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30 pensées rapides sur PSG/Real Madrid (4-0)
La demi-finale de Coupe du monde des clubs entre le PSG et le Real Madrid a été à sens unique avec des Parisiens qui ont roulé sur les Madrilènes. Retour sur cette partie en 30 pensées rapides à propos du jeu, des joueurs, des divers événements du match ou encore du contexte.
- Qu'il est doux d'être supporter du Paris-Saint-Germain Football Club en cet été 2025. Tout est parfait, limite trop beau.
- Dans le traitement de ses ex, le PSG a été très juste : il a administré au Real Madrid de Kylian Mbappé exactement la même punition qu'à l'Inter Miami de Lionel Messi, une mi-temps d'élite qui montre à quel point il est mieux sans lui puis une seconde tout en gestion en prévision de la suite.
- Quel plaisir de voir la défense parisienne effacer la première ligne de pression adverse en deux passes à peine car ses attaquants refusent de s'impliquer défensivement, avec les bras qui pendent et le regard qui veut dire à son partenaire « Cours, moi je ne vais pas courir ».
- Quel plaisir également de voir Ousmane Dembélé lancer férocement le pressing parisien et mettre ainsi en difficulté l'équipe adverse dès son élément le plus reculé.
- Combien de sympathisants, pas supporters mais bien sympathisants, du Real Madrid ont fini la partie en se disant finalement que l'équipe à suivre était peut-être plutôt celle d'en face ? Probablement plus qu'on l'imagine. Ce PSG est à la conquête d'un titre, mais aussi des cœurs et il faut bien admettre qu'il s'y prend terriblement bien.
- Le Real Madrid a probablement été l'une des pires équipes ayant affronté le PSG cette saison en termes de pressing, combinant tout ce qu'il ne faut pas faire : presser haut sans être compact et s'arrêter de courir très vite. Si une équipe ne veut pas presser le PSG, et cela peut se comprendre, alors autant rester en bloc bas plutôt que de tenter cette ligne haute totalement suicidaire vu l'inactivité des attaquants.
- Le suicide madrilène apparaît particulièrement bien sur le troisième but parisien. La défense du PSG manipule la première ligne adverse puis fait ensuite courir tout le Real Madrid vers son camp. Au moment du centre de Hakimi, il y a même plus de Parisiens que de Madrilène dans la surface du Real, une aberration liée au choix initial de venir presser le PSG sans avoir la structure pour le faire.
- Comment ne pas aimer cette équipe du PSG quand on est un amoureux du football ? Elle représente tout ce qu'un fan de ce sport peut attendre des onze joueurs portant le même maillot.
- En signant une première période aussi aboutie, l'équipe parisienne a aussi rendu service à son entraîneur : elle a validé ses choix initiaux tout en lui permettant de faire des changements rapides afin de faire souffler les uns et de donner du temps de jeu aux autres.
- Le jeune Gonzalo Garcia faisait un joli tournoi avec le Real Madrid. Et puis il a rencontré Nuno Mendes et a découvert le vrai haut niveau.
- Cela passe encore au second plan mais la défense parisienne a rendu une copie une nouvelle fois formidable malgré l'absence de celui qui est probablement son élément défensif le plus fort, Willian Pacho. En six matchs de Coupe du monde des clubs, le PSG n'a encaissé qu'un but, et sur une frappe déviée par un de ses propres joueurs.
- Comme attendu, la réintégration d'Ousmane Dembélé dans le onze de départ a permis à l'animation offensive parisienne d'être encore meilleure. Non seulement l'attaquant axial parisien a marqué un but, mais il est ce deuxième meneur de jeu de l'équipe très haut sur le terrain qui ordonne les attaques avec une justesse impressionnante, Vitinha dirigeant l'équipe dans les deux premiers tiers du terrain.
- Effectivement, Huijsen a plus manqué au Real Madrid que Willian Pacho au PSG. Pas sûr pour autant que l'issue de la demi-finale aurait beaucoup changé avec l'Espagnol tant l'écart entre les deux équipes était immense.
