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PSG/Manchester City (4-2), les performances individuelles

Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 3:38 par Philippe Goguet
Mené contre le cours du jeu de deux buts, le PSG s'est révolté de façon incroyable pour retourner Manchester City et s'imposer de très belle façon (4-2). Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.
Mené contre le cours du jeu de deux buts, le PSG s'est révolté de façon incroyable pour retourner Manchester City et s'imposer de très belle façon (4-2). Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien italien a certes encaissé deux buts mais il a pourtant été l'auteur d'une grande performance dans sa cage. En première période, c'est lui qui a maintenu Paris à flot face aux tirs puissants de De Bruyne et Savinho. Il est également tout proche d'empêcher le premier but mais doit s'incliner malgré un double arrêt. Il n'a plus été sollicité ensuite si ce n'est avec ses pieds où il a toujours assuré ou dans les airs où il a fait preuve d'une autorité bienvenue.

Hakimi : Globalement orphelin de Dembélé sur son côté même si le duo s'est reformé en fin de match, le Marocain a eu un rôle offensif moins important qu'à l'accoutumée même s'il a encore une fois multiplié les aller-retours, mais il a fait preuve de plus de prudence. Cela ne l'a pas empêché de marquer un but, finalement refusé, juste avant la pause ou de donner quelques ballons intéressants, sur des centres longs notamment. Défensivement, il a parfois été un peu léger face à Savinho et a laissé quelques libertés à Grealish. Un match sobre au final, loin de l'éclat qu'il peut avoir habituellement.

Marquinhos : De retour en défense centrale, le capitaine est rapidement entré dans la partie et il s'est montré très attentif tout au long du match. Parfois dominé physiquement, il a toujours veillé à défendre proprement pour ne pas offrir de coup-franc ou de penalty, notamment lorsque Savinho s'est retrouvé dans la surface en bonne position. Les Citizens ont régulièrement joué de façon directe et il a dans l'ensemble été bien placé pour couper ces contres.

Pacho : Face à un client comme Erling Haaland, il a parfois eu du mal à imposer son physique et n'a pas toujours bien cadré l'impressionnant Norvégien. L'Equatorien a tenté d'imposer sa puissance ou sa vitesse mais il n'y est pas toujours parvenu même s'il a réussi quelques très bonnes interventions proches de son but. Avec le ballon, il a fait très simple et n'a donc commis aucune erreur mais il a parfois pu être limitant dans la circulation du ballon.

Nuno Mendes : Le latéral gauche a encore connu un match en forme de montagnes russes, notamment dans sa partie défensive. Car le Portugais est très fautif sur le premier but, débordé comme un enfant par Akanji, et encore bien impliqué sur le deuxième, mais il a aussi réussi un retour excellent sur Haaland en pleine surface avant la mi-temps. Avec le ballon, il a certes raté quelques relances mais a été une solution précieuse pour son équipe au moment de ressortir depuis l'arrière, que ce soit par la passe ou la course. Et dans le dernier tiers du terrain, il a été percutant de façon régulière, au point de finir d'ailleurs ailier. Mais que ses erreurs défensives coûtent cher.

Vitinha : Comme attendu, le petit Portugais était la sentinelle du milieu de terrain du PSG et il a signé son habituel match où il monte en puissance au fur à mesure. Plutôt effacé en première période malgré son habituelle capacité à distribuer le jeu avec calme, c'est surtout après la pause lorsque Paris a eu besoin de lâcher les chevaux que Vitinha a donné sa pleine mesure. Partenaire idéal pour soulager ses défenseurs à la relance, bien présent à la récupération en se battant avec ses moyens limités, il a été également efficace pour remonter le ballon et lancer les offensives. Cerise sur le gâteau, ce formidable coup-franc pour faire marquer Neves.

Fabian Ruiz : Placé en relayeur gauche, l'Espagnol a vite été dans le ton du match, notamment parce que sa justesse technique permettait au PSG de sortir le ballon depuis l'arrière et que son coffre lui offrait la possibilité de couvrir une large zone, pour presser ou faire reculer City. Pas vraiment tranchant aux abords de la surface adverse, il a pourtant été un précieux relais dans la circulation de balle, se retrouvant d'ailleurs impliqué sur les deux buts. A noter aussi une belle occasion en première période, repoussée par un exploit de Gvardiol sur la ligne.

