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15 pensées rapides sur PSG/Reims (3-0, finale Coupe de France)

Publié le dimanche 25 mai 2025 à 14:19 par Philippe Goguet
Au lendemain de la victoire des Parisiens face à Reims (3-0) en finale de Coupe de France, voici 15 pensées sur ce match en général, du jeu à certains joueurs en passant par les choix du coach.
Au lendemain de la victoire des Parisiens face à Reims (3-0) en finale de Coupe de France, voici 15 pensées sur ce match en général, du jeu à certains joueurs en passant par les choix du coach.
  1. Rarement une finale n'avait été autant à sens unique pour le PSG. Il faut probablement remonter à la finale de Coupe de la Ligue entre le PSG et Bastia en 2015 (4-0) pour trouver un tel écart entre les deux équipes. Même les finales contre Auxerre (1-0, 2015) et Angers (1-0, 2017), deux adversaires de niveau assez modeste, n'avaient pas été aussi peu équilibrées. Et pour vous pousser le bouchon encore un peu plus loin, les amateurs des Herbiers avaient probablement mieux défendu durant leur finale de Coupe de France 2018 (2-0) que ne l'a fait Reims durant la première période.
     
  2. La première mi-temps totalement à sens unique n'est pas non plus s'en rappeler celle qui avait opposé le PSG à l'OL un an plus tôt. Lyon était pourtant une bien meilleure équipe que ce Reims mais les troupes de Pierre Sage avaient subi exactement de la même façon. En revanche, Paris n'avait trouvé la faille qu'à deux reprises, ce qui avait permis aux Rhodaniens de relancer vaguement la partie dès le début de la seconde période.
     
  3. Autant le PSG avait été très performant sur coups de pied arrêtés la semaine précédente contre Auxerre, autant ce fut très compliqué ce samedi face à Reims. Absolument aucun corner n'a abouti à une situation dangereuse. De quoi relancer l'idée de faire frapper Nuno Mendes ?
     
  4. Parmi les petits gestes qui n'ont l'air de rien mais font mal à l'adversaire, la passe de Fabian Ruiz pour Bradley Barcola avant le troisième but est très bien sentie. L'Espagnol a largement de quoi tirer et est à distance très raisonnable mais il préfère faire la passe à son coéquipier qui lui paraît mieux placé. Quelques secondes plus tard ce choix est payant avec Hakimi qui marque. Toutes les extra-passes ne sont pas aussi réussies, à l'image de quelques échanges dans la surface rémoise en début de rencontre mais c'est la nature collective de cette équipe qui dicte cette attitude tournée vers le partage du ballon.
  5. Les mauvaises sensations du moment d'Ousmane Dembélé devant le but se poursuivent malheureusement. Cela fait maintenant près d'un mois que l'attaquant axial parisien n'a pas marqué (à Arsenal le 29 avril) et il semble manquer autant de réussite que de sang-froid à l'approche du but. Heureusement pour lui, son sens de la passe fait toujours des merveilles.
     
  6. La relation technique que Dembélé entretient avec Achraf Hakimi reste assez prodigieuse même lorsque les deux hommes n'évoluent pas ensemble sur le côté droit. Dès lors que Dembélé décroche et se place dans le demi-espace droit, le moindre appel du Marocain est un danger pour l'adversaire vu que le Français est capable de le trouver des deux pieds et via n'importe quel angle de passe.
     
  7. La première mi-temps de Désiré Doué ressemblait terriblement à un message adressé à son entraîneur. Le jeune Français semble avoir perdu son avantage sur Barcola concernant sa place dans le onze de départ et il a donc décidé de tout faire pour la récupérer. Sa seconde période est en revanche un peu moins aboutie, ce qui laisse à penser que l'ancien Rennais tire peut-être lui aussi un peu la langue en cette fin de saison, sa première complète au plus haut niveau.
  8. La presse du jour n'avait pas vu venir la titularisation du gardien russe Matvey Safonov mais une étude un peu fine de la gestion des gardiens par Luis Enrique laissait pourtant deviner de façon assez claire que le Russe serait son choix. S'il n'avait pas joué hier, il serait resté un mois sans jouer avant la finale de Ligue des Champions, un manque de rythme que son entraîneur combat et qui aurait pu le desservir s'il devait rentrer en finale européenne.
     
  9. Une mi-temps de Gabriel Moscardo suffit à comprendre pourquoi le prêt du Brésilien à Reims n'était vraiment pas une bonne idée. Entre le football très direct et assez minimaliste prôné par Samba Diawara et les caractéristiques du Brésilien, le mariage n'a vraiment rien d'évident. Il est d'ailleurs logiquement totalement raté et les deux parties ont perdu leur temps.
     
  10. Bien que le match se soit joué en fin de saison et face à un adversaire émoussé qui avait joué sa survie en L1 trois jours plus tôt, les sensations athlétiques étaient excellentes côté parisien. Les joueurs sont apparus à la fois vifs et endurants, ce qui est loin d'être évident à cette période de l'année.
     
  11. Durant une bonne partie du match, le plus grand ennemi des Parisiens a semblé être la catastrophique pelouse du Stade de France. Qui n'a pas tremblé pour les adducteurs d'Ousmane Dembélé lorsque le fin dribbleur parisien perdait l'équilibre et se retrouvait dans des positions non naturelles ?
     
  12. Il est évidemment impossible de prédire le score ou même le scénario de la finale de la semaine prochaine face à l'Inter Milan mais vu la personnalité affichée par les Parisiens en toutes circonstances, il est assez compliqué de penser qu'ils vont rater leur entame de match. Après une minute à l'avantage des Rémois, le PSG s'est mis en route et a fait reculer le bloc adverse de 50 mètres en trois actions.

     
  13. Vu comment le stade du Reims a eu du mal à gérer à la fois la largeur et la profondeur en première période, pas sûr que le choix de renoncer à l'habituelle défense à cinq pour se concentrer sur une à quatre a été très payant. Et si vous ne savez pas ce qu'est la solitude, demandez à Jordan Siebatcheu, l'avant-centre de Reims qui a joué la première période avant de sortir à la pause.
     
  14. Kvaratskhelia est décidément maudit avec la Coupe de France. Outre le fait qu'il n'a pas marqué le moindre but dans la compétition, il avait déjà dû renoncer à la demi-finale face à Dunkerque pour cause de maladie quelques heures avant le match. Cette fois-ci, c'est carrément après l'échauffement qu'il a préféré ne pas jouer. 
     
  15. C'est assez rare pour être souligné dans le cas d'une finale mais les deux entraîneurs ont semblé faire du coaching uniquement lié au contexte général dans lequel s'inscrivait cette rencontre plutôt que par rapport au match qui se jouait. Si Paris n'a que la Ligue des Champions en tête, Reims pense également bien plus au maintien qu'à cette Coupe de France dont la finale paraissait jouée dès la 19e minute quand Bradley Barcola a inscrit son deuxième but.

 


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