- Si plus personne n'est surpris par les performances athlétiques de Hakimi, il faut tout de même saluer également celles de Vitinha qui a disputé l'intégralité des minutes de la compétition et semble encore en pleine forme.
- Votre dévoué serviteur est arrivé à un point où il ne sait plus vraiment s'il souhaite que cette saison ne finisse jamais ou s'il est totalement épuisé et veut que ça se finisse au plus vite.
- La façon qu'a le PSG de faire courir son adversaire jusqu'à ce que ce dernier perde le fil est très addictive. Côté Real, il n'a pas fallu bien longtemps pour lâcher prise mais que cette équipe parisienne est dure à jouer pour ses adversaires.
- S'il fallait mesurer l'écart de niveau entre les deux équipes, les deux arrières latéraux sont un bon moyen de comparaison. Merci au Real Madrid d'avoir vendu Hakimi en tout cas.
- La première période de Fabian Ruiz est un bon indicateur de ce qu'est le PSG de Luis Enrique. Le milieu gauche est la star du match en ayant marqué deux buts mais il a pourtant passé une bonne partie des offensives parisiennes dans la partie basse du terrain à couvrir Nuno Mendes.
- S'il continue d'enchaîner les titularisations, Kvaratskhelia est possiblement le joueur offensif parisien le plus fatigué et cela se ressent dans les différences offensives qu'il peine à faire balle au pied. Le coeur est là pour défendre, mais la vivacité pour déborder un peu moins.
- Le Real Madrid a pris trois buts en 25 minutes alors que Courtois a réalisé deux arrêts de classe mondiale. Autrement dit, le PSG a créé une énorme occasion de but toutes les cinq minutes, sachant qu'il y a eu deux arrêts de jeu assez longs avec les célébrations des deux premiers buts.
- Comme lors des matches précédents, la défense parisienne semblait très motivée à l'idée de garder sa cage inviolée. Cette équipe prend du plaisir à presser très haut, mais aussi à verrouiller sa surface lorsqu'elle est en bloc bas.
- João Neves semblait totalement épuisé samedi dernier après PSG/Bayern (2-0). Il faut croire qu'il ne l'était pas tant que ça vu son nouveau match énorme.
- A défaut d'être un défenseur fiable en toutes circonstances, Beraldo est un central vraiment très à l'aise face à des attaquants fuyants ou ne cherchant pas spécialement le contact comme ceux du Real Madrid.
- Il est intéressant de constater que Luis Enrique a souhaité sortir Nuno Mendes avant la fin du match alors qu'il n'avait pourtant aucun arrière latéral sur le banc de touche à disposition. Le Portugais est vraiment géré en termes de minutes.
- Il faut réaliser que le PSG est désormais à un tel niveau qu'un quart de finaliste de la dernière Ligue des Champions se fait liquider en une mi-temps. Pendant les huit premières années de QSI, il s'agissait du plafond parisien.
- Gonçalo Ramos ne sera probablement pas le dernier des Parisiens à faire la célébration de Diogo Jota et c'est très bien ainsi.
- Il faut absolument trouver quelque chose dont le PSG doit se venger avant de jouer Chelsea tant ce Revenge Tour 2025 est succulent.
- La façon dont les joueurs parisiens s'échangent des passes dans leur moitié de terrain comme si les adversaires n'existaient pas, dans un ballet permanent de déplacements, reste un des marqueurs les plus agréables de ce collectif. Même coincé sur un côté, ce PSG ne semble pas du tout en difficulté car une solution va forcément apparaître.
- Il est quelque part injuste pour Bradley Barcola d'être de nouveau remplaçant mais l'ailier parisien est une telle cartouche sur le banc de touche. Le fourbe Carvajal n'a pas mis bien longtemps à comprendre comment il allait devoir l'arrêter.
- A votre avis, quelle marque de mouchoirs pour sécher les larmes du Kyks cette fois-ci ?
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