Zaïre-Emery l'a remplacé dès l'heure de jeu et le jeune milieu est entré poste pour poste. Dans un style très différent de Ruiz, il a apporté de l'impact dans la récupération du ballon, les Anglais découvrant le phénomène, mais aussi des courses vers l'avant avec le ballon dans les pieds qui ont fait mal à la défense adverse. Une bien belle entrée au final.

João Neves : Même s'il n'avait pas marqué d'une tête piquée impeccable au second poteau qui a permis à Paris de prendre l'avantage au score, le Portugais aurait été un candidat très crédible au titre d'homme du match. Placé en relayeur droit très libre, Neves a été dans toutes les actions ou presque, déployant une énergie folle aux quatre coins du terrain. Toujours là pour harceler et se battre à la récupération du ballon, il enfilait ensuite ses habits de chef d'orchestre pour diriger le jeu de main de maître, évitant les adversaires et les pièges tendus. Tout a été juste et efficace de sa part, même beau la plupart du temps. Un très grand match, d'un joueur qui sera très aimé.

Doué : Pour sa première titularisation au Parc en Ligue des Champions, l'ailier droit très libre est vite rentré dans le match et a même porté son équipe sur les premières minutes. Inspiré et percutant, prêt à enflammer le stade, il s'est ensuite un peu égaré dans ses choix mais il n'a jamais perdu le fil de son match pour autant. Le déchet dans son jeu est logique mais sa volonté perpétuelle pour récupérer la balle comme pour la faire vivre et son activité permanente sont un poison pour l'adversaire qui ne peut lui laisser la moindre liberté. Il a d'ailleurs fait mal sur sa dernière action, une frappe superbe sur la barre transversale que Barcola a su convertir en but. 

Gonçalo Ramos l'a remplacé et il a dans un premier temps beaucoup été cherché en pivot ou en combinaison dans des zones compliquées. Les résultats n'ont logiquement pas été au rendez-vous mais le Portugais ne s'est pas découragé et il a continué à se proposer. La première occasion n'a pas été la bonne malgré un bon contrôle, la seconde a fini au fond des filets après un bel enchaînement d'attaquant. De l'entrée de supersub comme il sait si bien les réussir.

Lee : Positionné en fausse pointe mais intervertissant régulièrement avec ses partenaires de devant, le Sud-Coréen a bien tenté d'animer l'attaque mais son aversion pour la surface adverse est un vrai souci à ce poste et sa volonté de ne jamais perdre le ballon se retourne parfois contre lui. Ses coups de pieds arrêtés n'ont pas vraiment été intéressants non plus mais il a en revanche été précieux défensivement, coordonnant le pressing parisien.

Dembélé l'a remplacé dès la pause et City n'a pas tardé à voir la différence en termes de déséquilibre. Clairement pas à 100% comme sa façon de s'économiser sur certaines séquences défensives le prouve, il a en revanche été un danger permanent dès lors qu'il s'agissait d'attaquer. Il joue remarquablement bien le coup sur le 1-2, stoppant sa course comme un buteur, tandis que ses percussions balle au pied côté droit ont été un calvaire à gérer pour la défense adverse. En une mi-temps et à peine sorti de la grippe, Dembélé leur a tout fait.

Barcola : Positionné à gauche, l'ailier parisien a mis bien longtemps à lancer son match, actif mais trop timide au moment de déclencher des actions vraiment déstabilisantes. Mais à 0-2, c'est lui et personne d'autre qui a réveillé son équipe et tout le stade d'une course folle conclue par un centre en retrait parfait. Pas malheureux dans la foulée au moment d'égaliser, il a ensuite bien fini, multipliant les actions tranchantes comme s'il était enfin lancé. Enfin la performance du déclic en Champions League ?

Hernandez l'a remplacé pour la fin de match et il a apporté immédiatement sa dureté dans les duels. Avec le ballon, il s'est évertué à jouer simple pour ne pas le perdre.


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