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Ciblé par le PSG pour Dembélé, Deschamps renvoie « au ressenti des joueurs »

Publié le lundi 8 septembre 2025 à 13:06 par Jean Chemarin
Didier Deschamps était en conférence de presse ce lundi, à la veille de France/Islande au Parc des Princes, et le sélectionneur tricolore a forcément été interrogé sur la colère du PSG suite aux blessures de Désiré Doué et Ousmane Dembélé.
Didier Deschamps était en conférence de presse ce lundi, à la veille de France/Islande au Parc des Princes, et le sélectionneur tricolore a forcément été interrogé sur la colère du PSG suite aux blessures de Désiré Doué et Ousmane Dembélé.

Clairement pointé du doigt par le PSG pour avoir fait jouer Ousmane Dembélé contre l'Ukraine malgré sa blessure contractée la semaine passée à Toulouse, Didier Deschamps s'est une nouvelle fois défendu ce lundi en conférence de presse à la veille de France/Islande dans un discours assez similaire à celui tenu dimanche au micro de Téléfoot.

Le sélectionneur tricolore assure que son staff a fait tout ce qu'il fallait et qu'il avait fait confiance au ressenti de son joueur, une manière de renvoyer la patate chaude vers Dembélé. Et concernant le protocole médical entre clubs et sélection, que le PSG aimerait faire changer, Deschamps estime que cela ne le concerne pas.

Deschamps se dédouane encore pour Dembélé

« Le PSG n'est pas notre adversaire »

« Je suis sélectionneur, le protocole je ne sais pas duquel vous parlez et ce que ça signifie. Ce n'est pas de mon ressort. Il s'est passé ce qu'il s'est passé. Je suis surtout déçu pour Ousmane (Dembélé) et Désiré (Doué) car on perd deux élements pour le match de demain. On a fait les choses de façon très professionnelle, progressive, comme on le fait avec tous les joueurs, en prenant en compte pour chaque joueur leur ressenti. Pour éviter que des questions là-dessus, le PSG n'est pas notre adversaire, même si on a des intérêts divergents », a confié Didier Deschamps ce lundi en conférence de presse.

Barcola préservé contre l'Islande après la polémique ?

« Je tiens toujours compte du ressenti des joueurs, même s'ils ont toujours envie de jouer »

Relancé sur le « coup de pression » du PSG et sur la possibilité que cela influence ses choix face à l'Islande, notamment concernant Bradley Barcola, Didier Deschamps s'est offusqué : « Et après j'ai le Bayern qui m'appelle puis le Real et je vous fais jouer vous... Il faut être sérieux, c'est moi qui prends les décisions, c'est ma responsabilité. C'est là où les intérêts divergent, mais je tiens toujours compte des éléments qu'on peut avoir et du ressenti des joueurs, même s'ils ont toujours envie de jouer. »

Quelques minutes avant Deschamps, le milieu défensif du Real Madrid Aurélien Tchouaméni a  lui aussi été interrogé sur la polémique blessure d'Ousmane Dembélé et a tenu un discours assez proche de son sélectionneur : « Je pense que chacun défend ses intérêts mais à la fin de la journée, c'est le joueur qui donne aussi ses sensations. S'il estime que c'est compliqué pour lui de jouer parce qu'il y a un risque très élevé, le coach a toujours été conciliant, il n'est pas bête. Après, il peut y avoir des petits problèmes de santé qui apparaissent pendant la sélection, ça fait partie du jeu, mais en tout cas pour nous à Madrid, il y a toujours une bonne communication entre les parties. »


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