Parisien a souvent pris la marée. Il a par ailleurs perdu un ballon dangereux à la 89e à l’origine de la seule occasion néerlandaise.» Dans Le Parisien, c'est à peine mieux avec un 5/10 et ses difficultés défensives soulignées. Plus étonnant, le journal «attendait plus de lui en attaque où son magnifique coup du foulard a été son seul fait d’armes.»

S'il passe globalement entre les gouttes, ce n'est pas vraiment le cas de Marco Verratti, littéralement visé par la presse italienne malgré la victoire 3-2 en Macédoine. Dans la Gazzetta dello Sport, il écope du titre peu valorisant de «pire joueur » côté italien et d'un peu glorieux 4,5/10, le tout en sachant que la notation italienne place plutôt la moyenne à 6. Si le Corriere dello Sport est un peu moins dur avec un 5,5/10, le journal généraliste La Stampa lui colle de son côté un 4/10... Son erreur sur le but de l'égalisation macédonienne, quand il donne littéralement la balle à l'adversaire, lui est notamment fortement reprochée. La Gazzetta compare cette boulette à l'énorme de Buffon quelques jours auparavant contre l'Espagne, quand le gardien avait raté le ballon sur une sortie loin de ses buts et offert un but. 

Le Corriere revient notamment sur sa prestation en évoquant celle très réussie en Israël un mois plus tôt : «Pas le Verratti d'Haifa, il a sollicité beaucoup de fois le ballon, mais il a pris des risques et a payé quelques facéties. Noyé dans un océan au milieu de terrain, devant couvrir et appréhender des automatismes (d'équipe) qui ne fonctionnent pas, il a fini par donner le but du 1-1 aux Macédoniens.» La Stampa apppuie aussi sur sa solitude au milieu mais ne l'exonère pas de responsabilités pour autant. Quant à la Gazzetta, elle rappelle également que le joueur a donné trop peu de bons ballons et estime que le joueur a joué «à la française.»


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